« Chapitre 17 : Les violeurs ».

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(NDA : désolé du titre atroce mddr)

Je tremblais de tout mon être, paralysée par la peur.
Le plus grand s'approcha de moi, après avoir dit que je lui appartenais et que les autres étaient en interdiction de me toucher.

Non mais oh, je suis pas un vulgaire bout de viande pour lequel on se bat hein. Et puis aucun d'eux n'avait le droit de me toucher! J'étais clairement dans la merde.

D'une voix pas assurée du tout, je pris la parole.

« Moi : Je-je.. Ma mère c'est .. Lana... Vous-vous savez Lana Reyston.. Elle-elle vous donnera de .. De l'argent si vous ne me faites rien... Pitié ne me.. Touchez pas...»

Je laissez échappé un sanglot et le gars sourit, hochant négativement la tête.

« Le gars : Je ne veux pas d'argent... C'est toi que je veux... Me susurra-t-il a l'oreille. »

J'étais franchement dégoûtée de ce pervers! Je commençais à hurler mais il plaqua sa main dégoûtante sur ma bouche, rendant mes cris inaudibles.
Il arracha mon débardeur, laissant apercevoir une grosse partie de mon soutient gorge. Il l'arracha aussi, tandis que je pleurais toutes les larmes de mon corps.
Il me lécha la poitrine ce qui m'envoya des milliers de frissons de dégoût. Il me susurra mielleusement à l'oreille.

« Le gars : Tu es si bandante bébé ... »

Les autres bavaient comme des porcs, sans rien faire pour autant.
Je n'en pouvais plus et lui mordis la main du plus fort que je pouvais ce qui lui fit relâcher prise.
J'en profitai pour hurler à l'aide. Il me gifla ce qui me fit atrocement mal mais je vis la lumière d'une maison s'allumer.

Étais-je enfin sauvée?
Les hommes ayant vu a leur tour la lumière me regardèrent méchamment, et le plus grand me donna des coups de pieds dans le ventre, jusqu'à ce que je crache du sang.
Ma vue se brouilla et les derniers mots que j'entendis furent ceux des gars.

« Un gars : On se casse, on est cramé! »

Suite à ça, ils détalèrent et ce fut le trou noir pour moi.

*Ellipse*

Je me réveillait avec un énorme mal au crâne dans un lit qui m'était inconnu. Je n'avais aucun souvenir de hier et je commençais à paniquer. Au moins je n'étais pas attachée au lit comme si on allait faire des expériences scientifiques sur moi. C'était déjà ça!

Je soufflai de soulagement lorsque j'entendis la porte s'ouvrir d'un coup ce qui me fit sursauter.

Un homme apparut dans l'encadrement de la porte et me regardait en souriant.
Il s'approcha de moi, alors que je continuais à le fixer. Je devais passer pour une psychopathe.

« Homme : Comment ça va? Me dit-il d'un ton bienveillant.
Moi : A part que je me réveille dans un endroit inconnu, que j'ai un énorme mal au crâne et que je ne souvienne de rien? Ça pourrait aller mieux je pense. »

Je lui avait répondu froidement mais en même temps je ne savais rien de lui, je ne savais pas qui il était, et surtout quelles étaient ses intentions.
Il me regarde avec une lueur triste dans les yeux et soudainement je regrette ce que j'ai dis...

« Homme : Hum.. Tu ne te souviens de rien?
Moi : Non... La dernière chose dont je me souviens c'est d'avoir fait le mh...mpfmpf. Dis-je, marmonnant les derniers mots qui sont plus que honteux!
Homme : Le quoi?
Moi : Et bah le mpfmpf. Je dis une nouvelle fois, comme si ça paraissait évident.
Homme : Sérieusement...
Moi : Le mur! Voilà, le mur! Mur mur mur! C'est bon vous pouvez vous moquez de moi.
Homme *avec un sourire* : Pourquoi je me moquerai de toi?
Moi : Peut être parce que je ressemble a un castor qui s'est levé du pied gauche se matin? »

En réalité je n'avais pas réellement fait le mur, j'étais juste partie courir de bon matin sans le dire a ma mère, était-ce si mal? Hum oui sûrement.

Il rit mais repris vite son sérieux. Il tenta de m'expliquer comment il m'avait trouvé la veille, sans connaissance et à moitié déshabillée. J'étais choquée d'appendre cela, je n'avais aucun souvenirs de cette soirée et je me demandais s'il valait mieux croire cet homme ou non. Il me dit ensuite qu'il s'appelait Peter et c'était étrange, toutefois il me rappelait quelqu'un. Mais qui? Impossible de le dire.
Après lui avoir posé des questions restées sans réponses je n'avais qu'une envie : rentrer chez moi afin de prévenir ma mère que j'allais bien, surtout qu'elle a déjà dû prévenir toute la police de France pour la mettre à ma recherche...

J'indique l'adresse à Peter et il s'y rend, sans même avoir utiliser un GPS. J'ignorais qu'il connaissait bien le quartier...
Mais avant d'être arrivés, la police nous fait signe de nous arrêter sur le côté, ce que fait Peter sans rechigner, cependant nous nous posons la même question. Pourquoi sommes nous arrêtés par la police?

Une fois la voiture arrêtée, les policiers nous encerclent, armés jusqu'aux dents et je panique un peu. Un peu beaucoup quand même. Un homme, le chef sûrement, commence a crier des mots incompréhensibles. Il a cru qu'on était sourds ou comment ça se passe?

A première vue, je suis la seule à ne pas avoir compris car Peter obtempère. En fait les policiers doivent avoir leur propre langage, je comprends pas sinon!

Peter met les mains sur la tête et se met devant la voiture, pendant qu'un policier le fouille tandis qu'on m'entraîne plus loin. Je suis complètement sonnée et mon mal de crâne refait surface. Pile au bon moment tient! (Ironie quand tu nous tiens...)

Le lieutenant commence l'interrogatoire pour savoir ce qui m'étais arrivée et je ne réponds que par de vagues "oui" et "non", ne sachant pas vraiment ce qui s'était passé, ni qui était coupable.

Finalement, voyant que je ne coopèrerais pas, il me pose une dernière question.

« Lieutenant : Quand vous dites qu'il est innocent... C'est lui qui vous a forcé à dire cela en vous menaçant?
Moi *je le regarde, les yeux écarquillés par ce qu'il me dit* : Quoi?! Mais bien sur que non! Au contraire il m'a sauvé! »

Et puis évidement, comme j'ai toujours une chance incroyable, c'est à ce moment que je me souviens de la soirée dans les moindres détails. Rien que d'y penser me donne des frissons et je grimace, imaginant où pourrais-je être si Peter n'avait pas été là...

« Moi : Je vous assure que ce que vous dites est ridicule, Peter m'a sauvé de trois agresseurs, sans lui je ne sais même pas où je serais à cet instant! »

Le lieutenant semble partagé entre deux avis mais hoche la tête, hésitant toujours un peu à me croire. Je soupire, soulagée et le lieutenant ordonne à toute son unité de baisser les armes.

Le lieutenant m'explique que ma mère avait payé cher pour me retrouver et que c'était pour cela qu'ils ne devaient pas laisser filer quiconque ayant un lien avec cette histoire. C'est étrange mais j'eus l'impression qu'il parlait de ma mère avec des étoiles dans les yeux et qu'il ne m'avait pas retrouvé pour moi mais juste pour impressionner ma mère.

Ça allait encore finir en plan-cul. Ma mère est pire que moi pour avoir une relation sérieuse. Enfin a un détail près. Elle a du enchaîner une vingtaines de copains (dit plan-cul) alors que moi... Bah moi je suis sortie avec personne.

Une fois Peter relâché, je lui proposai de venir a la maison pour que ma mère le remercie et qu'ils puissent parler entre eux. Il fit une tête inquiète et refusa, comme si il savait ce qui allait se dérouler.

Je hochai les épaules et me fit ramener dans une voiture de police. À mon arrivée à la maison ma mère me sauta dessus, les yeux bouffis par ses pleurs.

J'avais honte de lui avoir fait tant de peine à cause de mon irresponsabilité. J'étais vraiment stupide d'être partie de si bon matin sans la prévenir...

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Je suis gentille, je coupe a un moment où il n'y a pas un énorme suspens x)
*pour une fois*
Sinon merci pour les vues qui augmentent, ça me fait tellement plaisir *-*
Continuez de commenter, je meurs de rire en les lisant x)
Keurkeur, je vous aime mes amours.♥️

Prête à tout.Donde viven las historias. Descúbrelo ahora