Chapitre 15

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Point de vue de Livia

Je ne comprenais décidément rien, mais la seule chose que je savais c’était que j’avais horriblement mal dans la poitrine. Comme un trou béant qui ne veux pas se refermer depuis que Cody m’avait dit que notre baiser n’était qu’un affreux malentendu. J’avais vraiment du mal à le suivre, un coup il m’humiliait devant tout le monde et l’autre il devenait affreusement romantique.

Je ne suis pas une jeune fille qui n’a jamais eu de copain, non. Cody est loin d’être ma première expérience dans ce milieu mais notre relation dépasse les limites. Jamais, je n’ai ressentis ça, une telle pointe de haine mais de désir également. C’est assez frustrant, surtout quand je n’arrive pas à décoder ses émotions ou bien ses pensées. Il reste indéchiffrable depuis quelques jours, et ne me lance plus aucuns regards. J’étais à présent devenue aussi inexistante qu’une vulgaire tapisserie.

-Livia ! Tu m’écoutes oui ou non ? S’impatienta Danielle, une robe dans chaque bras. Je prends laquelle selon toi ?

Je revins sur terre et mes yeux s’attardèrent sur mon amie. Ces derniers jours je sortais très peu mais cette dernière avait tellement tenu à ce qu’on aille faire un peu de shopping parce qu’apparemment une petite fête était organisé chez Mia. Je n’avais pas spécialement l’intention de m’y rendre mais les filles m’avaient littéralement emmené de force.

-La bleue.

-C’est celle que j’aime le moins. Se plaignit-elle

Je soupirais en sortant mon téléphone pour consulter l’heure, il n’était seulement que quatorze heure. Le temps allait être long jusqu'à ce que je me retrouve dans mon lit serré en boule devant une bonne série pour oublier à quel point je me sentais mal par les paroles de ce connard.

-Et bien prends celle que tu aimes le mieux.

Elle retourna dans la cabine pendant que j’expliquais la situation à Eloïse par message. Elle était chez ses grands parents et elle s’ennuyait vraiment. J’aurais tellement donné pour la rejoindre et oublier tout ce fiasco. Malheureusement j’étais cloitrée ici avec un garçon qui s’amuse à mettre mon cœur en lambeaux. Danielle ressorti finalement de la cabine en souriant et nous nous dirigeâmes vers le comptoir pour payer. Une fois ceci fait elle m’invita à nous préparer chez elle et Ophélie nous rejoignit.

Sa maison était très banale, il y avait le strict minimum et j’étais contente de voir qu’il n’y avait pas que des riches dans cette ville. Danielle vivait avec sa mère et son père qui tenaient une petite supérette au coin de la rue. Son petit frère Greg âgé de treize ans nous regarda longuement pendant que nous entrions ce qui lui valut une remarque de la part de sa sœur ;

-Greg au lieu de reluquer mes amis viens dire bonjour !

Il se leva du canapé pour venir nous saluer. Il avait les cheveux marron et ses yeux rieurs ressemblaient étrangement à ceux de Danielle. Il ne resta pas longtemps et retourna s’assoir sur le canapé pour regarder la télévision. Mon amie se dirigea vers le frigo en l’ouvrant avec le sourire :

-Vous voulez boire quelque chose ? Coca cola, limonade, Orangina ?

Je pris une limonade tandis qu’Ophélie et Danielle prirent elles, une canette de Cola. Nous montâmes dans sa chambre et Danielle s’affala sur son lit en se plaignant contre la chaleur. La pièce était plutôt simple, quatre murs blancs recouverts de photos prisent avec un appareil instantané. Son lit double avec sa petite table de chevet en bois rendaient l’endroit douillet. Ophélie s’installa à ses côtés et je pris place sur la chaise de bureau. Mes amies entreprirent de discuter sur la fête qui devait se dérouler cet après-midi et ce soir pendant que je regardais les photos punaisés sur le mur.

L'Eté où nous nous sommes rencontrés Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora