Chapitre 37

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Je suivis ma mère sans rien dire. Je n'osais même pas la regarder. J'étais effondrée par le jugement. Je venais de passer une semaine parfaite chez M et maintenant je devais retournée chez ma mère avec la peur qu'elle essaye de nouveau de me tuer. Boule au ventre énorme, j'avais peur de ce qu'il allait se passer une fois avoir franchis la porte de chez moi. Ma mère quant à elle, avait un énorme sourire sadique coller sur son visage ce qui était loin de me rassurer.

Arrivée devant la porte de chez moi, mon cœur s'accéléra de plus en plus... Ma mère ouvrit la porte et me fit signe de rentrée. J'hésite mais rentre quand même.

Ma mère : " Alors comme cela tu as voulu quitter la maison ? Tu as voulu m'attaquer en justice ? "

Moi : " Ce n'est pas moi mais les services sociaux, moi j'ai rien demander " exclamais-je avec une petite voie tout douce.

Ma mère : " File dans ta chambre, je ne veux plus te voir de la journée ! Tu as voulu jouer, on va jouer ! A partir de maintenant tu n'es plus ma fille mais une habitante de la maison ! Tu feras le ménage, le repassage, les vitres, la vaisselle, la lessive, et tout sa avant d'aller à l'école ! "

Moi : " Mais je devrai me lever super tôt ? "

Ma mère : " Tempi pour toi ! Ah et j'allais oublier tu devras rentrer des suites après les cours le soir puisque le midi tu manges à la cantine et surtout tu n'as plus le droit de sortir ! Les sorties culturel, le chant, les amies, tout cela est terminée pour toi ! "

Je ne dis rien mais je fus dégoutée. Connaissant ma mère je savais qu'elle allait faire ce qu'elle avait dit. Je filais donc me réfugiée dans ma chambre quand ma mère ajouta

" J'ai failli oubliée, ton téléphone donne-le moi s'il te plaît ! "

Elle attrapa mon téléphone et l'exposa contre le mur. Mon visage se décomposa. Elle venait d'exploser le téléphone que je m'étais achetée un mois auparavant avec l'argent que j'avais gagnée grâce à mon travail. Je le ramassai en priant qu'il n'avait rien de grave.

Je partis en courant dans ma chambre. Arrivée dedans je m'asseyais sur mon lit en espérant que mon tel se rallume. Je remis la batterie, et appuya de toute mes forces sur le bouton démarrage. La vitre de l'écran était cassée mais le tactile répondais donc tout allait bien. Je le mis à charger puis m'allongea en repensant à ce verdict. Je ne pus m'empêcher de pleurer, pleurer car j'étais obliger de rester chez moi mais aussi pour ma punition une fois chez moi...

Le lendemain matin

" Debout ! Tu as trois heure pour tout faire sinon tu ne pars pas en cour "

Trois heure ? Mais qu'elle heure est-il ? Je pris mon téléphone pour regarder l'heure. Il était 03h 59 du matin. J'habitais pourtant à coter du lycée donc pas besoin de me lever aussitôt ! Ah mais j'avais déjà oublier qu'il faillait que fasse l'esclave. Ménage, lessive, repassage, vitre, vaisselle, et autre. J'étais très fatiguée et j'étais à deux doigts de m'endormir quand je faisais le repassage, ce qui me valus une brûlure a la main droite. Après toute les tâches ménagères, je voulu prendre un petit déjeuner mais ma mère me le refusa.

« Si tu veux manger tu travail ! »

Je partis donc me préparée pour les cours. Vous allez peut-être me dire comment ça les cours on est en août ? Mais j'ai intégré une formation de quatre mois pour ne pas rester sans rien faire. Bon le bon coter c'est que cette formation est rémunérée donc je vais toucher quelques choses. C'est du lundi au vendredi comme l'école et je mange à la cantine le midi. En parlant de manger c'est peut-être mon seul repas que je vais avoir ? Je vais essayer de voler quelques fruits ou fromage au cas où se midi. Vous m'avez entendue ? Je suis en train de dire que je vais volée ? Je suis en train de devenir un bandit.

Il est 7h10 et je suis déjà épuisée alors que je n'ai même pas encore eu cour, sans compter la faim qui commence à se faire savoir. Bon il faudrait peut-être que je me prépare, je sors quand même dans 30 minutes. Je me rends donc dans ma chambre enfiler mes vêtements et me maquiller. J'opte pour un jean noir, un débardeur noir, et mes baskets blanches Adidas. Pour le maquillage, un léger fond de teint pour unifié mon teint, un peu de mascara et un rouge à lèvre rosée. Il est 7h40 je pars donc de chez moi. 7h50, je suis arrivée devant l'école ou je fais ma formation.

Surprise ! Qui vois-je ? Brian. Il est devant un tableau ou est afficher une pancarte destinée au club de foot. J'ai fait la terrible erreur de lui dire ce que je subissais chez moi. Je suis horriblement gênée de le voir.

Oh non, il vient vers moi. Cour X, fuis vite avantqu'il ne te parle. J'écouta ma conscience et partie vers l'escalier qui rendjusqu'au salle de cours

L'histoire De L'Ado XOù les histoires vivent. Découvrez maintenant