25.

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LE PACTE, 25.

– J'ai eu la chance, tout le long de ma vie d'avoir toutes les femmes du pays à mes pieds

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– J'ai eu la chance, tout le long de ma vie d'avoir toutes les femmes du pays à mes pieds. Chacune, d'entre elles, rêvaient d'avoir ne serais-ce qu'une petite aventure avec moi. Toutes. Mais toi, toi petite prostituée que tu as toujours été depuis tes 16 ans, tu as refusé. Le pourquoi, je n'en ai aucune idée mais sache, que ce que je veux, je l'ai. Prépares-toi, oh, oui, prépares-toi ma belle, car ce n'est pas un, mais plusieurs qui vont profiter au final de ton corps, à vous de jouer, la caméra est en place.

Je n'arrivais plus à parler, je n'avais plus de voix ni de force. J'avais l'impression d'être droguée. Je n'arrivais à rien. Une forte lumière s'alluma, a en aveugler les yeux. J'essayais de voir mais je voyais flou. Quatre hommes se tenaient debout. Trois noirs et un métis. Je ne comprenais rien, j'essayais de parler mais je n'y arrivais pas.

– Ouuuh, mais elle est bonne dit donc. Vous ne nous l'aviez pas dit patron.

Dit le métis. Le père de Nelson ria et s'en alla.

– Bon, les gars, j'suis l'prems'. On est op?

– Ouai, à toute bébé.

Les trois noirs sortis et le métis s'approchait de moi en se léchant les lèvres. J'étais encore plus tétanisée que jamais. Il souriait en s'avançant. Puis il me jeta sur le sol crasseux et se mit à m'embrasser. Mon corps était paralysée, sans force. J'arrivais à peine à crier « Nelson. ». J'avais juste envie qu'il apparaisse mais rien.

– Tu te laisses faire en plus? T'es une déesse.

Je secouais la tête de gauche à droite en pleurant. Il me prit fermement par la mâchoire et rigola sournoisement.

– T'es douce, et très mignonne. T'es mariée, avec des enfants, mais je peux pas désobéir au patron. Je suis obligé de le faire, ok? Alors dès que je m'arrêtes, je te sors d'ici. Je ne veux pas te faire de mal, tu pourrais être ma soeur, mais juste, laisses-toi, faire j'ai pas le choix. Sinon, toi & moi, nous sommes morts. Ok?

J'hocha positivement de la tête. Devais-je lui faire confiance? Franchement, là, j'aurais été capable de faire confiance au diable. Alors, je me laisses faire.

– Ferme tes yeux, ce sera pas long. Mais il y a une chose, je dois te frapper. Ce sont les ordres. Alors je vais te gifler doucement, enfin, si j'y arrive...

J'hocha de la tête, positivement. J'étais prête à tout. Il m'a donc mit une tarte, qui était très puissante. Il criait des insultes, surement pour qu'on les entende dans la vidéo. Il continuait de me frapper, j'avais de moins en moins de force, mais je n'avais pas le choix. Il commença à baisser son pantalon ainsi que le mien, et se permit d'utiliser mon corps pour son bien. Que voulez-vous. C'était soit ca, soit la mort.

[...]

Il m'avait démonté l'entre jambe. J'étais essoufflée, et j'avais mal partout. Même si je n'avais pas le choix, je me sentais sale, très sale. Je n'arrêtais pas de penser à mes enfants. Et à Nelson. Ma mère, mon père, ma famille... Allaient-ils bien? Le père de Nelson est fou et prêt a tout. Mon dieu...

Mes pupilles devenaient de plus en plus lourdes, j'ai commencé à fermer mes yeux petits à petit. Le gars en question se rhabilla et alla verifié si les autres étaient toujours là. Ils leurs a dit de partir, qu'il s'occuperait de moi, seul. Il donna la caméra à un homme dehors et reviens.

– Allez, lèves-toi maintenant.

Mes larmes parlaient d'elles-mêmes. Il baissa les yeux et se mit à genoux.

– Sur la tombe de ma mère je ne suis pas fier de ce que j'ai fais. J'ai besoin d'argent, j'allais mal mais là, je suis devenu un monstre. Pardonnes-moi, je t'en supplis. Si non, j'arriverai plus jamais à me regarder dans la glace, s'il te plait.

Moi – Je... je te... pardon-

– Arrêtes de parler, t'es assoiffée là. Si tu parles, tu risques de te faire un truc à la gorge. Attends, j'ai de l'eau dans mon sac.

Il me donna une bouteille d'eau que je bu durant limite une demi heure. Bon, j'abuses.

– T'avais bien soif hein.

Je souris légèrement.

– Moi c'est Julian. Et toi?

Moi – Lin- linda.

Julian – J'aurais adoré te rencontrer dans de différentes situations. Mais malheureusement non. On y va?

Moi – Où?

Julian – Dans un endroit sur. Mais hors de ce pays. Mais làbas, ta famille pourra t'y rejoindre.

Moi – Où exactement Julian?

Julian – Em Angolà.

* En Angola.

Moi – D'accord, allons y.

Il m'aide à me lever et nous sommes sortis de la salle par une fenêtre dans la pièce. Arriver devant le grand portail, une voix nous a interpeler.

– Ou pensiez-vous aller comme ça? Même toi, Julian? Sérieusement?

Je me suis doucement retournée, c'était le pere de Nelson. J'avais tellement peur. J'ai failli me faire dessus.

Julian – Linda cours!

J'ai pas réfléchis, je me suis mise a courir avec ma jambe qui boitait jusqu'à loin dehors. Je ne connaissais pas l'endroit ni le quartier. Puis j'ai entendu un coup de feu.

– AH ! Tu me verras... toutes... toutes tes nuits...

Le pacte. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant