I'm not too bad (H. Styles)

-Chap 20-

Coucou à tous! J'avais trop mal au coeur de vous laisser sur un chapitre comme ça. J'espère que vous allez bien, moi ca va, je profite de mon week-end. J'ai pu faire le FAQ et je suis contente d'avoir pu parler un peu plus de moi.

Voici donc la suite de la fiction, n'oubliez pas que ce n'est que fictif, ne vous laissez pas attrister ou démoraliser par des écrits, il y a des choses bien plus grave dans la vie hein ! Je n'écris pas pour vous rendre triste alors ne le prenez pas trop au sérieux mes chérisssssssss. Alors, je poste donc le nouveau chap, bonne lecture et merci encore pour tout!

Lundi- 4 ième semaine de Décembre

PDV Harry

Je poussais la porte doucement, n'étant clairement pas dans un état normal et j'entrais. J'avais le corps engourdi, la tête dans le cul. Je collai mon front contre la porte, pris de remord comme alourdit par tous mes foutus péchés et je relâchais un soupir que je ne me savais même pas retenir. Il faisait noir dans la maison, silencieux et pourtant je ne me sentais pas apaisé, au contraire. Il était plus de 23h00 et pourtant j'avais l'impression que cela faisait une éternité que je n'avais pas été chez moi, comme si j'avais changé de vie... de monde entier. J'avais une envie folle de me foutre en l'air mais je ne le pouvais clairement pas.

Je me redressais, ôtant mon manteau mouillé et je le posai sur le support. La maison était vraiment calme et je supposais que les filles dormaient. Je ne savais pas si je l'espérais ou si j'aurais préféré qu'elle soit debout à m'attendre. Je me sentais mal, vraiment mal de ce que j'avais fait et en vérité, je devais me sentir tout simplement sale. Je secouai la tête en passant ma main dans mes boucles et j'entrai plus encore dans la salle.

Je repassais dans la salle de bain, m'observant dans la glace et je me retins de ne pas me péter ma propre gueule contre le miroir. Je me détestais à l'heure actuelle, jamais je n'aurais pensé qu'une chose qui était totalement « normale » dans mon ancienne vie de coureur de jupon puisse être aussi... anormale à présent. J'avais été un vrai naze, baisant pour rien, comme si je ne valais pas grand-chose et ca avait été ça le problème.

J'avais depuis l'enfance, ce sentiment qu'il fallait que je goure toutes les bonnes choses afin de ne pas qu'elles s'écroulent en me brisant le cœur. J'avais toujours merdé et j'avais pensé changer mais je faisais toujours des conneries. J'étais totalement perdu... entre mes peurs, les soucis dans ma vie et j'en rajoutais encore. Je retirais mes vêtements, comme si je pouvais me débarrasser de ma culpabilité, restant debout, nu devant la glace et j'eu envie de pleurer... mais je ne le pouvais pas, je devais assumer.

- -Qu'est-ce que j'ai fait, soufflais-je en portant ma tête à ma main et je passais rapidement sous la douche en jurant. L'eau coula sur moi et je pensais que me laver me laverait de toute cette histoire mais cela ne marcha pas.

Je quittais la salle de bain, ma main éteignant la lumière et je marchais en silence jusqu'à la chambre. Mon cœur battait la chamade à l'idée d'être face à elle après tout ça, après la connerie que j'avais fait, après avoir touché une autre fille, fait avec une autre femme ce que je faisais avec la mienne... celle qui allait devenir la mienne.

Je parvins à l'entrebâillement et je la vis, étendue sur le lit, son corps tout petit dans les draps. Je m'approchais et la vision si tranquille d'elle me fit mal. J'aurais tellement voulu être le mec qu'elle méritait, le mec fidèle qu'elle méritait et voulait épouser mais j'étais un putain de con. Je m'assis à ma place, n'ayant même pas réellement sommeil et pourtant je voulais dormir pour oublier, comme si demain allait être meilleur. Mes coudes s'ancrèrent à mes cuisses et je fixais dans le noir, des images de cette nuit dans ma tête, des images de cette fille et des questions : devais-je le dire à Beth ? Devais-je être honnête ou faire comme si de rien était ? Allait-je pouvoir le faire ? Pourquoi ? Pour sauver mon mariage ? J'avais été celui qui l'avait demandé en mariage, j'avais passé quatre mois à l'attendre, m'occupant de notre fille, m'accrochant à elle comme seule bouée et quand Beth revenait je faisais encore plus le con... j'étais totalement stupide... Pourtant, cette histoire m'avait appris une chose, une maudite chose sur nous.