Chapitre 40

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Cette chanson faisait ressortir toute la tristesse que je gardais cacher au fond de mon cœur. Je ne ressemblais plus à rien. J'avais du mascara jusqu'au coup, mon fond de teint commençait à s'effacer et mes marques cacher refaisait surface. Je ne peux pas rester comme cela ! Heureusement pour moi, j'ai ma trousse a maquillage dans mon sac à main. Je me dirige donc vers les toilettes lorsque la sonnerie retentit. Ma professeur d'anglais sort de sa salle qui se trouve juste à coter des toilettes. Elle aperçoit ma triste mine et essaye de me parler.

Madame Fisher : " X, pouvez-vous venir un instant ? "

Moi : " Je dois aller au toilette "

Madame Fisher : " Les toilettes peuvent attendre. Venez ! "

Elle insista tellement que je ne pus me résoudre à refuser. J'entrais donc dans sa salle. Elle me fit un long discourt comme quoi si j'avais des problèmes, il fallait que j'en parle à quelqu'un, que l'assistante était à la disposition de chacun. Je lui répondis ; avec un énorme sourire faux coller sur mon visage ; que je n'avais pas de problème mais que j'avais une poussière dans l'œil et qu'il me brûlait. Un mensonge de plus, un.
Elle ne me crut pas et elle ajouta qu'elle avait déjà eu une poussière et que dans ses cas-là on pleurait que d'un œil, ce qui était totalement vrai. Du coup je trouvai une excuse bidon qui pourrait passer parfaitement, l'excuse que toute fille a déjà sortie quand on pleurait, une excuse qui n'était pas vraiment une, Les problèmes de couples. Je sortis donc qu'il y avait eu une dispute et que je n'aimais pas me disputer avec. Je me fis passer par une personne follement amoureuse et fragile alors que je ne l'étais pas. Je parle de fragile bien-sûr. Elle posa une main sur mon épaule pour signe de compassion et m'expliqua que les disputes étaient toujours présentes dans un couple mais que si elles étaient trop fréquentes il faillait peut-être penser à la rupture car l'amour peut détruire deux personnes. Elle expliqua qu'elle savait de quoi elle parlait vue qu'elle divorçait. Elle qui parlait toujours du grand amour, du vrai, allait divorcer. Le couple parfait que toutes les filles prenaient pour exemple allait se déformer. Cette nouvelle me choqua. Elle m'annonça cela avec un sourire, mais je reconnu qu'il était comme mes sourires, faux. A ce moment-là, je reçus un appel. C'était Brian.

Moi : " Excusez-moi mais je dois y aller. J'espère que le divorce ne sera pas trop dur. "

Madame Fisher : " Ne t'inquiète pas, si jamais tu veux parler de quelque chose tu peux venir n'importe quand ! "

Moi : " Merci madame. "

Je sortis donc de la salle et je me dépêchai de me rendre au toilette. Je décrochais mon téléphone.

Moi : " Allô ! "

Brian : " Tu es où ? "

Moi : " Au toilette, et toi ? "

Brian : " Devant la salle 207 "

Moi : " Ok, attend moi là j'arrive dans 10 minutes ! "

Je raccrochai et je sortis ma trousse a maquillage. Je commençai par me démaquiller, histoire d'enlever tout se mascara qui avait couler. Puis, histoire de faire vite, je me remis juste un peu de fond de teint et du mascara. Juste avant de partir, je m'aspergeai de mon parfum. C'était un parfum naturel a la fraise. Ce petit goût fruité et sucré que jamais bien. D'ailleurs je n'étais pas la seule, Brian, lui aussi aimait mon parfum, dès la première fois il m'avait fait la remarque.

Bon il faut que je le rejoigne là. Je sors donc des toilettes et monte les escaliers pour le rejoindre. Arrivée devant la salle, j'aperçus Brian, mais il n'était pas seul. Il était accompagné d'une fille de mon âge à peu près, grande aux yeux bleus. Cette fille était une belle blondasse. Elle discutait avec Brian, ils avaient l'air proche. Le sourire que j'avais en montant était en train de s'effacer. Il disparut d'un coup lorsqu'elle embrasse Brian. Ce fut une énorme déception et je lâchai un cahier que je portais. Je le ramassai et partis en courant. Brian essaya de me rattraper mais en vain, je n'avais pas envie de lui parler.

Cette journée qui avait si bien commencer venait de mal se terminer. Je fini ma journée sans rien ne dire à personne. Pas un mot ne sortit de ma bouche et encore moins quand je vis Brian devant ma salle de français. Je passais devant lui sans rien lui dire, pourtant il essaya de me parler.

Brian : " X, parle-moi s'il te plaît ! Viens on va s'expliquer. "

Je le regardai dans les yeux, et ne le suivis pas. Son regard était rempli de regret. Le mien était remplis de tristesse. Je ressentais cela comme une trahison. Et vue que je m'étais livrer à lui je fus vraiment insultée.

L'histoire De L'Ado XOù les histoires vivent. Découvrez maintenant