Part 14 : céréales

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Weekend. Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou non. Je vais être pendant 2 jours dans la même maison que mon père. Vais-je aller lui parler ? Ou rester dans mon coin ? Aiden s'entend super bien avec Lewis, et j'ai vraiment peur qu'il m'oublie.

Est-ce que en parlant avec mon père ça arrangera les choses avec mon frère ? Ou est-ce que simplement Aiden a trouver chez Lewis le frère qu'il n'a jamais eu ?

De toutes façons, il faut que je travaille mes cours. J'ai suffisamment de retard comme ça.

Hier soir, je suis montée directement dans ma chambre, et me suis endormie. Ce qui explique aussi mon réveil à 8h ce matin.

Ça va faire maintenant une heure que je suis dans mon lit à réfléchir. Et mon ventre crie famine.

Je décide donc de descendre dans la cuisine avalé quelque chose.

Le couloir est silencieux. Tout le monde doit faire la grasse matinée en ce samedi matin.

Le sol est froid sous mes pieds nus. J'aurais du mettre des chaussettes.

Le soleil est déjà levé et éclaire la cuisine d'une lumière froide.

Je ne sais pas vraiment ce que je peux manger, alors j'ouvre le frigo et prend la bouteille de jus de fruits et me serre un verre. Dans un panier un peu plus loin, je vois des bananes. Même avec mon plâtre, je ne devrais pas avoir trop de mal à l'ouvrir.

J'en saisis une et la pose près du verre.

Une banane et un jus de fruits ne vont pas calmer ma faim. Mais je ne me sens pas encore vraiment chez moi, et je n'ose pas prendre autre chose.

Je tente d'ouvrir le fruit jaune, mais il fallait que je tombe sur un compliqué à éplucher.

- Tu veux de l'aide ?

Je sursaute. Je n'ai pas entendu quelqu'un descendre les marches des escaliers.

C'est en me retournant que je vois que la personne qui me propose son aide, est mon père.

Je reste figée quelques instants, avant de lui tendre la banane, qu'il ouvre sans difficulté.

Il me la rend, et je le remercie rapidement sans le regarder.

Est-ce le moment pour parler ?

Au moment où j'allais parler, il me devance en ouvrant un placard :

- Je me souviens que tu adorais les céréales au miel. Donc j'en ai acheté hier en rentrant du travail.

Il sort un paquet de mes céréales favorites et me les montre :

- Tu en veux ?

J'hoche la tête, et il prend un bol et du lait.

- J'aimerais comprendre.

Mon annonce le stoppe dans sa préparation de mon bol de céréales.

Mon père se retourne et me regarde. Il est comme surpris, mais aussi heureux.

Ce que je peux comprendre au fond.

- Je t'écoute.

- Pourquoi tu ne nous as pas fait confiance ? Pourquoi tu as eu peur de notre jugement ? Pourquoi avoir pris le risque qu'on te déteste à coup sûr au lieu de tenter de nous expliquer ?

Je marque une pause alors que mon père se masse la nuque.

- On était des enfants. Tes enfants. Tu nous as toujours appris le respect, la tolérance, mais pourquoi ça ne se serait pas applique pour toi ?

Torn - l.t [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant