Vers La Nouvelle-Orléans

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Hey ! Voilà longtemps que je me suis absentée! Je suis vraiment désolée mais  il m'est arrivés quelques petits problèmes après les examens et j'ai été privée de mon imagination pendant un bon bout de temps! Enfin bref, me revoilà et un nouveau chapitre de Lapsis. (Que j'ai commencé avant les examens et ai terminé après...ou plutôt le contraire parce que j'ai commencé par la fin) j'espère que ce chapitre vous plaira et bonne lecture!

Simon est étonnamment silencieux. D'une part, ça me relaxe, d'une autre part je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter. Je brise le silence au bout d'une heure de route.

-Tu...ne mets pas la radio?
Ensuite, c'est comme si j'avais brisé sa bulle de silence, je le regrette quasi instantanément.
-Un métamorphe! Un métamorphe qui se transforme en chupacabra, d'accord mais un métamorphe quand même! Et encore je dis un! Mais c'était peut-être une!
Et voilà! Ça recommence! Il a beau prétendre le contraire, il y a toujours deux discussions fragiles avec lui; sa sœur et Lila. Et là! Il est clairement entrain de délirer a propos d'elle.
A la fois son grand amour et la personne qui voulait le plus sa mort. Pour l'avoir étudié avec Thomas pendant un bout de temps, je peux dire que cette disparition l'a plus qu'affecté.
Je sens une douleur dans la main droite et me rend compte que je serre dans la main le pendentif que Thomas m'a donné...il y a des années lumières d'aujourd'hui..
Je reviens vite à la réalité et déclare sur un ton cassant, du moins, plus que je ne l'aurais voulu.
-Ce n'était pas Lila mais un simple fou. Tu sais bien qu'avec la révolution qui se prépare les monstres qui se retrouvent seuls devienne fous!
Simon serre les dents et enfonce ces ongles dans le volant en entendant le nom de son ex...pire, son ennemie.
-Tu ne sais pas ce que c'est de tenir à quelqu'un Lapsis! Tu détestes tout le monde!
Il est bouillonnant de rage, je peux le sentir, et ça me fait ressentir de la compassion à son égard. À ce moment, il me fait penser à Thomas. Oh ce n'est pas la première fois, j'ai déjà eu cette impression...plusieurs fois même.
J'ai l'impression d'avoir la poitrine comprimée, j'ai l'impression que la pierre d'opale me brûle la peau. J'ai l'impression d'avoir de la fièvre. Comme si j'étais dans le feu de l'Enfer, littéralement (Mauvaise chute et mauvais souvenirs)
-J'ai besoin de prendre l'air.
Il tourne brièvement la tête vers moi, mais je m'envole à ce moment. Le vol est difficile, mes forces ne font que baisser, mais je peux toujours me déplacer plus vite que le son. D'une part mon esprit me hurle de retourner dans la voiture, de l'autre, il me dit de continuer ma route, quoi qu'il en coûte.

Quand j'arrive chez Thomas, mon cerveau ne comprend pas tout de suite ce qui se passe sous ses yeux. Un homme, loin du démon sexy et autoritaire qu'il est d'habitude, affalé dans un fauteuil, une aiguille dans le bras, le regard hagard, quasi vide.
Je me précipite, il use ses pouvoirs pour me faire reculer, mais il est trop faible. Je m'agenouille à son chevet. Il ne bouge même pas tandis que je lui retire l'aiguille du bras.
-Lieutenant...
Il ne bronche pas. Je secoue la tête, non c'est à mon ami que je parle, pas à mon supérieur.
-Thomas...
Il lève des yeux noirs vitreux dans ma direction.
-Qu'est-ce que c'est?
Je lui demande, toujours l'aiguille en main. Je la renifle.
-Du sang humain ?
Dis-je choquée.
Thomas parait faible, fragile.
-Je ne peux plus m'en passer. Tu sais...toutes ces choses que les humains ressentent...c'est tellement...
Dit-il, les regard lointain.
-Tu es drogué au sang humain?
Je fronce les sourcils.
-Tu sais pourtant que la consommation de sang humain peux te tuer voir te rendre humain...
-C'était une nécessité.
Il a un ton plutôt agressif. Je l'interroge du regard. Il commence son récit en regardant le plafond.
-Lucifer m'avait donné une importante mission à laquelle je ne pouvais, non, devais pas échouer. Et pour cela, je devais pouvoir éprouver de la compassion. C'était la seule manière d'y arriver.
-Et qu'elle était cette mission?
Il fronce les sourcils.
-Je devais m'occuper de toi voyons.
J'avais oublié, mon garde du corps personnel, Lucifer avait confié ma vie à Thomas...au péril de celle de ce dernier.
Il ferme les yeux en poussant un gémissement. Je passe la main sur son visage jusque dans ses cheveux, la deuxième est posée sur ses genoux. Il est brûlant de fièvre. J'utilise un peu de magie d'ange pour faire la baisser, mais ça me fatigue aussi, à cause de tout ce que j'ai traversé.
-Le problème...
Dit-il.
-C'est que non seulement j'en suis devenu accros...mais je ne pouvais pas te perdre non plus.
Je suis déstabilisée, je le fixe, les yeux grands ouverts.
-Pardon?
Il continue comme si je n'avais rien dit.
-Oh pendant un temps j'ai réduit mes doses, surtout quand je t'avais près de moi. Mais, la fois où tu es venue, avec cette insupportable odeur d'humain.-il a craché ce dernier mot- Je suis devenu fou.
Je tente une phrase, j'ai l'impression que mon cœur bat à du 200 à l'heure.
-Tu aurais préféré être à sa place?
Il me regarde dans les yeux, mais les siens mi-clos. Il commence à récupérer des couleurs et grâce à mes pouvoirs, sa fièvre est tombée...pour revenir  à la chaleur corporelle normale d'un démon, qui est quand même supérieur que celle de l'humain ou de l'ange.
Il répond à ma question par un baiser qui fait une fois de plus exploser mon cœur, mais il ne s'arrête pas là, ses mains baladeuses font monter la chaleur en mois comme quand on jette de l'huile dans un feu,  je ne saurais décrire ce qu'il se passe, moi même j'ai du mal à comprendre, tout ce dont je suis consciente, c'est qu'il y a beaucoup de casses suite à nos déplacements, les murs, les sols, les plafonds, nous passons partout. Les miroirs se brisent, les lampes éclatent, mais je me sens bien.

Nous sommes enlacés dans son lit, encore couverts de contusions à cause de tout ce que nous avons cassés. Ma tête blottie contre son épaule droite sur sa poitrine et la gauche dans la sienne. Son autre bras m'enveloppe et me tient a la taille. J'aurais pu rester là un millénaire à ne plus bouger, même si je me dit que tout de même...ça ne me ressemble pas.
-Si je l'avais su plus tôt, je n'aurais jamais couché avec Simon.
Thomas me regarde en haussant un sourcil.
-Su quoi?
Mon instinct me dit de ne rien faire, pourtant je le dit, les sourcils froncés.
-Que tu m'aimais.
Sans ciller, il répond sur le même ton stoïque.
-Je n'ai jamais dit ça non plus.

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Je terminerai ce chapitre par une pensée aux victimes de l'attentat à Nice. Chers amis Français, la Belgique vous soutient dans vos pertes.

JHstories.

Lapsis, ange de l'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant