Les anges

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Nous sommes en route vers le Paradis, Lapsis est à l'arrière, inconsciente, entre la vie et la morts. L'humain qui conduit la voiture se méfie de moi -et il a raison- tandis que tous les démons et sûrement tout les anges plus un paquet de monstres doivent être à notre poursuite; mercredi de merde.

J'ouvre mon téléphone pour consulter ma bibliothèque; en effet j'ai répertorié tout les livres que j'ai en ma possession sous format pdf dedans.
-Qu'est ce que tu fous? Tu crois vraiment que c'est le moment de vérifier tes messages?
Dit Simon, l'humain qui conduit sans vraiment regarder la route et visiblement sur les nerfs.
-Je cherche de quoi guérir Lapsis, concentre-toi sur la route où on va avoir un accident.
Je rétorque sur le même ton.
Il grommelle et ramène son attention sur la route sinueuse.

-Voilà!
Je finis par m'exclamer après de longues minutes de recherches.
-Quoi?
-En effet, la formule ne pouvait être que dans ce livre là!
Je m'exclame avec enthousiasme, ignorant le conducteur.
-Dit moi ce que tu as trouvé!
Dit-il plus fort.
Je rugis.
-Tu ne me donnes aucun ordre.
L'humain se tait et fait la moue, une fois qu'il est calmé, je lui dit enfin.
-Pour sauver un ange de l'empoisonnement, il faut le purifier en lui faisant boire le sang d'un autre ange.
Simon fait une moue de dégoût.
-Mais c'est ignoble! Je pensais que les anges étaient plus...civilisés!
Je lève les yeux au ciel, non seulement je ne vois pas ce que ça de si choquant, mais en plus il ne faut pas oublier que les anges font parties des créatures les plus vieilles de l'humanité. Lapsis est plus vieille que moi! Alors que je suis le tout premier démon crée -après tout les brouillons évidemment (on ne fait pas d'omelette sans cassé d'œufs )-
-Quoi qu'il en soit, il faut qu'on trouve des anges et qu'on les tue.
-Ça va être très compliqué...
Dit-il en soupirant.
-Mais non.
Je réponds comme si c'était une évidence. Il me questionne du regard, je répond.
-En tant que ange, et guerrière, Lapsis a toujours une lame pour tuer les anges sur elle et de plus comme ses derniers sont probablement entrain de nous traquer pour nous tuer, nous auront presque trop facile à les dénicher. Surtout que, ce que les humains ne savent pas, c'est qu'ils possèdent des bars un peu partout sur terre.
-Des bars?
Dit-il interloqué.
-Oui des bars, tenu par des anges et pour les anges.
-Et comment on y entre si c'est seulement pour les anges?
-Le plus dur n'est pas de rentrer, mais de les localiser. Une fois qu'on y est, on entre, on massacre, on sort.
-Comme ça?
Il ne parait pas plus choqué que ça.
-Oui comme ça.
Je réponds.
Il doit sûrement avoir eu l'habitude avec Lapsis ou alors il tiens trop a elle pour pouvoir prendre des risques. A cette pensée mes doigts se crispent sur le téléphone.《Calme toi Thomas》 me dis-je à moi même.

-Où peut-on trouver un des ces bars mystique?
Je fais la moue.
-J'en aucune idée, mais si on approche je le sentirais.
-N'oublie pas que j'ai besoin d'elle pour entrer au Paradis et vivante.
Je hausse les sourcils et me tourne vers lui.
-Et après c'est nous les monstres?
Dis-je faussement choqué.
-Quoi? De quoi tu parles?
Dit-il.
-De la fille à moitié morte sur ta banquette arrière.
Je rétorque et continue.
-Elle est entre la vie et la mort et toi tout ce que tu penses c'est allé voir chez le vieu barbu comment ça se passe! Et après c'est nous les monstres!?
Il serre les doigts sur le volant, je peux voir ses phalanges blanchir.
-Ce n'est pas ça et de plus. C'est de ta faute si elle est dans cet état là.
-Je te demande pardon?
Je m'énerve, je ne laisse pas le temps de répéter.
-C'est de notre faute à tout les deux mon vieux ! Et à toi en premier!
Il s'énerve aussi.
-À moi en premier? C'est pas moi qui l'ai envoyé sur terre pour me tuer !
-Tu n'avais pas à couché avec elle!
Je hurle. Mais lui répond sur le ton le plus calme possible.
-Mais toi non plus.
Le regard de Lucifer me revient en tête; cette haine et cette envie de meurtre.
Je ne dis plus rien, mais je bouillonne de rage.

