51- Mauvais pressentiment

17 1 0
                                    

Je me réveillai le lendemain matin, un brin encore fatigué. Je me levai malgré tout et je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre une douche chaude. Je passai de nombreuses minutes sous l'eau chaude. L'eau qui coulait sur ma peau me réveilla progressivement.

Je sortis une dizaine de minutes plus tard avec regret. J'enfilai mon uniforme, je me coiffai et je pris mes manuels nécessaires.

Je m'allais directement à mon cours puisque je me suis réveillée trop tard et donc je n'ai pas le temps de déjeuner. Je pris donc une barre tendre, cela sera suffisant pour l'instant. Je marchais d'un pas rapide à mon cours. Je n'avais pas envie d'être en retard, bien que ce cours allait être d'un ennui mortel.

Je rentre dans la salle de classe au même moment que la cloche sonne. J'étais arrivée aux bons moments. J'étais soulagée d'être arrivée à l'heure, car j'ai des plans de prévu et je n'ai pas le temps pour une détention.

Par contre, ce que je n'avais pas pensé, c'est qu'arriver dernière voulait aussi dire qu'il ne restait qu'une place. À mon bon désarroi, la dernière place inoccupée était à côté de Cormac Mclaggen.

Je ne lui avais jamais réellement parlé. En fait, je ne lui avais jamais parlé, mais malgré ça, je ne l'aimais pas. Je n'avais pas un bon pressentiment le concernant. Je ne sais pas pour quelle raison, mais malgré tout, je n'avais pas un bon sentiment envers lui.

Je me dirigeai donc avec dégoût à ma place auprès de Cormac. Plus que j'approchais de ma place, plus j'avais un mauvais pressentiment. Je finis par m'asseoir à ma place, mais ce ne fut pas avec joie.

Le cours commença, tout allait bien, ou plutôt pour l'instant, car mon mauvais pressentiment ne cessait d'augmenter. Je commençais à me sentir inconfortable à cause de mon pressentiment. Plus le cours avançait, plus je me sentais mal à l'aise et inconfortable. Il ne restait qu'environ cinq minutes au cours quand je sentis soudainement une main sur ma cuisse. C'était la main de Cormac. Je le regardai d'un regard noir, mais il ne retira pas sa mains. Il me répondit plutôt par un sourire malicieux.

J'enlevai sa main de sur ma cuisse et je me déplaçai un peu plus loin de lui. Cela ne l'arrêta pas. Il passa son bras sur mes épaules. Je repoussai aussitôt son bras, mais cela ne l'arrêta pas dans son intention. J'étais vraiment inconfortable et je n'étais absolument pas à l'aise.

Il posa ses mains sur mes hanches et me tira vers lui. Il replaça ensuite de nouveau sa mains sur ma cuisse, mais cette fois, il ne s'arrêta pas là. Il glissa ses mains sur mes cuisses, il descendit ces mains au creux de mes cuisses.

Les larmes commençaient à me piquer les yeux. Je ne savais pas quoi faire pour l'arrêter. J'étais juste terrorisée et je n'arrivais plus à bouger. J'étais terrifiée, je voulais juste que tout cela s'arrête.

Soudain, la cloche annonçant la fin du cours sonna. Le professeur et les élèves sortirent aussitôt. Je ne compris pas trop le comportement du professeur, mais après tout celui-ci avait toujours été bizarre.

J'essayai de me lever, mais Cormac m'empêcha. Il me ramena plus proche de lui et me força à m'asseoir sur lui. J'essayai de m'éloigner de lui, mais il me tenait tellement fort que je n'y arrivais pas. Je ne pouvais pas non plus utiliser mes pouvoirs, car j'étais trop faible et après tout, cet idiot irait tout raconter à tout le monde.

Les larmes commençaient à couler sur mes yeux. Je me sentais si vulnérable que j'avais l'impression que cacher mes larmes était totalement inutile.

— Cormac lâche-moi !, crié-je en retrouvant soudainement la parole.

- Non.

Les larmes coulaient de plus en plus quand j'entendis sa réponse. Je continue à essayer de me défaire de son emprise sans grand résultat.

— Lâche-la, Mclaggen ! Entendis-je quelqu'un dire d'un ton ferme.

Je regardai qui cela était. Lorsque j'aperçus le jeune malfoy mon cœur sauta un battement.

Le Gryffondor le regarda d'un air de défi. C'était comme s'il le défiait. Je regardai Draco d'un air apeuré et suppliant de m'aider. Je le vis me regarder et me voir dans cet état sembla le mettre hors de lui. Je fis ses yeux gris devenir de plus en plus foncés, ses pupilles se dilaté, ses poings sont fermement serrés et sa mâchoire est crispée.

Cormac parut perdre un petit peu de confiance, mais il ne me laissa pas non plus m'en aller.

– LÂCHE – LA-IMMÉDIATEMENT-MCLAGGEN !

Draco disa ceci à Cormac d'un ton sec, froid et sérieux. Il prononça chaque des mots avec une grande importance. Il prononça chaque mot lentement pour que cet idiot comprenne bien ce qu'il devait faire.

- ET POURQUOI JE FERRAIS ÇA MALFOY ?

Cormac cria cela en serrant son emprise sur moi. Cela me fit mal. Il me tenait tellement fort que cela me faisait terriblement mal. Et il criait vraiment fort et si proche de mes oreilles que cela me faisait aussi mal. Les larmes continuèrent alors de couler sur mes joues.

- PARCE CE QUE ELLE EST À MOI !

Répliqua malfoy.

Mon cœur fit un tour complet lorsque j'entendis cela. Je n'en revenais pas. Il m'aimait réellement, quoique je l'aille repousser. Le fait qu'il dise que j'étais à lui me fit ressentir une drôle de sensation que j'aimais bien. C'est parole me rassura un brin quant à la situation actuelle. La peur, l'angoisse et le choc m'envahissaient toujours. Simplement, je me sentais un peu moins seul envers cette situation.

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant