Chapitre 2 : Pris au piège !

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Il y a 2 jours, nous avons voulu traverser le Nil, quasiment asséché

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Il y a 2 jours, nous avons voulu traverser le Nil, quasiment asséché. Mais il restait impraticable. Arrivé au Qasr al-Nil, nous avons décidé de le franchir, malgré les silhouettes sur celle-ci. Nous avons entrepris de rester discrets, mais Sam a trébuché et nous a fait remarquer. Nous n'avons pas eu le choix. Nous nous sommes jeté sur eux, et avons engagés le combat. Au corps à corps, nous avions l'avantage des armes, mais ils avaient le nombre. Lorsque que Sam se fit mitrailler, puis Lise, nous avons voulu nous enfuir. Nous avons traversé en courant pour notre vie. De l'autre côté, les terroristes n'ont pas eu le temps de comprendre. Je décapitai le premier avec ma hache de secours tandis que Nico poignardait le second. Nous avons récupéré un sniper que j'ai confié à Kallen, un fusil P90 pour Jake et une mitraillette SCAR pour moi. Un Glock pour David. Nico garda son arc(multimédia). Nous avons courus comme des dératés pour trouver un abri. Un immeuble simple, mais qui tenait debout fit l'affaire. Poussiéreux, un quart dutoit avait été explosé. Le sable avait envahi les étages par les fenêtresbrisées. Cet immeuble jaunâtre d'apparence peu attirante permettrait, je l'espérais,d'écarter des visiteurs indésirables...

Nous sommes montés au sommet, vers le 29èmeétage. Alors j'ai réparti les taches :

« Kallen tu check les immeubles aux alentours pour d'éventuels snipers. Jake et Nico, barricadez l'entrée principale. David tu t'occuperas avec moi de l'escalier de secours ! »

On s'est dépêché, on a utilisé tous ce qui nous tombait sous la main. Des planches, des morceaux de béton, des barres de métal. En fouillant dans la salle de bains j'ai trouvé un kit de premiers soins. J'ai filé vers le salon et l'ai mis en évidence, au cas où on en aurait besoin. Puis j'ai rejoint Kallen une fois les barricades terminées à l'étage d'au-dessus.

Elle s'est tourné vers moi et m'a annoncé : « tout est désert » à mon plus grand soulagement. Alors on est redescendus dans le salon ou chacun d'entre nous a pu manger un morceau. Durant ce repas sommaire, personne n'eut la force d'évoquer la situation périlleuse dans laquelle nous étions. Nous avons décidé malgré le besoin de rester discret de faire un feu de camp. La formation de Scout de Kallen nous permit de nous réchauffer. Qui aurait cru que ces connaissances détermineraient notre sort ? Nico prit le premier tour de garde. Je me suis endormi dans un sommeil sans rêves... 

Mais d'un coup, tout le monde s'est réveillé. Des gens criaient et riaient dans la rue et ils ne devaient pas être très loin. Personne ne put retrouver le sommeil. Kallen s'est blottie contre moi. Je lui caressais la tête de ma main mécanique qui aurait pu lui broyer le crane, tout en pensant : « Elle est si fragile... pourquoi doit-elle endurer tout cela ? Je voudrais leur trouver un abri, loin d'ici, ou chacun d'eux pourrait vivre en sécurité. » Je veillais sur elle lorsqu'elle finit par se rendormir. Je regardais Nico et lui fit signe que je montais la garde, qu'il aille se reposer, ce qu'il fit en me remerciant. Cette pause dans la traversée du Caire nous faisait du bien. Puis...

J'entendis des bruits de pas qu'on tente de camoufler. Je réveillai silencieusement les autres et nous nous sommes préparés à un éventuel assaut. C'est a ce moment, ou je commençais à douter de ce que j'avais entendu que la barricade explosa !  

Une rafale tirée des escaliers nous força à nous cacher. J'entrevis une silhouette énorme, avec un masque à gaz dont les yeux brillaient dans la semi-obscurité. Il devait faire 2m10 ! Il était musclé, et accompagné d'une dizaine d'hommes armés de fusils à pompes ou d'AK-57. Ils tirèrent en rafale a plusieurs reprise en investissant le bâtiment. Je me dissimulais dans l'ombre tandis qu'un terroriste cagoulé passait à ma hauteur. Je pris mon couteau de combat et lui sautait dessus. Tandis que je lui perçais le cœur à plusieurs reprises dans un accès de rage, de l'autre main je lui pris sa grenade. Je la lançais après l'avoir dégoupillée immédiatement. Ce fut la première explosion. Plusieurs terroristes avaient été tués dans l'explosion. Mais le « Boss » restait debout, et avec son énorme fusil à pompe continuait à nous mener la vie dure. A travers ce bruit j'entendais des renforts arriver, je me suis tourné vers Nico pour le prévenir, mais à ce moment il se fit éjecter de l'immeuble par un coup de fusil à pompe qui l'atteignit en pleine poitrine.

« NICO !!!!!! »

Il me regarda l'air un peu étonné, avant de sombrer. Je me tournais vers l'enculé qui l'avait buté et me préparais à le faire souffrir ! Je pris ma SCAR au sol et lui envoyait une rafale. J'entendis une balle ricocher sur du métal. Attendez, ricocher ?? Putain ! Je jette un coup d'œil furtif et entraperçois son armure faite des plaques de métal (multimédia). Ben si avec ça on n'était pas dans la merde ...

Je vis une grenade lancée dans ma direction, je la pris et la re-balançai direct. J'entendis une explosion suivie de cris de douleur. Je rechargeais au moment ou un homme de main me vois et me braque son AK vers moi. Je mis mes mains devant moi lorsque le coup de feu retentit. Je vis à ma gauche et vis Kallen avec son sniper encore fumant. Je hochai la tête. Il restait cet enfoiré. Je pris le grenade du corps sans vie et la lança dans la direction de la brute. L'explosion retentit, mais au moment où je levais la tête, il tira dans ma direction. Putain il est invincible ou quoi ?? Je tirais en rafale pour me couvrir tandis que je reculais dans le salon, plus facile à défendre. Je pris le Glock sur un des cadavres et le rangeais dans mon holster. Je vis une des poutres qui était déjà affaiblie et en profitai pour prendre une corde. Je l'enroulais autour de la poutre et ordonnai aux autres de l'attirer. Au moment où il passa, je tirai sur la corde comme une brute et la poutre, fixée que d'un côté, bascula et l'écrasa contre le mur avec un bruit peu ragoutant. Le silence qui s'ensuivit ne me trompa pas. Les renforts arrivaient.

Fin du flashback

Je revins à moi, sur le toit, au moment où Kallen se raidit. J'entends comme elle qu'on discute en dessous de nous. Je vérifie la barricade et m'attend à avoir des visiteurs indésirables. Je tends une corde au niveau des pieds, prend le fusil à pompe met le sac entre Kallen et la porte, en espérant la protéger. Je m'assois braque mon fusil vers la porte.

Je m'appelle Hadrian Treon. Je suis un survivant. Enfin plus pour très longtemps. Je vis dans les ruines de l'Egypte, mais mes parents étaient britanniques. On va manquer de Vivres, on est traqués, et on ne peut pas s'enfuir de cet enfer. Mais on va se battre ! Je jure qu'on se battra jusqu'à la fin ! 

Je suis prêt. Je vois que quelqu'un tente de forcer la porte vise et ...

La porte cède, un gars s'étale de tout son long, mais il ne ressemble pas à un terroriste. Il a le visage carré, une barbe, les cheveux bruns, les yeux vert et marron, dans la trentaine. Il porte un imper en cuir vert, un peu déchiré. Sa capuche grise est rabattue, par-dessus sa casquette verte. Il a une écharpe bleue a point blancs. Un sac à dos marron. Je vois la machette du gars qui a tenté de me tuer plus tot dans l'immeuble dans sa main, je me raidis et m'apprête à tirer. A ce moment, il prononce :

« Bonjour Monsieur ! »

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Qui est cet étranger ? que fait il ici ?

Hadrian va-t-il le tuer ?

La suite au prochain épisode !

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