CHAPITRE 41

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Chapitre 41

Point de vue Ambre :

- Un mois plus tard -.

Je me voyais marcher dans une allée. Les fleurs qui l'encadraient m'étaient familières mais je n'arrivais pas à déterminer où je me trouvais. J'étais pressée, j'avais ce besoin absolu de voir quelque chose. Je relevai la tête et vis la maison du bonheur : ma maison. Celle qui respirait la joie un an auparavant. J'étais inévitablement attirée vers elle. Je m'approchai d'elle et essayai d'ouvrir la porte d'entrée mais celle-ci était fermée. Je me dirigeai au devant de la fenêtre et tentai de distinguer l'intérieur de la maison à travers les carreaux salis par les intempéries. J'aperçus des cartons entassés et rangés avec minutie. L'un d'entre eux attira mon attention. On pouvait y voir écrit en gros au marqueur noir : « FRANCE NE PAS TOUCHER ». J'avais envie et surtout besoin de connaître son contenu. Il fallait coûte que coûte que je le retrouve pour savoir ce qu'il cachait. C'était plus qu'une envie : un devoir.

- Fin -

Je me réveillai en sursaut. J'avais du mal à assimiler tout ce que je venais de « voir ». Il n'y avait pas de doute, c'était bien une sorte de vision. Je n'aimais pas ce terme, il rendait les choses irréelles alors que pourtant, elles n'étaient pas le fruit de la fiction. Je tournai la tête et constatai que je m'étais réveillée quelques minutes avant que mon réveil sonne, ce qui me mit de mauvaise humeur. Je sortis de mon lit le plus lentement que je pus et allai me préparer dans la salle de bains.

*

Après quelques minutes (ou plutôt une heure ) à me préparer, je descendis dans la cuisine pour grignoter un bout avant de partir. Je pris des céréales et m'assis sur l'une des chaises qui trônaient autour de la table. Je réfléchissais au mois qui venait de s'écouler tout en touillant le lait sur lequel flottaient désespérément quelques céréales attendant patiemment d'être mangées. Il ne s'était rien passé de spécial. Je me méfiais toujours de Malia malgré le fait qu'elle ait un comportement tout à fait normal envers nous. C'était instinctif, j'avais beau vouloir lui pardonner ce qu'elle nous avait fait subir, quelque chose m'en empêchait. Je ne cessais de penser à ce que j'avais vu. J'avais passé au peigne fin toutes les affaires de ma mère à l'aide de Scott et Stiles et n'avais jamais vu une seule fois ce carton. Il était donc sans doute caché dans notre ancienne maison. Je devais à tout prix le récupérer. Un bruit sourd m'extirpa de mes pensées : Stiles était en bas des escaliers et se relevait rapidement en espérant certainement que je ne l'ai pas aperçu. Nous nous regardâmes puis partîmes en fou rire.

Point de vue Stiles :

Environ trente minutes plus tard, nous étions montés dans la Jeep. Ambre en avait profité pour me parler de sa nuit tourmentée. Nous cherchions activement une solution pour récupérer ce fameux carton qui pouvait éventuellement faire avancer les recherches.

« Ambre : Comment peut-on aller chercher ce carton ?

Moi : C'est simple ! On n'a qu'à se rendre là-bas, toquer à laporte, leur dire qu'on souhaite rentrer dans cette maison qui est à présent la leur et qu'éventuellement, on va la fouiller de fond en combles, le tout demandé gentiment. C'est sûr, ils ne refuseront pas. Je fis le sourire le plus hypocrite que je pus pour appuyer mes propos.

Elle me regarda de travers.

Ambre : Bon...par contre, est-ce qu'on tient nos amis au courant ?

Moi : Il vaut mieux qu'on aille voir, que l'on tienne ce carton de nos propres mains et qu'on en parle avec eux après.

Ambre : Tu as sans doute raison.

Ambre le mystère de Beacon Hills | Teen WolfWhere stories live. Discover now