Chapitre 16

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Alors que j'étais dans ma chambre, en train de me changer en maillot de bain, j'entends toquer à la porte. Merde, je n'ai mis que le bas! Argh maintenant je galère à faire le noeud du haut!

- Euh ... 2 secondes, j'arrive! Enfin, peut-être 10! dis-je en n'arrivant toujours pas a faire ce p*tain de noeud!
- C'est moi, entendis-je derrière la porte, c'est Ines.
- C'est bon tu peux entrer!

Alors qu'elle entre déjà vêtue de son maillot de bain et de sa serviette, je lui demande, en lui tournant le dos:

- Tu veux pas m'aider à faire le noeud, s'il te plait?
- Bien sûr! Attends j'arrive à ta rescousse ! dit-elle avec une voix de super-héros.

Alors qu'elle pose sa serviette sur le lit, elle s'approche au ralenti, vous voyez les ralenti quand il courent dans les films. Bah là c'est pareil mais en mal fait! Je rigole, en me moquant d'elle. Mais dès qu'elle touche mon dos de ses doigts, je me cambre.

- Aaah mais ils sont glacés ! criais-je.
- Je sais ! Je voulais te prévenir, mais vu que tu t'es moquée de ma super imitation, bah .... Vengeance!

Et elle me retouche le dos! Rhhaa c'est froid! Alors qu'elle finit de m'accrocher le bustier de mon maillot de bain, elle se penche vers mon oreille et me chuchote:

- Alors on drague bien?
- Quoi? dis-je, un peu trop fort en me retournant vers elle.
- Vous étiez trop mignons!
- Mais de quoi tu me parles?

Je savais très bien de quelle référence elle parlait, mais je préférais le nier.

- Bah de Leo et toi! répond-t-elle un peu trop fort à mon goût.
- Mais sois plus discrète, ils vont t'entendre!
- T'inquiète, il sont déjà partis en direction de la plage, pour préparer le feu de camp. Ils ont dit d'y aller dans 15 minutes, pour être sûres que tout soit prêt. Donc on a encore... -elle regarde son portable- 6 minutes.

Pour éviter qu'elle ne prenne ces quelques minutes pour me parler de ce qui c'était passé ce soir, je lui dis que je vais chercher des grandes serviettes pour les mettre par terre. Mais bien sûr, elle me suit et recommence à me parler de ça. C'est pas que je ne veux pas lui parler, je lui dis toujours tout, mais je ne sais même pas moi même ce qui se passe entre Leo et moi.

- Tu sais, tu m'a toujours tout dit, alors vas-y! me dit-elle avec un sourire réconfortant.
- Je ... Je ... Bah tu vois, enfin nan je sais pas. On commence à y aller?
- Oui si tu veux, tu es bizarre, tu es sûre que ça va?

Je ne réponds pas, je baisse les yeux. On marche doucement jusqu'à la crique, on ne dit rien toutes les deux. Alors que l'on est au trois quarts du chemin, je lui dis tout bas:

- Je crois que je l'aime.
- Quoi? Répète? me dit-elle avec un énorme sourire et elle commence à faire une petite danse de la joie.
- Tu m'as très bien entendue! Je ne le répéterais pas!
- Ça va! Mets ta fille fière de côté! Pourquoi tu ne lui dis pas?
- Quoi? T'es folle ma vielle!

Et on continue en silence de marcher. Puis je me tourne vers elle.

- Je ne pourrais rien lui dire, c'est pas la fierté qui m'en empêche. C'est seulement que j'ai peur que lui ne ressente rien et me rejette. J'ai pas envie de casser notre amitié pour une simple connerie de sentiments!
- C'est pas une connerie, les sentiments. Surtout l'amour, c'est profond, ça vient des tripes!

Sur ces derniers mots on rigole toutes les deux. Puis elle redevient sérieuse.

- Je te l'ai déjà dit, je suis sûre qu'il est aussi amoureux de toi. Mais surtout maintenant que vous vous connaissez plus. Ça se voit!
- Comment ça?
- Tu es si aveugle que ça! Rhhaa pourquoi j'ai une meilleure amie si débile?! dit-elle théâtralement avec les bras levés.
- Et oh! Je ne te permets pas!
- Nan mais sérieusement. Il te regarde comme si tu étais la perle de sa vie, il te parle si calmement comme si tu l'apaisais, et puis quand tu es seulement en retard de quelques minutes, au lycée, il me fait chier toutes les secondes me demandant où tu es, etc.. Et puis s'il te rejète comme une vielle chaussette, je vais lui couper les parties génitales avec un couteau rouillé !

On rigole tellement fort, que j'imagine que l'on a fait fuir tous les animaux des alentours! Quand on arrive le feux était là, majestueux et dangereux. Mais il manquait les garçons. Ils étaient passés où?

PVD de Leo :

L'air chaud du sud me frôle le pelage, l'herbe sèche m'effleure les coussinets, les bruits des animaux aux alentours me viennent aux oreilles et les odeurs différentes m'envahissent la truffe. Je me sens libre, physiquement et psychologiquement.
Je ne dirais pas que je préfère ma forme animale, je suis bien dans les deux formes. Cela fait 1 semaine que je ne me suis pas transformé, vu que l'on était souvent avec les filles. Enfin, cela ne me dérange pas, je reste plus longtemps avec Malya.
Juste à la pensée de son prénom, mon cœur bat plus vite. Avec ses yeux verts si magnifiques et son sourire qui me fait perdre la tête. Justement c'est ça le problème! Quand je suis proche d'elle je n'arrive plus vraiment à contrôler ma partie loup, elle veut prendre le dessus pour pouvoir la faire mienne.
J'imagine qu'elle a déjà vu le début de ma transformation. Celle-ci commence toujours pas le changement de la couleur des yeux. Et je ne veux pas lui faire du mal, car les premières minutes dans la peau du loup, c'est lui qui a le total contrôle. Je ne lui ferais jamais de mal, je l'aime.

- Alors, on rêvasse?
- Je suis sûr qu'il pense à Malya!

Deux loups m'ont rejoint, alors je m'arrête et me tourne vers eux. Ils sont un peu plus petits que moi, mais de pas beaucoup, avec le poil marron et des yeux dorés. Ils se ressemblent en loups, comme en humains.
On se parle par la pensée, on le peut que lorsque l'ont es dans notre forme de loup. Enfin les jumeaux, entre eux le peuvent même en forme humaine.

- De quoi vous parlez? demandais-je.
- Arrête ton petit ... jeu de mec, dit Diego et c'est Manu qui finit sa phrase.
- Tu es amoureux de Malya, ne le nie pas, ça se voit!
- Je... Euh... Bah
- Voilà, il nous le confirme! affirme Manu.
- Non, je ...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, que l'on entend au loin le rire des filles. Elles doivent sûrement être arrivées.

- On doit y aller! disent en même temps les jumeaux.

On commence a partir, et je m'arrête lorsque l'on arrive vers l'orée de la forêt. On s'avançait vers les maillots que l'on avait mis pas loin pour pouvoir nous rhabiller, lorsque je vois un peu plus loin Malya, le sourire aux lèvres, les yeux pétillants de joie. Mon cœur rate un battement. Les jumeaux ont remarqué que je m'étais arrêté, ils me regardent avec des yeux interrogatifs.

- Je crois que c'est mon âme sœur.

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Alors qu'en pensez-vous?
Révélations des sentiments?
Est-ce que vous appréciez le changement de point de vue? Surtout que c'est le pdv de Leo :)
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Bouillabaisse et cacatoès

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