Chapitre 23 : C'était Mieux Avant...

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Point de vue de Hadrian :

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Point de vue de Hadrian :

Assis dans la camionnette, je pense à mon passé. Avant. Mes souvenirs sont ce que j'ai de plus précieux, c'est eux qui me font tenir l'horreur de ce monde. C'est ce qui me fait avancer. Il n'y a pas de danger, tout le monde va bien. Plus ou moins.

"Je t'aime ...
- moi aussi..."

Nous nous sommes embrassés. Mon premier baiser, avec elle. Je m'en souviendrai toute ma vie. Ce goût, cette douceur... Ses lèvres s'accordaient parfaitement au miennes. Ooooooooooh mon dieu oui je l'ai aimé comme un dingue.

On a ensuite marchés, main dans la main. On suivait la rue qui menait chez elle. Elle me parla de ce qu'elle envisageait. Elle rêvait de devenir professeur. Je la soutenais, mais nous n'avions que 11 ans !

J'aimais la douceur de sa peau, de sa voix, de ses pensées, elle était si gentille. Un peu timide, réservée. Mais j'aimais vraiment lui parler. Les " je t'aime" qu'elle me disait se comptaient au compte-goutte. Elle me le disait si rarement... Ce qui rendait ses paroles encore plus précieuses. Je sens encore le frisson qui me parcourait quand elle me le disait... Oooooh oui je l'aimais.

Puis on a dû se séparer pour rentrer dans nos maisons respectives.

En chemin, je souriais, seul dans la rue. Je me répétais " je l'aime, elle m'aime, nous sommes ensembles..."Comme d'habitude papa était encore au travail à 22heures, maman était on ne sait où. Mais papy était là. Je lui ai raconté mon... Notre histoire. J'ai tout de suite vu la lueur de bonheur dans ses yeux. Mais son visage était grave. Je lui ai demandé pourquoi, et il m'a expliqué que la guerre qui a éclaté il y a plus d'un an, se rapprochait dangereusement. Il faudrait peut-être partir... Sans elle.

Mais nous ne sommes pas partis. Malheureusement ?

Un jour, un grand fracas m'a réveillé en pleine nuit, j'ai couru dans la maison. Papy murmurait, encore et encore :

" Nous aurions dû partir, nous aurions dû partir..."

Je regarde à la fenêtre et un spectacle horrible se dessina sous mes yeux. Des bâtiments explosaient, brûlaient, s'écroulaient.

La guerre.

J'essaie de voir au bout de la rue. Dès bâtiment brûlaient, mais tenaient encore debout. Je suis descendu, quatre à quatre, sans me préoccuper de papy.

Ce fut la dernière fois que je le vis.

Je courus jusqu'à sa maison. Je rentrais sans me préoccuper du bruit et des coups de feu.

Des hommes étaient à l'intérieur. Je trouvais Kallen dans sa chambre, la prit par la main, puis me figea.

Des voix, en dessous. Un, deux... Plusieurs hommes.
" Lâchez la ! " la voix de son père.
" Aaaaah !" Sa voix. Je la reconnaîtrais entre milles.

Je rois un couteau dans la cuisine et entrait précédentes dans le salon. 3 hommes pointaient le père de Julie, et un autre la portait sur son épaule.

" Pas un geste le mioche !
- lâchez-la ! Maintenant ! Je fus étonné par mon assurance dans ma voix."

Je me suis approché lentement de son père, Em. Il m'agrippa le bras en me faisant jurer que ses filles doivent être en sécurité. J'ai alors juré, à ce mourant, de protéger ses filles.

" Ne bougez pas ! On l'embarque !
- NOOON ! "

Je pris un garde et lui tranchait la gorge, comme dans les films. Je me suis abrité derrière son cadavre. Je les vis commencer à sortir. Le dernier, portant Julie, hurla :

"Si tu tentes quelque chose je fais exploser cette maison !!!"

Alors je vis Kallen. Je ne pouvais pas la condamner pour une autre, sans garantie de réussite. J'avais un choix à faire. Je devais choisir entre sauver nos deux vies, le choix logique. Ou tenter de sauver une autre, mettant nos trois vies en péril, le choix du cœur. Alors j'ai fait un choix. 

Celui de la logique.

Je commis l'erreur de croiser le regard de Julie. Un regard emplis de fureur, de haine et de mépris. Un regard qui me hanta, jour et nuit.

Et qui me hante encore...

Je réfléchis. Il me faut plus d'infos. Si elle est encore en vie... Elle est avec les terroristes ? Le Général dit qu'elle les a rejoints. Une ruse ? Pourquoi ? Si elle est avec eux, je préférais les rejoindre que la combattre ! Le Général serait perdant, je pourrais révéler des informations. Pourquoi avoir cédé, voire m'avoir donné une piste ?

Il veut que je la retrouve. Mais qu'a- t-il à gagner ?

Je regarde le paysage défiler. Il cherchait clairement à me manipuler. Pourquoi ?

Je fais le bilan de notre situation.

J'ai acquis une renommée dans la coalition en tant que Lucifer. Je pourrais m'en servir. J'ai demandé au groupe de m'appeler ainsi. Toujours, pour que en public ils ne commettent pas d'erreurs. Nous somme à mi-chemin de notre objectif, la Géorgie, d'où on se séparera pour aller dans les pays éloignés de cette maudite guerre.

Le fait d'être appelé Lucifer fait partie d'une stratégie de manipulation de masse. Les gens qui me rencontrent gardent le souvenir d'un homme qui est masqué, et que d'autres suivent. Les hommes sont tous superstitieux de nature, un homme appelé Lucifer renforcera cette impression. Il me faudra faire des miracles. Plus je serais convaincant, plus les gens me suivront. Et le nombre c'est le pouvoir. J'ai besoin de personnes pour devenir plus puissant, quand je serais suffisamment puissant, je pourrais retourner ciel et terre pour la retrouver. Je devrais les équiper quand même. J'aurais besoin d'un arsenal, d'une puissance de feu telle que je pourrai faire pression sur un camp, au cas où je n'obtiendrais pas ce que je veux.

Je me mets une gifle mentale. Je suis qu'un homme. Jamais je ne ferais cela. On n'est pas dans un film à l'eau de rose ou "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes"...

Mais on va se battre. On aura ce qu'on veut. Nous avons déjà tué... c'est déconcertant à quel point c'est facile. Je me suis surpris à sourire au moment de mettre à mort. A triompher de la mort, en la donnant à l'autre, pour sauver sa vie.

Le Hawk se pose, secouant ses passagers. La grande porte s'ouvre, laissant l'air chaud et le sable s'engouffrer. Les membres de mon groupent se couvrent aussitôt. Je ne bronche pas, mon masque me protège. J'écarquille les yeux devant l'enfer qui se dévoile devant nous. La ville semble devenue un bunker gigantesque, on voit des troupes postés à chaque angle de rue, chaque point stratégique. La ville semble imprenable. Tiens ? Non, il y a des défauts dans cette défense. Je le vois à une plaque d'égout, qui se referme lentement après m'avoir envoyé un rayon de soleil réfléchis par ses jumelles. On me surveille. Et ce n'est pas la Coalition. Depuis quand les terroristes utilisent les égouts sans que les soldats les voient ? Cela signifie une attaque imminente... on doit fuir, rapidement. Je me tourne pour en faire part aux autres. Puis je me souviens de ma raison ici. Karl. Et merde. Je hurle aux autre de me suivre et me rue dans l'hôpital.

" Il est parti il y a quelques instants "

Merde t'es passé ou toi ??

Je vois une activité anormale dans le bar d'en face. J'y pénètre pour y voir le beau bordel signé " Karl Drosky "

Je le plaque au sol, on n'a pas le temps pour des enfantillages. On doit fuir d'ici.

Je veux vivre. Avant tout. Non, pas tout. Je veux la retrouver. Je la retrouverai... le reste importe peu. Je n'ai pas oublié. Je ne l'ai pas oubliée...

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