Lune de miel.

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             Au moment où la fatigue s'installe, les habitants de la maison regagnent leurs appartements ; Andersen en profite pour raccompagner Martin à sa chambre en vue de lui faire une énième surprise :

_Mon contact m'a fait savoir que tu avais commandé, je sais qu'il devait te livrer dans encore un mois, mais disons que grâce à nos bonnes relations, je les avais convaincus de faire ta commande en priorité et voilà ton époux prêt pour la lune de miel, dit Andersen tout enthousiaste.

_Il est magnifique, j'ai failli croire un moment que j'hallucinais...c'est tellement réaliste !...Merci...

_Pas de quoi, je tenais à ce que tu aies une lune de miel sinon à quoi bon se marier, rigole le docteur tout taquin.

_Merci pour tout... merci de me comprendre et surtout de ne pas me juger, dit Martin en lui retournant son sourire, il lui fait un câlin chaud.

_Très bien, je te laisse. Passe un bon moment...

_Pas si vite, comment je fais pour... enfin pour...

_Le mode d'emploi, tu veux dire ? Interroge Andersen que Martin approuve avec un sourire coquin empreint d'une légère gêne. Le docteur lui montre la boîte à côté de la poupée disposée en plein milieu du lit. Tu as toutes les informations-là, prends le temps de le lire... tu verras, ça ne demande pas de compétences particulières, c'est pratiquement pareil.

Le docteur sourit et se dirige vers la porte lorsqu'il se retourne une dernière fois et croise le regard de Martin qui lui sourit. À ce moment, le milliardaire a un déclic et se rend compte soudainement de la beauté particulière d'Andersen, de ses courbes masculines et viriles, il craque.

_Finalement, après réflexion, j'aimerais que tu restes... tu te rappelles ce que tu m'avais dit sur les relations ouvertes ? Le docteur approuve d'un signe de tête que le chirurgien plastique poursuit, je crois que je suis prêt à ouvrir ma relation avec Ray. On peut être à trois, et puis c'est pratique vu que tu connais déjà le mode d'emploi, justifie Roberts.

_T'es sûr ? Dit Andersen surpris qui n'attendait que ça depuis longtemps.

À cent pour cent ! Et pour montrer sa détermination à Andersen, Martin fait le premier pas en le prenant par la taille avant de lui enfoncer sa langue dans le palais. Telle une sucrerie, il fond dans le palais du docteur Andersen qui, longtemps affamé du bel homme, savoure l'instant et la saveur de la bouche de Martin goulûment.

Dans de petits tiraillements sexy, coquins et fougueux, dus à la longue attente d'Andersen et au plaisir éprouvé par Martin de toucher à nouveau de la chair humaine, de respirer un parfum autre que celui de la verdure et surtout de rencontrer la chaleur humaine ; ils atterrissent sur la représentation physique de Ray. Chacun se dispose de part et d'autre de la poupée, les mains de Martin descendent le long du pubis de la poupée Ray tandis que sa langue croise celle d'Andersen en s'entremêlant, le cœur en course, les organes sous tension, chauds de désir et bouillonnants d'impatience quant à la rencontre de la grande extase. Les amants quittent leurs vêtements et, aidés par des gestes sensuels, aident la poupée à les rejoindre à l'état naturel. Andersen, avec maîtrise, retourne la poupée avec dextérité pour offrir sa pulpe à Martin, dont il saisit la virilité qui ne manque pas de le subjuguer, lui donnant plus envie que jamais de le chevaucher. Après l'usage de matière lubrifiante sur la poupée et sur la verge de Roberts, le psychologue, guide ce dernier à sa première visite vers un jardin artificiel conçu de latex et d'autres matières en vue d'imiter la chaleur et le réconfort d'un bon et magnifique jardin naturel, généreux et charnu. Et grâce au bouton permettant de réchauffer la poupée, Martin Roberts croit ressentir cette sensation recherchée, mais encore plus parce qu'il ne voit pas une poupée, il voit plutôt Ray. Et l'acte qu'il accomplit, au-delà du plaisir charnel, répond à un besoin d'aimer, d'être aimé, de manifester son affection pour son grand amour et surtout lui faire ressentir tout ce qu'il éveille en lui.

Lorsqu'il assouvit un tout petit peu son désir sous les yeux plein d'envie d'Andersen qui ne demande qu'à être pris avec autant de vigueur, de fougue et surtout d'amour qu'il a manifesté pour la poupée, Martin se retourne sur Andersen avec une telle masculinité empreinte d'un charisme surnaturel sans équivoque ; sa langue parcourt naturellement quelques points sensibles de l'homme, de ses oreilles à la naissance de son pubis légèrement garni, preuve de tout l'entretien que cet Apollon au teint de chocolat caramélisé s'accorde. Les lèvres de Roberts finissent sur les contours de l'anneau secret de son médecin, qu'il dévore avec gourmandise, faisant crier ce dernier dont la passion ne cesse de se déchaîner. Il s'agrippe aux mèches du brun dans un mouvement de contorsionniste qui traduit une douleur insupportable, sauf qu'en réalité, le docteur Andersen, sous l'action uniquement de la langue du jeune milliardaire, a perdu la tête. Le plaisir dont le gratifie le médecin est au-delà de ses attentes et de son imagination, voire même insupportables pour lui. La tête perdue entre les jambes d'Andersen, Martin sent les cuisses de ce dernier trembler et se resserrer contre sa tête, la bouche mouillée, il entreprend de sonder la température de la foufoune par quelques doigts bien mis, puis il se redresse comme un guerrier sur Andersen, dont les pieds encadrent ses fesses. Sans effort, il trouve son chemin en lui, déchirant au-delà de sa chair, son être. Sous l'effet des va-et-vient réguliers, tous les deux, se mettent à suer, glissant l'un dans les bras de l'autre, scintillant comme s'ils sortent immédiatement d'un tube de crème solaire.

Les yeux plongés l'un dans l'autre, Martin lit pratiquement dans l'âme d'Andersen, son honnêteté à se donner à lui, son amour sans tâche pour lui, son désir de lui servir quoi qu'il advienne. Andersen voit bien au-delà des yeux d'amour et de plaisir de son homme, il constate encore la présence de son frère. Il se rend compte à ce moment qu'il ne prendra jamais la place de son demi-frère, mais bien au contraire, qu'il pourra occuper une place bien à lui, créer son propre espace dans le cœur et l'esprit de Martin, qui lui prouve tant par l'acte qui les unit actuellement que par ses yeux, qu'il est prêt à aller de l'avant, à faire des efforts pour lui. Cela crée un moment de confiance qui scelle à jamais la relation à débuter entre eux, favorisant l'explosion de sensations électriques qui les saisit tous les deux, depuis la chevelure jusqu'aux orteils, chaque centimètre de peau vibrant lorsqu'ils se raidissent simultanément pour pousser la chansonnette du bonheur : ''Ooooh''. L'actif gicle au-dessus de son passif qui frétille comme un poisson en manque d'oxygène, ils respirent bruyamment, se transmettant l'air chaud repoussé l'un par l'autre avant de se séparer et de se disposer autour de leur poupée, partageant plus qu'un dialogue de satisfaction juste par un regard. Ils sourient et leurs mains se croisent sur le ventre de la poupée Ray, chacun perdu dans ses pensées et fantasmes sur le futur. Le sommeil finit bien naturellement par les emporter tant, ils étaient détendus.


À suivre...

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Jusqu'à ce que la mort nous unisseWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu