Chapitre 16 : Traître !

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Point de vue de Hadrian :

Tout se passait à la perfection... Ou presque.

J'ai vraiment paniqué lorsque le Mech a débarqué sur la plage. J'ai cru qu'ils avaient décidé de nous abattre ... je devais rester impassible, et j'ai paniqué. Mon corps était tendu comme un arc lorsque le médecin a approchés ses sales pattes de la Coalition d'elle ... il prenait soin d'elle comme un chien ! S'il n'était pas sa seule chance de survie, il serait déjà aux quatre coins du globe !

J'ai réussi de justesse de pas me jeter sur sa petite face de rat, pas sans peine. A tous les coups Andrew l'a remarqué.

En vérité, je n'y avais même pas cru lorsque j'ai accepté d'aller dans la gueule du loup. Je pensais qu'ils allaient refuser, protester. L'idée était de fixer la barre haute. Très haute. Comme cela, lorsqu'ils refuseraient, j'accepterai de baisser mes exigences, un peu. Je paraitrais généreux, et j'obtiendrais quand même beaucoup plus que ce que j'aurais eu autrement. En leur faisant une concession, en cédant, ils se sentent obligés de faire de même. Et ils m'offrent plus. Je suis gagnant.

Mais je pensais qu'ils refuseraient quand même plus de choses. En vérité je ne voulais que des soins pour Kallen.

Par contre, maintenant que je suis face à ce gars qui a surement plus de médailles que d'années, je me dis que j'ai fait une connerie... Comme pour confirmation Karl me dit que Kiddy manque à l'appel. Il part le chercher. Le plan ne se passe vraiment pas comme prévu... mais je ne dois rien en laisser paraitre. Je suis censé devenir « l'homme de la situation ». Ne montrer aucune hésitation, aucun doute.

Je me redresse imperceptiblement, chasse la peur de ma voix, dis a mes genoux tremblotants d'aller voir ailleurs si j'y suis, me crampe sur mes positions et me prépare à l'impossible. Faire plier un général au moins deux fois plus vieux que moi, si ce n'est trois.

« Je n'ai reçu qu'une partie du marché : où est le reste ?

- Vous aurez ce que vous désirez en temps et en heure. Whisky ?

- Je ne bois pas pendant les affaires.

- Professionnel ? C'est tout à votre honneur.

- Et notre transport ? Nos véhicules auront été volés avant la nuit. Alors comment sommes-nous censé faire ? »

Je vais tenter de le faire sentir coupable pour qu'il cède.

« Ne vous inquiétez pas : un Hawk vous déposera à notre base au nord de la Palestine.

- Pourquoi ne pas nous déposer à Paris directement ?

- 1 nous n'en avons pas le droit 2 vous êtes tenus de rester sous notre territoire tant que vous êtes avec mon armée.

- En fait vous ne voulez pas nous aider.

- Si. Mais à notre manière.

- Y compris si elle ne nous plait pas ?

- Y compris si elle ne vous plait pas. »

Je réfléchis à ses paroles pendant un court moment. Très court moment. En fait je n'en ai pas le temps.

C'est à peu près à ce moment que ça a dérapé...

Le général a reçu un message écrit. Il l'a lu par reflexe mais je le vit se raidir et Andrew aussi. Puis Andrew commit une erreur : celle de me regarder avec colère.

J'entendis le déclic d'une balle qui entre dans la chambre d'un pistolet.

C'est plus qu'il m'en faut pour me redresser et leur lancer la chaise sur laquelle j'étais assis à la tronche. Je me retourne et commence le plus beau sprint de ma vie quand je vis que les autres avaient compris et couraient vers la sortie. J'entendis un coups de feu et vit la balle se loger dans le mur, a quelques centimètres de ma tête. Putain ils ne rigolent pas !

Je passe la porte et enclenche le système de portes de confinement, que j'avais remarqué en entrant, pour gagner du temps. On est dans la meeeeerrrde ...

Alors, comme d'hab, on se met à courir. Mais pour aller où ? C'est en courant dans les couloirs de ce labyrinthe en 3 dimensions fait de couloirs, de tuyaux, et autres, que je suis rentré dans Karl, qui fuyait aussi, puis il m'interroge :

« - Qu'est-ce qui se passe bordel ?

- C'est une longue histoire. Fuyons ! »


On rebrousse chemin pour éviter les gardes de son côté. On a besoin d'armes, et de retrouver Kallen. Alors j'imagine que les armes et munitions se trouvent ... ben j'en sais rien en fait. Alors je décide de faire entrer les gars et Jane dans les conduites d'aérations. Je leur dis de ne surtout pas bouger ni faire de bruit.

Ils seront trouvés mais je peux gagner du temps.

Je pars avec Karl. A deux on sera moins facilement retrouvés. On erre dans les couloirs en rebroussant chemin tant de fois à cause des gardes que je fini par me perdre. Mais Karl me guide, comme sachant par où l'on doit passer. A croire qu'il connaît le navire. Je me pose des questions à son sujet, mais je dois admettre que ce n'est pas le bon moment.

Il finit par me faire entrer dans un entrepôt. Il n'y a que des caisses. Je me demande si il a l'intention de me buter. Etonnamment je ne peux m'empêcher de calculer que mes chances de survie son minime face à lui. S'il décide de m'éliminer pour ses raisons, je suis mal.

Mais il défonce une caisse en me faisant sursauter et m'envoie une arme qui ressemble à une mitraillette. On décide qu'il est inutile de donner des armes aux autres car ils deviendraient des cibles à exécuter, alors que s'ils sont désarmés, ils seront sans doute faits prisonniers.

On se sépare pour aller chercher Kallen. Je me dirige vers l'arrière du navire tandis que Karl se dirige vers le pont. L'avant est qu'un énorme hangar pour leurs Mechs. 


Heroes At War Demons Not So FarWhere stories live. Discover now