Lapsis, ange de l'enfer

Paradis

Quand nous arrivons au Paradis, c'est la que j'éclate en larmes.
Je sais que Simon lève les yeux au ciel, il me prend par les épaules et me secoue.
-Lapsis, ne chiale pas ! Tu es vivante !
-Oui mais lui doit me croire morte ! En plus j'ai pas pu lui dire au revoir.
Une nouvelle salve de larme l'envahit.
-Je l'ai trahi.
Mes yeux n'arrêtent pas de produire des larmes et ça l'énerve, je commence à pleurer de rage. Simon continue de me secouer et dit mon nom. Il finit par le crier.
-LAPSIS !
Et là, calme absolu. Il sait qu'il a fait une bourde et moi j'ai arrêté de pleurer.
-Vite ne restons pas là chuchote-t-il. En effet, nous n'avons pas fait deux couloirs que les sirènes retentissent.
"Alerte intrus personne non désirée dans les couloirs. Immatricule: Être de type ange Nom: Lapsis Statut: déchue. N'abattez pas l'individu conduisez la en chambre 404 et faites attention elle est très hostile" et moins de trois secondes plus tard des affiches avec mes tête dessus on commencé à apparaitre. Sur l'image, on peut voir un très ancien cliché de moi avec mes longs cheveux noir où je porte une longue robe blanche et où je souris à pleine dents. Mes ailes blanches immaculées sont repliées sur elles-même. Elles ont l'air si soyeuse sous cet angle et pourtant, à l'époque, je ne cessais de m'arracher les plumes, soit en les coinçant sans faire exprès, plus tard en essayant de tomber sur terre.

Je commence à m'essoufler et m'arrête.
-Qu'est ce que tu fais ?
Me crie Simon.
Je prends une seringue dans le sac et me l'injecte.
-Coure voir ta mère. On se retrouve au point de rendez vous sur terre.
Il ouvre la bouche pour insister mais il me connait maintenant. Il sait que cela ne sert à rien.
J'attends qu'il ai tourné au prochain couloir pour me prendre une deuxième seringue. Je sens le sens m'envahir et me gonfler à bloc comme si j'étais sous stéroïdes. Je remet mon sac à dos et déploie mes ailes, noires comme celles d'un corbeau. J'entends des assaillants arriver. Je leur fait face.
-C'est parti.
Je sors ma lame et s'enchaine un combat à mort. Ils sont 3. Sur la gauche un grand blond, assez baraqué. Au milieu une fille brune avec des yeux bleus perçants, elle à l'air d'être la plus expérimentée et le dernier à droite un petit roux sortit d'un cartoon tiens une double lame. Le premier attaque je le bloque grâce à mes pouvoirs pour anticiper le coup de lame du petit. Je l'envoie au tapis grâce à un coup de pied dans la pliure du genou. La brune arrive droit sur moi et me colle son poing dans le nez. Je recule de deux pas et tombe sur le roux qui fait l'erreur d'essayer de s'asseoir sur moi. Je le transperce avec ma lame et récupère la sienne. Je me remet début en me frottant le nez "merde je saigne" je vois que ça fait sourire la brune qui m'envoie un coup de pied au niveau du visage. Je l'évite en m'accroupissant et en profite pour lui faire une balayette. Le baraque en profite pour me sauter dessus, heureusement, avec la puissance d'un tigre je me dégage de ses bras et avec la souplesse d'un chat je lui plante la double lame dans le crâne. La fille qui s'est remise debout profite que j'essaye de retirer l'arme du crâne pour venir me casser le bras en deux. Je hurle de douleur mais je ne perd pas le cap. Je vais jusqu'à me déboîter l'autre épaule pour pouvoir l'atteindre dans le foie.

Heureusement, grâce à mon statut d'ange il ne me faut pas longtemps pour que mon bras se remette en place au contraire du membre cassé qui me fait encore souffrir. Je me penche pour ramasser mon arme dans le cadavre de la brune quand je sens un choc violent sur mon crâne. Heureusement pas assez m'assomer même si mon champs de vision n'est plus très clair. Je me retourne et voit 15 nouveaux arrivants. Pas la peine de récupérer mon arme. Je dois fuir à toute vitesse.

Cours, cours, tu dois courir, courir pour ta vie, cours.
Je me retourne, ils me rattrapent, mon coeur me fait mal. Je ne contrôle plus ma respiration. Une lumière blanche m'aveugle; ils n'ont plus qu'à me cueillir, mes jambes se dérobent sous le poids de la fatigue, c'est fini.

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Je cours à travers les couloirs à la recherche de la pièce de ma mère. Je dois chercher pendant une éternité je crois! L'heure tourne sur ma montre. Il est 15h quand finalement j'aperçois la porte. Je sais que c'est celle-là. Elle sent le gâteau au chocolat comme elle le faisait, je ne toque même pas avant d'entrer. La pièce dans laquelle je me trouve est le salon de la maison où nous avons vécu avant la disparition de papa et de ma soeur.
-Maman!
D'abord surprise elle pousse un cris. Mais sans jamais lâcher son plat.
-Simon.
Finit-elle par dire comme pour le réprimander.
-Qu'est-ce que tu fais ici?
-J'ai besoin de ton aide.
-Mon aide ? Pourquoi ?
Elle dépose le gâteau au chocolat encore chaud sur la table basse du salon.
-Assieds-toi.
Dit-elle en me désignant le fauteuil en face de la table. Celui de jadis mon père.
-C'est à propos de la chasse.
Maman semble ennuyer. C'est avec un long soupir qu'elle me dit.
-Oh Simon. Pourquoi viens-tu troubler mon repos éternel avec ça ? Pour moi c'est finis depuis bien longtemps et tu devrais faire de même.
-Maman, s'il te plait écoute moi, c'est pour la sécurité de l'humanité toute entière que je suis là !
-Tu étagères Simon.
-Mais non! la preuve que c'est important, pour arriver jusque ici je me suis associé à un ange et un démon !
Maman laissa son air blasé de coter pour enfin m'écouter.
-Pardon?
-Oui je me suis retrouvé à bosser avec un ange mais c'est pas le plus important. Tout au long des missions que nous avons fait, les monstres nous parlaient du jour où la guerre commencerait. La guerre entre les clans.
-Simon, tu sais tout comme moi qu'il a des guerres de clans partout.
-Oui mais là ça s'étend sur tout les U.S.A. et peut-être même sur les autres continents.
Maman ne dit plus rien pendant quelques instant avant de se lever en disant.
-Je savais que ce jour viendrait... Mais j'espérais que tu n'y sois pas mêler. Elle alla dans la bibliothèque chercher un vieil ouvrage qu'elle ouvrage en grand sur la table. Elle commença à raconter.