Lapsis, ange de l'enfer

Paradis

-Tu sais que quand Adam et Ève sont descendus sur Terre, Ève créa les monstres.
-Oui.
-Et bien imagine qu'elle se soit plus préoccupé de ses petits protégés que le reste, laissant Adam à l'abandon. Elle était passé à autre chose.
-Mais pas lui...
Je réfléchis.
-Donc selon toi, Adam monterait tout les monstres les uns contres les autres afin qu'ils s'auto-détruisent?
-Ce qui briserait le coeur de Ève à son tour.
-Oui mais l'humanité dans tout ça.
Maman me fit un demi sourire que je compris tout de suite.
-Oui OK j'ai compris. Vengeance maintenant on verra pour les dégâts plus tard.
Maman acquiesça.
-Prends le livre avec toi mon fils. Tu vas en avoir besoin.
-Merci maman.
Elle me pris dans ses bras. Ça me fait un bien fou.
Je consulte ma montre.
-20h??? Comment c'est possible?
-Le temps passe plus vite par ici.
Dit-elle avec un demi sourire.
-Il...il faut que j'y aille.
Ma voix se casse en plein milieu de la phrase.
-Tu saurais venir avec moi?
Elle me fais signe que non.
-Ma place est ici à présent.
-Maman...
-Cours Simon. Le monde à besoin de toi.
Je prends une dernière fois ma mère dans mes bras. Prends une besace où je mets le livre et quitte le Paradis de ma mère, le coeur serré. Et je cours.

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Je me réveille dans un bureau. Je suis attachée à une plaque en métal. Je me débat un peu avant de me rendre compte qu'il est impossible que je me détache alors j observe la pièce. Un bureau blanc avec un fauteuil blanc. Le sol est blanc, les murs sont blanc, la plaque est blanche. En fait. Je suis la seul chose qui n'est pas blanche ici.
J'entends une porte claquer.
-Je ne m'attendais pas à te revoir ici Lapsis.
Je reconnais sa voix avant même de voir son visage.
-Toi!
-Et oui Lapsis.
-Je vais te tuer.
Il rigole.
-J'aimerais voir ça.
-Oh je te le jure. Détache-moi et je te montre
Il continue de rigoler.
-Au que non, petite soeur.
Il avait craché bases derniers mots.
-Qu'est ce que tu attends de moi?
Il sourit.
-Oh, moi rien. Père en revanche...
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une voix puissante se fit entendre.
-Gabriel, laisse Lapsis tranquille.
Il apparut dans mon champs de vision.
-Nous avons un discussion père\fille à avoir.
Gabriel disparut, me laissant seule avec mon père.
-Dieu.
-Lapsis.
Il s'assied sur le bord de son bureau. Costume cravate blanc, ces cheveux gris parfaitement peignés même sa dentition est éclatante.
-Quel bon vent n'amène?
-Ça te regarde pas. Relâche-moi.
-Te relâcher? Malade comme tu es? Tu n'y pense pas ma fille.
-Je ne suis pas malade.
-Oh que si tu l'es. Et tu sais que je peux te guérir.
-Je m'en fou.
-Voyons, tu es mourante. Je sais que je ne me suis pas occupée de toi, mais on peut rattraper le temps perdu si tu veux? Pour ça tu fois juste me prêter allégeance. De plus tu récupéreras des ailes blanches flambant neuve!
-Va te faire foutre.
-Mais quel language ! C'est pas une façon de s'adresser à son père jeune fille.
-Écoute moi bien vieux débile. Jamais je ne te prêterai allégeance. Mon coeur appartient à l'Enfer et je préfères mourir que de te servir.

Il prit une pause quelques instant.

-C'est à cause de ce démon, n'est ce pas? Son odeur est partout autour de toi. Il t'a perverti, ma fille.

Il sniffe l'air.

-C'est un vieux démon, aussi vieux que l'Enfer. Haut gradé en plus.

Il fit un sourire.

-J'ai déjà entendu parlé de lui. Thomas qu'il s'appelle, non?

J'essaye de bloquer toute mes émotions mais mon rythme cardiaque me trahit.

-Et si je lui envoyais toutes les forces du Paradis à ces trousses et que je te ramenais la tête ?
Il s'apprête à pousser sur un minuscule bouton sur le bureau que je n'avais pas remarqué plus tôt. Sans m'en rendre compte je crie.
-Non!
-Pardon?
Dit-il avec un sourire.
-Non ne fait pas ça. Je je prêterai allégeance si il le faut mais laisse le.
Son sourire s'élargit.
-Vois-tu Lapsis. J'ai changé d'avis. Je te connais. Tu vas "prêter allégeance" et la seconde d'après tu vas redescendre là en bas raconter tout ce que tu as vu ici. Et ça je ne peux pas prendre le risque. C'est pour cela que j'ai trouvé beaucoup mieux. À la fois pour te punir et à la fois pour te guérir. Oui tu es ma fille tout de même. Je ne vais pas te laisser mourir d'une façon aussi stupide. Pff empoissonnement sanguin, ce n'est pas digne de toi.
-Qu'est ce que tu vas me faire ?
Il sourit de toute ces dents et claque des doigts. Et là: trou noir.

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Il est minuit et je commence à me les geler. Le faisceau de lumière qui symbolise l'ouverture du passage est enfin là. Je ne sais pas pourquoi j'y cours. J'espère sûrement la voir même si une partie de moi la sent déjà morte. Je ne suis même pas déstabilisé quand c'est Simon que je vois apparaître. En montant en voiture il me certifie qu'elle était vivante quand ils sont arrivés. Nous attendons jusque 00h10 sont arrivée. C'est désespéré que nous reprenons la voiture. Je ne sais pas si je veux hurler ou frapper mais je me sens comprimé dans la voiture.
-Elle...elle n'est peut-être pas morte...peut-être juste en otage.
Dit Simon pour essayer de me rassurer. Je ne pense pas qu'il comprenne que être en otage est pire que la mort.
Pour simple réponse je lui dit.
-Freine je crois qu'il y a un animal là-bas.
-J'ai vu, je fais des appels de fard pour qu'il bouge.
-Il ne bouge pas.
Je cligne des yeux. Simon dit
-On dirait une silhouette humaine.
Ce n'est pas possible je pense dans ma tête.
Nous nous approchons dangereusement de la silhouette.
-Simon arrête toi putain!
C'est ce qu'il fait, à moins d'un mettre de la jeune femme.
Elle est nue et en larme.
-Aidez-moi à rentrer à la maison. J'ai froid et je ne sais pas ce qui je fais là.
Je me racle la gorge.
-Lapsis?
Elle jette vers un regard désespéré.
-Qui?

THE END TOME 1