En filature

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Je suis entrain de suivre l'humain. Simon Swond. La trentaine, cheveux blonds, un mètre quattre-vingt, yeux verts, capricorne.
J'ai passé ces dernières 12h à chercher un maximum d'information sur le chasseur, de manière à aider Thomas quand ce sera à son tour de jouer.
Simon est devenu chasseur quand il avait 10ans, sa soeur et son père s'étaient fait attaqués par des vampires. Sa mère, fille de chasseurs, repris l'entreprise familiale. Depuis ce jour, Simon et sa mère vivaient sur la route, à chasser les différents monstres sur leur route. Jusqu'au jour où un démon de Thomas avait pris possession du corps de la veuve. Simon n'avait que 20 ans quand il a poignardé sa mère. Maintenant, il est sur la piste de Thomas, et pour ça, il tue tout ses protégés.

Simon conduit une toyota bleue foncée avec des signes anti-démons sur le coffre, ce qui la rend assez facile à repérer.
Après l'avoir suivi de la boulangerie, au commissariat en passant par le café du coin, pas du doute il était sur une enquête. Je pris soin de me faire discrète;cacher mes ailes, attacher mes cheveux en queue et séparer ma combinaison en t-shirt et jeans. Avec ma taille, je peux facilement passer pour une adolescente humaine.

Arrivée chez lui, je fis bien attention qu'il n'y ai aucun piège à ange, qui sont supposé être les "gentils". Heureusement (?) il n'y a que des pièges à démons, ceux que je suis supposée supprimer. Simon possède une belle maison en banlieue, ce qui est très rare pour un chasseur étant donné qu'il ne font pas réellement partie du monde. Et doivent souvent bouger.

A la nuit tombée, je m'introduis dans la maison et commence à briser tout les pièges à démons. Simon doit être un parano; il y en a un voir deux, dans chaque pièce de la maison. Heureusement, elle est plus petite qu'elle n'en à l'air.
-C'est tout.
Je murmure. Mais je sais que Thomas m'entend, il n'a pas du se priver de me mettre un mouchard dessus. Le problème avec les démons c'est qu'importe ce que vous pouvez faire pour eux, ils n'auront jamais confiance en vous.
-Bien.
Je me retient pour ne pas sursauter en entendant la voix derrière moi.
Je me permet de demander.
-Que vas-tu faire? Quand les chasseurs entendront parler de la mort de Simon Swond, ils chercheront à le venger.
-C'est pour ça que j'ai tout prévu ma belle: sa mort paraîtra naturelle.
-Tu vas le posseder?
Je réflechit
-Mais il doit sûrement avoir un tatouage anti-possession.
-Mais non je vais pas le posséder petite idiote; je vais, enfin, il va se tirer une balle dans le crâne.
-Je ne te suis pas.
Thomas fit apparaître une bouteille de Whiskey à moitié vide et un verre qui avait semblé en contenir. Il se dirige ensuite vers un meuble,où, Simon avait certainement dû planquer une arme.
Je vois enfin ce que Thomas voulait faire. Il est vrai que d'après mes observations, et celles d'autres démons, Simon n'est pas au top de sa forme pour le moment. Et mettre fin à ses jours après une bouteille de Whiskey, voila le destin de 40% des chasseurs.

Clic-clic
«clic-clic?» quelque chose ne va pas. Je me retourne vers Thomas et vois derrière lui l'homme dont j'avais passé la journée à espionner.
-Tu crois que je ne t'avais pas remarqué au café démon de merde?
Simon, torse nu, ses cheveux blonds en batailles pointait une arme sur moi. Plus précisément le Colt. Seule arme à feu capable de tuer un démon.
Thomas voulu avancer vers l'humain, mais se retrouva bloqué. «le tapis». J'ai merdé. Je n'ai pas regardé en dessous du tapis. Et maintenant, il est bloqué dans un piège, et il l'a bien compris. Thomas me lance un regard noir.
Simon continue.
-C'est toi! Toi qui a envoyé cette saloperie dans ma mère!
Il en a après Thomas. Celui prend cette phrase comme un jeu.
-Et toi le petit Simon. Celui qui s'amuse à tuer mes démons.
-J'espérais enfin tomber sur toi. Pour te faire payer la mort de ma mère.
-Arrête, ça remonte à il y a huit ans.
Je fis un rapide calcul dans ma tête avant de m'exclamer sans m'en rendre compte.
-Vous avez vingt-huit ans? Vous parraissez beaucoup plus vieux!
Thomas me répondit du tac au tac.
-Ta gueule Lapsis.
Avant de reprendre à l'intention de Simon.
-Ecoute, libère moi et on règle ça entre hommes.
-Peut-être que je ne devrais plus attendre avant de te tuer.
Il charge l'arme. Je ne peux pas faire deux bêtises en une soirée. Mon frère ne me le pardonnerais pas. La seconde qui suit passe au ralenti; tandis que Simon appuie sur la gachette, je me retrouve en un battement d'ailes au bord du piège, de ma lame, je le brise et quand la balle est censée se ficher dans la poitrine de Thomas, celui-ci disparaît. La balle va terminer sa course dans une poutre en bois. J'entends un deuxième coup de feu. Quand je relève la tête, je suis prise d'un vertige. Je retire la balle dans mon coeur. Tout devient flou. Je m'évanouï.

Flash-back

-Tu pourrais faire une excellente reine de la mort.
-Merci Thomas. C'est adorable de votre part.
-Ne me remercie pas, je suis juste un bon gentleman. Tu sais pourquoi Lucifer organise ce bal en enfer?
-Non j'en ai aucune idée.
-Notre grand maître veut faire comprendre à l'ensemble de ses sujets que tu n'es pas un sal ange, mais bien une de s notres. Et aussi montrer qu'étant donné que vous êtes de même sang, qu'ils te considérer comme un princesse des enfers. Non pas l'égale de Lucifer, car il n'a pas d'égal. Mais que le premier qui osera essayer de te faire quoi que ce soit, se verra aussitôt convier à être torturé par Lucifer en personne.
-Oh je vois et vous dans tout ça?
-Moi je t'emmène au bal sur ordre de Lucifer...c'est pas une question qu'il m'a posé, mais une obligation.
-Pourquoi un bal Thomas?
-Maître Lucifer, bien que detestant les humains, peut admettre, que cela emerveille une petite fille comme toi.
-C'est pour moi alors?
-En quelques sorte. Et puis Lucifer, dans ce moment de guerre, voulait fêter l'évenement. Mais n'y prend pas trop goût. Ce sera surement la seule.
-Je sais Thomas...mais c'est si différent des coutumes de l'enfer...
-Il y aura des tas de gens à torturer tout au long de la soirée.
Je souris.
-Ça y ressemble dejà plus.
Thomas me tend une rose rouge puis son bras. Allons-y. Ah et par pitié ma belle, arrête de me vouvoyer.
Je me saisis de la rose de la main gauche et le bras de la droite.
-C'est d'accord. Je vais essayer.

Lapsis, ange de l'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant