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LE PACTE, 27.

Angola kimpwanza ! 🇦🇴

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Angola kimpwanza ! 🇦🇴



















Ça faisait quelques jours que l'on était sur la route. Julian m'avait dit que nous étions obligés de passer les frontières en voiture. J'avais hâte de pouvoir prévenir Nelson. J'avais juste envie de revoir mes enfants. Ils me manquaient tellement. J'avais envie de les serrer dans mes bras et de ne plus jamais les laisser sans aller loin de moi.

Quelques heures plus tard, il s'est arrêté. Il est descendu de la voiture.

Julian – Descends. Qu'est-ce que t'attends?

Moi – Rien.

Je descends de la voiture. J'avais encore mal, très mal. J'avançais devant lui et je sentais son regard. Cet homme, malgré que je ne le connaisse ni d'Adam ni d'Eve, j'étais obligée d'avoir confiance en lui. Je n'avais pas le choix.
Mais je ne me sentais pas à l'aise avec lui. Et il y a une chose que je ne comprenais pas, pourquoi avait-il quand même abusé de moi hors qu'il savait qu'il allait surement tuer le père de Nelson. Je secoua ma tête.

Julian – Je t'ai fais si mal que ça?

Moi – ...

Je n'ai pas osé lui répondre. Il devenait bizarre. Je ne connais rien de lui, d'où vient-il? Que fait-il? Dieu seul sait. Je me grattais la nuque quant-il se permis de me prendre par la taille. Je le repoussa instantanément.

Julian – Du calme, je vais pas te manger.

Moi – Pourquoi?

Julian – Quoi, pourquoi?

Moi – Avoir abusé de moi. Pourquoi avoir abusé de moi? Pour ton propre plaisir? Parce que j'etais faible? Pour te vider? Pour me souiller? Me salir? Vas-y, dis moi pourquoi.

Julian – Je te l'ai déjà dit. Ce sont les ordres du patron. En parlant de lui, j'ai appris qu'il est mort hier, chez lui. Tu es hors de danger mais le peuple voudra ta peau car tu es l'officiel cause de sa mort.

Moi – Mais qu'est-ce que tu racontes... Je- je n'ai rien fait!

Julian – Ce n'est pas se que ta belle-mama a dit.

Je le regarda et retourna dans la voiture. Je n'avais même plus envie de manger. Qu'est-ce que Nelson allait penser de moi? Certes, son père l'a fait souffrir mais il l'a toujours admirer. Même s'il m'aime, je ne penses pas qu'avec la pression il osera me croire... Donc en gros, là, maintenant, au jour d'aujourd'hui, je viens de perdre ce qui m'était cher aux yeux. Mon mari et mes enfants, car oui, si Nelson me quitte, il aura tous les droits devant le juge. Mon dieu... Ce n'est pas possible!

Je me suis assisse sur la banquette arrière et je me suis endormie. J'ai envie de penser à rien, juste à rien.

NELSON.

Quelques jours étaient passés. J'essayais toujours d'appeler Linda mais rien. Elle s'est surement enfuit parce qu'elle a vraiment tué mon père. Franchement, que voulez-vous que je crois. Les grandes vacances approchent, et les enfants demandent chaque jour des nouvelles de leur mère. Je leur ai dit quel était en vacance, pour le travail et quel rentrerait bientôt mais la vérité c'et que je ne sais même pas si elle est encore en vie.

Je me mets devant la fenêtre de notre appartement et mon téléphone se met à sonner. C'était Paty.

Moi – Allo Paty?

Paty – Allo, ça va? J'ai entendu la nouvelle, toutes mes condoléances Nelson.

Moi – Merci Paty.

Paty – De rien. Je peux passer chez toi ce soir? Je dois te parler de quelque chose de très important Nelson.

Moi – Bien sûre. De quoi veux-tu me parler?

Paty – De Linda. Je veux te parler de Linda.

Moi – Ah, ok. Bah passe ce soir alors, j'essaierai de faire dormir les enfants plus tôt que prévu pour que l'on soit tranquille.

Paty – D'accord. Si non, les funérailles seront quand?

Moi – Dans quelques jours. Il y aura une parade avec son corps comme à chaque fois puis on ira au cimetière.

Paty – D'accord, je serai là. Bon, on se voit tout à l'heure Nelson.

Moi – Oui, à plus tard.

Je raccroche. Je laisse tomber mon téléphone et passe ma main sur ma tête. Je vais voir les enfants dans leur chambre. Je joue un peu avec eux puis je leur donne à diner. Comme d'habitude Ivy voulait voir sa mère mais que voulez-vous. Dylan m'a questionné, mais je n'ai aucune réponse.

Plus tard, je les ai douché et couché. J'avais même pas faim. Je suis allé prendre une douche bien froide puis sa à sonner. C'était Paty. J'étais en serviette mais c'est pas grave, je me changerai après.

Moi – Bonsoir, tu vas bien?

Paty – Euh...

Elle était fixée sur mon torse, mdr. Je sais que j'ai un magnifique corps mais de la a baver dessus, quand même. Un peu de tenue demoiselle, mdrr.

Moi – Installes-toi, je vais aller me changer.

Je lui souris et elle le souriait en retour. Elle entra et j'alla dans ma chambre mettre un short. Je reviens au salon ensuite et m'asseya en face de Paty.

Paty – Si je suis venue, c'est pour te dire que...

Moi – Que?

Elle fixait mon corps. Non mais là, c'est abusé. Ahahah, j'avoue que j'ai fais sa pour La déstabilisé mais bon.

Paty – Vas mettre un t-shirt avant que je fasses une bêtise.

J'éclata de rire et alla m'habiller. Je reviens une nouvelle fois, elle était stressée comme une puce.

Paty – Je suis la soeur biologique de Linda.

Moi – Pardon?

Le pacte. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant