« Chapitre 1 : Prologue. »

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Je maudis ce stupide réveil qui vient de me sortir de mon rêve de prince charmant.
Oui, encore à mon âge je rêve du prince charmant, le gentil, beau, intelligent et attentionné. Bon d'accord, je l'admets, je suis encore une vraie gamine dans ma tête! Mais la faute à qui? Aucuns mecs ne m'a jamais aimé. La raison : je n'ai rien de ce que recherche les garçons dans ce bahut. C'est à dire, en gros, des seins et un cul.

Je suis toujours vierge à ma dernière année de lycée. C'est plutôt flippant, parfois je m'imagine vivant avec des chats et leur tricotant des moufles a moitié folle sur une chaise en bois a bascule. C'est vrai que j'ai beaucoup d'imagination, ma mère, la magnifique Lana Reyston, l'acteur tant convoité des producteurs, me le dit souvent.
Malgré son travail très occupant, elle arrive encore à prendre soin de moi, à elle toute seule. En effet, la grossesse n'était pas... désirée. Lorsque je l'ai appris, j'ai pleuré pendant des jours, refusant de parler a ma mère. Puis je me suis dis que ce n'était en aucun cas de sa faute, puisque ce n'est pas elle qui n'a pas eu le cran d'assumer son enfant et de l'abandonner à la naissance ; clin d'œil à celui qui m'a servit de père.

Maintenant elle enchaîne les conquêtes d'un soir, qui durent tout au plus un mois, j'ai l'habitude a présent même si je sais que cela ne la rend pas heureuse et moi non plus.
Enfin, je m'égare, cela doit faire six fois que ma mère m'appelle pour le petit déjeuner.
Oh et puis zut, elle pourra attendre quelques minutes de plus, j'ai horreur de me lever, surtout un jour de rentrée.

Oui, c'est ma dernière année à moi, Emma, une grande blonde qui fait des teintures tous les quatre matins! Ma vie est plutôt banale ; je ne suis ni moche ni belle, selon moi ainsi que ni grosse ni maigre, toujours selon moi.
Je n'ai pas beaucoup d'amis, à part un, il s'appelle Lucas, mais j'ai tendance à l'appeler Luke.

Il a toujours été là pour moi, depuis la primaire. Il s'est même battu contre les garçons qui voulaient me taper ou me tirer les cheveux, drôle de génération ... Il n'empêche que je ne sais pas ce que j'aurais fais sans lui à mes côtés toutes ces années!

J'ai toujours pensé que j'éprouvais des sentiments un peu spéciaux à son égard mais je n'ai jamais remarqué la même chose de son côté, je préfère ne rien conclure.

Mince, j'entends les pas de ma mère dans les escaliers, ce qui est un très mauvais signe. Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle est maigre, tout comme ses pas sont légers. Or, ici on dirait les pas d'un éléphant, ce qu'elle fait quand quelque chose la contrarie, pour qu'on s'intéresse à elle je crois... J'ai bien l'impression que sa crise d'adolescence refait surface parfois!

Bon, je ne tarde pas plus, pas la peine de m'attirer les foudres de ma mère le premier jour de bahut après deux longs mois de vacances!

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Voilà le prologue de ma nouvelle histoire, en espérant qu'elle vous plaira!

Prête à tout.Where stories live. Discover now