Une heure s'écoule peut-être deux avant que je ne sente quelque chose.
-Tu sens ça?
Simon hausse les épaules.
-Non, quoi?
-Ça sent...bon
Je peut entendre qu'il retient un rire, je ne fais pas attention.
-Bon?
-Oui, comme une odeur de cannelle et de biscuits à la vanille. Un truc doux et fort à la fois.
-T'as fumer quoi?
Dit-il les yeux plissés
-Arrête toi là-bas!
Lui dis-je en désignant une enseigne un peu plus loin sur la route.
-Quand tu sens les anges?
Il s'exécute.
-Une odeur aussi horrible, ça ne peut être qu'eux.
-Qu'est ce que tu as contre les gâteaux à la cannelle et la vanille?
Demande-t-il toujours perplexe.
-Chut !
Je lui intime, ça ne l'empêche pas de parler. Je sors de la voiture, il suit
-Et Lapsis, elle sent quoi?
Je m'énerve, me retourne vers lui et prends sur moi pour ne pas le taper rien que pour avoir évoqué son nom, je décide finalement de respirer et de lui répondre.
-Elle sentait l'Enfer, mais plus depuis que..et bien que toi et moi.
Je le montra de doigt, puis me montra du doigt puis la montra du doigt.
-Oh je vois.
Dit-il ayant enfin compris.

-Bon, je prends l'arme de Lapsis, toi démerde toi. Tu entres, tu défonces tout ce qui bouge. Moi, j'élimine le surplus grâce à la lame.
Dis-je.
-Pourquoi tu dégommes pas tout tout seul comme l'Incroyable Hulk?
Dit-il sur un ton neutre auquel je rétorque irrité.
-Car si je tue un ange avec cette lame, et implose et donc il n y a plus d'ange. Hors, il nous faut du sang.
-Nous allons donc faire un massacre.
-Oh que oui.
Je vais chercher la lame de Lapsis qu'elle garde sur elle, je ne dirais pas où; c'est un secret et Simon va chercher son attirail. Ensuite, nous allons vers le bar, à notre entrée tous se retournent, ils n'ont pas le temps de sortir leurs armes, le massacre commence.

Il y a bien une cinquantaine d'anges dans la salle, tous venu pour se détendre, certains soûl à ne plus savoir marcher, ce sont ceux là dont je m'occupe. Je circule entre les tables et plante mon arme dans leur cœur tel un pieu, la lumière qu'il dégagent aveugle tout le monde, mais j'en profite pour continuer d'avancer. Je n'ai qu'une pensée: Lapsis.
Je regarde Simon derrière moi qui tranche des têtes, des bras, des jambes, coupe des corps en deux. Je crois qu'il ne réfléchis pas, qu'il ne veut pas réfléchir une seule seconde à ce qu'il est entrain de faire. Je deviens sourd aux supplications et aux cris. Le travail est bientôt fini, tout les anges de la salle seront soit mort pour de bon soit au moins hors d'état de nuire pendant un bon bout de temps, nous allons pouvoir récolter autant de sang que l'on pourra transporter.
Lapsis, on y presque.
Lapsis, j'arrive.

Hey ! J'espère que vous avez aimé cette partie :) je m'excuse d'avance pour l'orthographe, je corrigerais certaines choses demain ;)

En attendant vous pouvez toujours, voter, commenter ou/et même partagé mon histoire ;)

Un grand merci à tout ce qui lisent, ça me fait plus qu'énormément plaisir ! :D

A bientôt pour la suite ❤

XOXO

Lapsis, ange de l'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant