Le Manoir de l'amour.

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La voiture noire étincelante qui conduit Martin Robert l’emmène un peu loin de la ville ; loin de la vie agitée de la ville, il roule encore quelques mètres dans la nature avant de déboucher sur le magnifique domaine bordé par une rivière calme et paisible, la raison même qui a motivé la décision d’achat de Martin. Aussi sa localisation, à seulement une vingtaine de minutes au nord-ouest de la ville, dans la petite ville coquette et paisible de Woodinville.

Le portail noir transparent avec son design et sa forme aussi imposante qu’unique glisse automatiquement vers la gauche pour libérer le passage. Le sourire aux lèvres, le cœur palpitant d’impatience à l’idée de débuter sa nouvelle vie, il admire en vrai le jardin fantaisiste taillé à la Française avec un grain de folie américain ; des sculptures de blanc immaculé disposées de part et d’autre de l’extérieur fabuleusement aménagé avec de petits airs de détente dissimulées à travers toute la propriété. Il a pris un risque en achetant une maison sans la visiter, mais maintenant qu’il la voit de plus près, il se rend compte que les clichés n’ont pas menti. Le manoir de l'amour est vraiment romantique et beau.

Le véhicule parcourt l’allée de pavés en granite en contournant l’énorme jet d’eau accentué autour d’un dauphin heureux, détail de la fontaine opposé au parvis du manoir où le personnel domestique attend le nouveau maître des lieux. Du jardinier aux femmes de ménage en passant par le cuisinier et les gardiens, la gouvernante présente tout le beau monde, une dizaine de petites mains nécessaires à l’entretien de ce magnifique domaine. La grande blonde quinquagénaire vêtue de son uniforme de travail conduit Martin à la suite maîtresse du domaine avec une vue époustouflante sur la rivière par le balcon de la chambre au premier.

Ses valises sur place, les femmes de chambre commencent à garnir les placards de l’immense pièce consacrée à son dressing. Son peignoir luxueux sur le dos, il s’installe sur le balcon alors que le soleil arbore sa robe orangée, un cocktail bleu lagon assorti à ses yeux en main, il tire une première photo de son verre à la main qu’il balance à Ray avec la légende ‘’La fête a déjà commencé '’ puis une seconde photo plus chaude et nue de son abdomen recouvert de petits carrés bien dessinés, parfaitement symétriques et colorés par le coucher du soleil. La légende dit ‘’ Ils n’attendent que toi’’.

À suivre...

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Jusqu'à ce que la mort nous unisseHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin