Chapitre 21 : sommeil profond

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Point de vue de Karl

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Point de vue de Karl

Quelle est cette chose pour buter mes nouveaux amis ?

J'ai décidé durant cet instant passé sous une table que ce bordel était une erreur de la nature. J'enchaine les pas dans un long corridor aussi sombre qu'un trou de... un trou. Putain !

J'accélère le rythme pour apercevoir à un tournant encore une de ces bestioles errant avec mollesse. Elle ne me voit pas. Attendez, serait-elle en train de se diriger vers moi ?

Je regarde à sa droite et vois mon reflet. Dans une vitre. A côté du monstre qui est en fait lui aussi reflété dans cette vitre donnant vue sur un immense hangar remplit de tanks, avions et autres véhicules du genre. Le "truc" est en fait derrière moi et commence à se poser sur ses sept pattes et accélère.

Ok, je n'ai plus que deux solutions : me balancer au travers de la vitre ou bien faire face à l'assaillant. Je suis pas complètement con ! Je vais donc foncer vers la vitre pour tomber dans le gigantesque hangar et me rattraper audacieusement sur mes jambes d'athlète. La course s'enclenche. L'objectif est à une trentaine de mètres et le monstre à une dizaine de mètres derrière moi. Des images défilent, celles d'une femme et d'un homme m'admirant. Ce sont mes parents. Pourquoi je pense à eux ?

Tout simplement parce que j'avais oublié que ces putains de vitres étaient solides comme du béton armé et que par conséquent je m'éclate violemment le nez contre celle-ci, me faisant retomber sur mon cul, juste devant l'autre tête de fion. Celui-ci me soulève d'une traite et me relance contre la vitre. Une fois lourdement retombé de façon totalement grotesque, je le regarde encore une fois avant que celle ci ne me prenne le crâne de son bras démesuré et visqueux pour l'écraser contre le sol. Je ne peux strictement rien faire. Je me débat mais sa main velue appuie d'une force digne d'Hercule. Je gémit follement puis saisis son bras pour tenter de le repousser ou de le briser... rien à faire, je souffre trop. Je n'arrive plus à respirer. Soudain, son bras s'écarte de ma figure pour laisser place à un énorme pique sortant de son ventre qui pointe vers le mien. Le pieux organique me perce, me laissant figé par terre.

Une poussée d'adrénaline s'empare alors de mon corps.

Je ressens tous mes organes et l'individu externe qui s'est introduit dans mon anatomie.

Cet intrus doit être éliminé. De mes deux mains je chope l'arme et la retire délicatement. Le monstre s'énerve, j'en profite pour lui arracher d'un coup sec le membre fatal puis lui refoutre dans la gueule pour qu'il se dégonfle comme une couille fraîchement coupée !

Bon il faut aussi que je me soigne car je perds un peu mon sang, ça gicle même à grand rythme... Je n'ai brusquement plus de force... je comprends qu'il est trop tard.

Une main se pose lentement sur mon front. Je me réveille. Que c'est-il passé ? C'est une infirmière à forte poitrine qui m'observe d'un regard doux et tendre. Je lui étire un sourire en guise de remerciement.

"- Comment vous sentez-vous ? Me demande-t-elle gentiment.

- Très bien, merci. Où suis-je ?

- À l'hopital de Klamath Monsieur.

- PARDON ?! Mais on est pas dans le porte-avion ? Où est Hadrian ? C'est quoi Klamath ?

- Détendez-vous. Nous avons été prévenus : Monsieur Treon arrivera dans peu de temps.

- Depuis combien de temps suis-je ici ?

- Deux jours Monsieur. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez reprendre votre vie de soldat comme avant.

- Je suis soldat moi ?

- C'est le choc Monsieur. Votre état s'arrangera dans peu de temps.

Puis elle quitte la pièce, me laissant seul dans un lit d'hôpital. Je dois voir Hadrian tout de suite. Je retire les câbles collés contre ma poitrine, écarte la machine émettant des rayons bleus sur mon crâne puis me relève. J'ai terriblement mal au ventre. Je sors de la pièce puis débarque dans un long couloir parcouru d'une longue baie vitrée offrant une vue d'ensemble sur la ville. Deux infirmières passent en discutant, des ustensiles à la main. Elles me saluent poliment puis continuent leur chemin vers un ascenseur. Je les suis instinctivement puis descends avec elles. Une fois au rez de chaussée, je fonce à l'accueil puis m'adresse à la dame :
"- Bonjour ! Je voudrais savoir si vous sauriez où serait Monsieur Treon ?

- Monsieur Treon ? Vous voulez dore lucifer ? Etrange pseudonyme... Il arrivera... laissez-moi vérifier. Ah ! Dans une demi-heure Monsieur. Vous pouvez patienter sur les bancs si vous le souhaitez.

Et merde ! En plus je ne peux pas sortir sapé comme ça !

Je ne dois pas attendre. Je sors de l'hôpital puis débarque dans la rue en petite tenue. Il ne fait heureusement pas froid mais j'ai quand même le cul à l'air !

Hadrian doit traîner dans un bar à la recherche de repos. Je m'approche d'un petit bâtiment nommé " The Riky's drunker ".

J'y pénètre en poussant la porte de bois puis me rends compte que les clients n'ont pas l'air très chaleureux. Hadrian n'est pas là et un band de beaufs me mate sur un air curieux. L'un d'entre eux, assis dans le fond de la salle équipé d'un beau t-shirt KSU's (une marque très répandue dans le monde de l'américain moyen) et d'une clope à énergie s'écrit : "C'est quoi ça ?

- Ça ? Lui répondis-je vexé. Ça c'est Karl Droski et t'as pas intérêt à me les briser, alors retourne bouffer des steaks synthétiques si tu veux pas que je te foute la tête dans le cul. Tu seras pas plus moche.

- Pardon ? C'est à moi que tu t'adresses ? Tu me prendrais pas un peu pour un con sur les bords ?

- Sur les bords je ne sais pas mais au milieu c'est certain !

J'ai dis une connerie. Il fallait pas faire le malin dans cet accoutrement. Le gros merdeux se lève avec sa clique de bouffeurs de pilules protéinées et je suis aussi sur les nerfs. C'est à ce moment qu'intervient le petit diffuseur d'adrénaline.

Le provoqué lève la main sur moi, j'en profite pour lui choper le bras et l'entraîner contre le sol. Il résiste ce conard ! Bon on utilise les grands moyens. Je tourne le bras légèrement trop fort. L'articulation se brise et je lui retourne le coude. Il hurle à la mort. Je suis trop pris dans mon élan. La victime gémit de douleur, pleure de désespoir. J'attrape sa tignasse verte, le soulève et lui cale un coup de boule. Il retombe par terre, le nez pissant de sang. Quand je m'apprête à lui remette un coup de poing, un malheureux prend la défense de l'autre enculé en me retenant le bras. Je le tire puis l'envois balader contre le mur d'en face. Il se fracasse puis rebondit salement. Je lui attrape l'encolure puis cogne à multiples reprises sa gueule contre la paroie jusqu'à la repeindre.

Mon crime est vite stoppé par un groupe d'hommes armés qui me neutralisent en quelques mouvement. Le fusil braqué sur le crâne, je ne peux rien faire. Je ne peux pas regarder l'homme qui me maitrise car j'ai la tête collée contre le parquet. Celui-ci me demande d'une voix familière : "Karl ? Karl Droski c'est bien toi ?"

Hadrian débarque, accompagné de son équipe dans le bar. Le flic appelle : "viens voir, Lucifer !"

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