Chapitre 30

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Du côté d'X

Je suis face au miroir, et je n'en crois pas mes yeux. Je suis toujours là même qu'avant mais sans les bleus, les cicatrices et la souffrance. Je suis encore toute émue, mon vœu c'est enfin réalisé. Je vais enfin être libérée de sous l'emprise de ma mère. J'ai mon cœur remplie de haine en vers elle. Je n'ai même plus envie de l'appeler maman. Oui car une maman ce n'est pas ça. Je suis toujours face au miroir quand j'entends une voie résonner en moi, la voie de M.

" Courage ! Sois forte ! Et surtout revient nous ! On tient à toi ! Je tien à toi ! Ne me laisse pas. "

Pourquoi M me disais tout cela ? Revient nous ? Revenir où ? Ne me dite pas que c'est la M du monde ou je vivais avant ? Ne me dite pas qu'elle veut que je revienne ? Moi je ne veux pas ! Ma vie ici me plaît !

Toc toc toc!

Moi : " Oui ? "

Elle ne répondit pas et entra, elle me vit, les larmes aux yeux, devant le miroir. Elle avança jusqu'à moi, se mit derrière et me caressa les cheveux.

M : " Tu es devenue une très belle femme. Je suis fière de toi et de tout ce que tu as pu entreprendre, tu es ma fierté ! "

Je me retournai et la pris dans mes bras. Dix-sept ans d'existence et on ne m'avait jamais dit une chose pareille. Ses mots me firent chaud au cœur. Mes larmes coulaient de plus en plus. Pendant ce temps, M me caressait toujours les cheveux.

X : " Je ne sais pas comment j'ai atterrit ici mais une chose est sûre, tu es mon modèle M. J'espère être comme toi un jour. "

M : " C'est adorable, ma fille, sache que même si la vie te joue des tours et que tu n'as pas la force d'avancer, croie en tes proches, eux seront toujours là si tu te sens mal "

Je la fixais et ses mots résonnait en moi. Ses mots puissants qui voulais dire beaucoup de choses. Plus le temps passait, plus je me rendais compte que niveau familial, j'étais nul. N'ayant jamais eu de vrai Maman et ne connaissant pas l'Amour maternel, sa compagnie était de plus en plus pesante. J'inventa donc un mensonge et partit m'allonger pour faire le point.

Pendant ce temps à l'hôpital

M est toujours dans la chambre de la petite X. Elle tient toujours sa main et espère de tout cœur qu'elle se réveillera. Elle repense à tous les moments passer avec la petite. Les ateliers, les discutes, les petites balades, les conseils qu'elle lui avaient donnés, les petites confidences sur leurs vies respectives. A cet instant si elle se rendit compte d'une chose, la petite X n'était pas heureuse chez elle, elle se rendit compte qu'elle avait essayé de lui faire devinez mais qu'elle n'avait jamais fait attention. M culpabilisa. Elle se dit que si elle avait fait plus attention à elle, X n'aurait peut-être pas fini sur ce lit. La petite X doit sûrement comprendre qu'elle a de la compagnie car au même moment ou M culpabilisa, elle lui serra la main. M réagit des-suite et bipa le médecin.

Le Médecin : " Oui ? Pourquoi m'avez-vous bipé ? "

M : " Elle m'a serré la main ! Elle a bougé sa main ! "

Il expliqua à M que c'était sûrement neuronal et qu'il ne fallait pas perdre espoir car pour une personne qui est dans le coma, de serrer une main était déjà un très grand pas vers la guérison.

L'histoire De L'Ado XOù les histoires vivent. Découvrez maintenant