chapitre 40

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PDV Malya:

Quelque chose saute sur moi, cela me réveille à moitié. Je n'ai tellement pas envie de me réveiller! Je n'ouvre même pas les yeux et tire la couette au dessus de ma tête.
Je commence à me rendormir quand j'entends mes rideaux s'ouvrir et au même moment on me tire la couette.

- Punaise papa, c'est samedi! Et je gèle en plus, rend-moi ma couette!

La lumière m'aveuglait donc je gardais les yeux fermés et tâtais mon lit pour retrouver ma couette toute chaude.

- Pour une fois c'est pas moi, ma puce. s'exclame mon père en rigolant.

- Tu es très drôle, commençais-je à ronchonner. Tu veux que ce soit..

- BON ANNIVERSAIRE, GROSSE MARMOTTE!

Je me redresse d'un coup, surprise par ces cris. Devant mon lit se trouvent mes parents, les jumeaux, Leo et Ines. Cette dernière porte un énorme récipient transparent refermé par un bouchon, remplis de bonbons et de gâteaux. Dessus est écrit: " Joyeuse 18 ème année, Malya"

Ils sont tous heureux, avec d'énormes sourires sur leurs visages. Moi, je ne tarde pas à les rejoindre. Je saute sur mes pieds pour aller les embrasser. Mais je me suis levée bien trop vite et mon cerveau n'a pas réussi à me vivre. Je vois trouble et je perds l'équilibre. Mon père me retient assez vite.

- C'est pas le moment de te casser un poignet ma chérie.

Je lui souris, et lui saute dans les bras. Je lui pose un énorme bisou sur la joue, pendant qu'il me souhaite encore une fois mon anniversaire.

Je passe ensuite à ma mère, on se sourit mutuellement, elle est aussi heureuse que moi. Je l'embrasse aussi à son tour.

Et je continue mon parcours de remerciements, Manu et Diego qui me font un énorme câlin groupé.

Après c'est le tour d'Ines, elle me donne le récipient et une gigantesque lettre en papier craft, assez lourde.

- Tu l'ouvriras tout à l'heure, au calme, me dit-elle en me la passant.

J'acquiesce, et pose tout sur mon lit. Je me jette dans ses bras, la joie me monte tellement à la tête, je rigole comme une débile mais je m'en fiche. On se dit des trucs débiles comme gentils chacune à l'oreille de l'autre.
Je me sépare d'elle et me tourne vers le dernier de la ligne. Je lui fais un énorme sourire, mais rapidement je plisse les yeux. Il m'avait dit qu'il ne pourrait pas venir pour mon anniversaire, car il devait aller en Italie pour des papiers pour les propriétés de ses parents et qu'il n'avait pas le choix, même s'il m'avait promis de passer une journée avec moi pour fêter mon anniversaire deux jours après.
Je l'interroge du regard et le questionne.

- Tu ne devrais pas être dans l'avion pour l'Italie à cette heure ci?

Il hausse les épaules avec un petit sourire.

- J'ai pu m'arranger.

Les coins de mes lèvres ne résistent plus, et un immense sourire se forme. Comme pour les autres je lui saute au cou, ses bras se referment sur moi comme un cocon protecteur. Il me murmure qu'il m'aime avec un petit surnom que j'adore. Je recule mon visage et pose un rapide baiser sur ses lèvres. J'aimerais bien plus mais mes parents sont juste à côté en train de nous observer. Ma mère doit sauter intérieurement de joie, par contre pour mon père ce ne doit pas être tout à fait la même chose. Pour lui, je suis encore sa petite fille, et il doit déjà trouver une excuse pour nous séparer de notre étreinte. Quand on parle du loup...

- Bon, on va te laisser t'habiller, tu nous rejoins en bas? propose mon père.

Habiller? Mince mais oui, depuis tout à l'heure je suis en pyjama, et pas le plus glamour. C'est un pantalon fin gris clair avec des petites pastèques de partout et un débardeur du même gris avec une grosse part de pastèque avec des bras et des jambes en train de danser. Et il y a écrit: "Garde la pastèque!"
C'est forcément mon pyjama le plus honteux, je rougis légèrement.

Face CachéeWhere stories live. Discover now