Chapitre 15

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Quoi mais il n'est pas sérieux la ? J'm'en branle de lui faire de l'effet. Big LOL. Il a cru qu'on était dans un film ou quoi? Je hais ces putains de filles qui se laissent approcher par ce genre de manière. Faudrait m'expliquer à quel moment c'est sexy de coller ton érection au cul d'une meuf. Bon, j'avoue que c'est pas pareil quand c'est Lewis qui le fait. Putain mais il me retourne le cerveau ce mec, ça contredit absolument tout ce que j'ai dis antérieurement en fait.C'est son putain de corps, je suis sous son emprise.

-T'as dis quoi là Lewis ?(Réveille toi Aaliyah j't'en prie) 

-Tu  as bien entendu tu sais très bien que t'es bonne putain.

Je sors de ma transe psychologique à l'instant où j'entends le mot "bonne", c'est trop pour moi, à un moment j'veux bien que mon cerveau déraille sous l'effet qu'il a sur moi, mais m'insulter et me utiliser ce mot en pensant que c'est un compliment, c'est trop mais vraiment trop . Alors là j'me retourne, mais moi vous voyez j'suis pas le genre de filles qui va lui donner une petite claque, l'insulter de minable, pour pleurer ensuite dans ma chambre. Non, non j'suis pas comme ça moi, la douceur, la féminité, le tact quand j'suis énervée, connais pas. Et donc j'lui envoie un de ces coups de poings dans la mâchoire. Oups, franchement j'ai envie de rire mais bon j'suis censée être énervée donc j'me retiens.

-J't'avais prévenu Lewis, tu traites Kendall comme ton jouet si tu veux. Mais moi j'suis pas un garage à bite.

Aïe, j'ai mal à la main maintenant, et lui il a meme pa bouger d'un pouce. C'est un monstre ou quoi ? J'me suis quand meme pas ramollie au point de ne plus pouvoir mettre de bons coups de poings si ? 

- Tu vas bien ?

Mais, il est chelou lui, je viens de lui mettre une grosse patate et il me demande si je vais bien ? 

- Je répète la question Tu vas bien?

- Bah depuis que je t'ai frappé j'dois avouer que j'me sens réellement mieux. Pourquoi donc ? 

- Oh juste comme ça, parce que je voulais savoir si après avoir eu besoin de manifester ton pseudo "respect envers toi",on pourrais juste passer au moment où tu me pardonnes d'avoir été franc avec toi et juste après qu'on baise si possible, mais rapidement ?

J'en reviens pas. Je suis choquée, outrée et déçue. J'suis pas déçue mais en fait j'sais pas j'm'attendais à le faire descendre de son trône là. Mais en fait c'est pire je l'ai rendu encore plus hautain. J'vais le tuer mais vraiment, je ne dis pas ça parce-que j'éprouve de la colère, non, c'est plutôt de la haine.

- Lewis, serais-tu suicidaire ? 

-Non pourquoi ?

-Parce-que si tu m'insulte encore une fois Lewis je te promets que je n'vais plus pouvoir m'arrêter. Et que je ne serais satisfaite seulement quand ton corps gisera par terre baignant dans trop propre sang. 

Je pense absolument tous les mots qui viennent de sortir de ma bouche, mais là Lewis par en fou rire. Je dois me serrer les mains pour me retenir de partir en baston avec lui.

-Hahahahah, et tu penses representer une quelconque menace pour moi ? 

Je le pousse le plus fort possible mais il ne bouge que très peu, et commence à crier le plus fort possible

-Mais tu es qui toi ? , t'es la tu viens dans ma chambre, tu me fais chier et après quand je me mets en pyjama je tombe sur tes putains d'hormones en ébullition et l'envie irrépressible que tu as de me sauter ?! Quand en te giflant j'affirme la dignité de la femme tu me dis que c'est moi qui ai un problème. Mais vas consulter pauvre type.Tu viens à peine de rentrer dans ma vie que j'ai déjà envie que tu la quittes. Tu t'es pris pour un Dieu où quoi ?

Sans me laisser le temps de continuer, Lewis me plaque contre le mur, les deux mains de parts et d'autres de mon visage et viens presser ses lèvres contre les miennes, si fort que s'en est douloureux. J'essaie de le repousser mais en vain, il est trop fort, sa langue arrive à s'immiscer entre mes lèvres. Et sa langue épouse la mienne. Un frisson et une bouffée de chaleur me parcourent en même temps c'est très étrange mais agréable, non c'est encore mieux, je n'ai jamais connu de meilleur baiser que celui-ci. Je suis encore tellement en colère mais ma haine semble disparue. Tout en me caressant la joue il reprend.

-Tu vois bébé ? personne n'arrive à me tenir tête normalement. Mais toi, c'est une grande première Aaliyah, tu es si têtue et bornée que s'en est presque excitant. Malgré ça tu vas quand même regretter de m'avoir tenu tete , je ne vais pas te pardonner cela sous prétexte que tu n'apprécies pas mon vocabulaire, aussi fleuri soit-il. C'est dommage. 

Je suis choquée là, le mec il est encore plus timbré que tout à l'heure je suis encore toute étourdie du baiser  que nous venons d'échanger et voila qu'il me refait tourner la tête avec ces putains de sauts d'humeurs à la con. Je plonge les yeux dans les siens, et son regard émeraude me fait presque fondre j'ai l'impression d'être une guimauve et qu'a tout moment il va me manger. Il finit par détourner le regard et se dirige vers la porte, il ne va quand même pas partir comme ça si ? En se retournant il me lance:

- Au fait Aaliyah je ne me prends pas pour un Dieu. Je suis Dieu.

Et sur ces dernières paroles, il s'en va.

Il est Dieu ? Putain mais l'arrogance est à son comble avec ce garçon. J'en ai marre putain, je sens que je vais m'en prendre plein la gueule avec sa connerie de "vengeance". Je suis épuisée rien que d'y penser.

Je me laisse glisser contre le mur et me retrouve en position fœtal sur le sol. 


OneselfWhere stories live. Discover now