Chapitre 34

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Le médecin est parti avec l'homme de la sécurité et il n'est toujours pas revenu. Je ne sais toujours pas qu'est-ce qu'il a pu se passer ce soir-là pour que je fasse un arrêt. Peux être que j'avais tellement envie de restée avec M que mon corps a essayé le tout pour le tout. Je ne sais vraiment pas du tout.

Après à peu près 3h, le médecin refit surface dans ma chambre, accompagnée de deux policiers. Le médecin me laissa seule avec les deux officiers.

Moi : " Je n'ai pourtant rien fait de mal, pourquoi êtes-vous ici ? "

Le policier : " Vous devriez vous assoir ! "

Le policier m'expliqua toute l'histoire. Il m'expliqua que ma mère avait essayer de me tuer et qu'elle avait failli y arriver d'où l'arrêt cardiaque. Vous vous imaginez ? Ma propre mère. Celle qui m'avait mise au monde avait décider de mettre fin à ma vie ! J'étais choquée et abasourdi sur ceux que je venais d'apprendre.
Puis j'eus des souvenirs. Des souvenirs affreux de mon enfance. Je me rappelai des moments où elle m'avait laissé sur le trottoir très loin de la maison, de vastes souvenirs d'elle au-dessus de moi, la nuit avec un oreiller. Tous ses souvenirs qui me prouvais que ma mère ne m'avait jamais voulu et qu'elle voulait ne plus m'avoir. Mais qu'avais-je pu bien lui faire ? Et puis je me suis souvenu de ses mots qu'elle m'avait dits une fois, ses mots qui m'avaient fait utilisée ma lame. "TU AS GÂCHÉE MA VIE"

Puis le policier ajouta que dans ses conditions, je ne pouvais retourner vivre avec ma mère. Il me dit aussi que j'allais surement vivre dans une famille d'accueil, qu'une enquête allait déterminée si mes petites sœurs allaient elles aussi, aller en famille d'accueil et pour finir les services sociaux allaient venir me parler demain. Ma tête me faisait affreusement mal, trop de choses d'un coup. Sans compter que deux policiers étaient postés devant ma porte pour "Ma sécurité". C'était trop pour cette journée, il fallait que je dorme.

Le lendemain matin

Il est 8h du matin, une infirmière est venue me réveillée pour les derniers examens. Elle se présente à moi et me fait la causette pendant les examens. Elle s'appelle Josiane et c'est elle qui s'est occupée de moi depuis mon arrivée à l'hôpital.

Josiane : " On s'est battue pour que tu vives tu sais ? "

Moi : " Vous auriez peut-être dû ne pas vous battre, après tout."

Josiane : " Ne dis pas ça ! "

Moi : " Ma mère à essayer de me tuer, mes petites sœurs ne m'aiment pas. Personne ne veut de moi ! "

Je partis en courant et en pleurant. J'en avais besoin. Libérer toute cette tristesse que j'avais en moi.

Je cours de plus en plus et je vais m'assoir sur un banc qui se trouve devant l'hôpital. Je m'assois, les genoux en avant, tête poser sur mes genoux.
Mes larmes coulent de plus en plus, elles abîment mon visage, font gonflés mes yeux, mais elles soulagent.

" Sèche tes larmes, relève ta tête princesse ! "

Je relève la tête et qui je vois ? C'est Brian !

Moi : " Que fais-tu ici ? " dis-je en essuyant mes larmes.

Brian : " J'étais venue te voir bien-sûr ! "

Il s'assoit à coter de moi me prend la main et me demande de lui expliquer ce qu'il se passe, et de lui dire pourquoi je pleure. J'hésite à lui dire, je le connais, il pourrait paniquer et se barrer, car il est comme moi. Il préfère fuir qu'affronter la vérité. Pas par l'acheter non, pour se préservé.

Moi : " Ma mère ne m'as jamais aimé, et j'en ai eu la preuve hier lorsqu'elle a essayé de me tuer..."

Il me fixa avec des grands yeux. Il ne dit aucun mot et se leva. A ce moment-là, je me disais c'est bon, il va partir. Je baissai donc la tête. Il me tendit sa main et ajouta :

" Allez viens ! "

Je pris sa main et on alla marcher.

Brian : « Explique-moi tout ce qu'il c'est passer. Explique-moi tout ce que tu aurais dû me dire le jour ou ont à casser. Je veux que tu me dises tout. "

Moi : " Je ne sais pas par quoi commencer. Depuis ma naissance. Ma mère me bat..."

Mes larmes montèrent et je ne pus m'empêcher de pleurer. Pleurer de soulagement, car je me confiais enfin à quelqu'un après 17 ans de solitude.

L'histoire De L'Ado XOù les histoires vivent. Découvrez maintenant