14- Négociation

105 5 0
                                    




— Mattheo ! Je ne m'attendais pas à te voir ici... dis-je faussement.

— Arrête. Répond-il frustrer ?

— Arrête d'être frustré par ce que j'ai quitté l'infirmerie. Tu dormais, je ne voulais pas te réveiller ! Dise je

— Ça aurait pu être dangereux. Cria-t-il.

— Mille. Riddle, je suis désolée, mais votre frère n'a pas tort. Vous n'aurez pas sorti de l'infirmerie et encore moins sans quelqu'un à vos côtés. Dis Dumbledore

— Qu'est-ce qui est dangereux ? Je n'ai aucune séquelle ! Mes doigts ont repris leurs couleurs habituellement, je n'ai plus aucune trace de l'accident. Et si vous saviez le nombre de fois que cela est arriver, vous ne diriez pas que c'est dangereux. À moins que vous insinuiez que JE suis le danger ?! criait je

— Ce n'est absolument pas ce que je veux dire mademoiselle. Dit-il d'une voix calme qui m'énervait.

Ce que je veux dire c'est que malgré, que cela, vous arrive souvent, et ne vous as causé, à premier vu aucune blessure n'apparente je tiens à ce que vous passez ses examens. Votre santé est le plus importante.

— Et si je ne veux pas les faire, vos examens dirent d'un ton sec.

Je remarquai que mon frère n'a pas bougé depuis sa dernière intervention. Il est assis sur un banc, le regard vide, mais les yeux noirs de colère. Bizarrement, cela me calma. Je m'assois sur le fauteuil à côté de celui de Mattheo.

— Et si on faisait un marché ? Je passe vos examens et vous me laissez aller à pré au lard cette après-midi. M'essayais.

— Que voulez-vous y faire miss Riddle ?

— J'ai lu qu'il y avait un super magasin de tissus et j'aimerais y aller pour commencer la conception de nouvelle tenue que j'ai dessinée. Avouais-je

— Tu confection des vêtements ? Me demanda Mattheo.

— Oui, j'avais commencé avant ton départ, mais j'ai beaucoup plus travaillé dur ça après ton départ. répondit je

— J'accepte à la seule acception que votre frère vous accompagne, s'il le veut bien. Annonça le directeur.

— C'est sûr qu'il veut ! Hein Mattheo ! m'exclamais-je trop excitée et heureuse en frappant Mattheo à l'épaule.

— Calme-toi ! Je vais y aller c'est bon ! répondit-il, en agrippa mon bras, pour que j'arrête de l'assommer de coup.

— Je pense qu'on va y allez nous. Dit-il en me regardant d'un regard noir dû à mes coups.

Mattheo m'amena hors de la pièce et referma la porte derrière nous.

— Merci, Mattheo, je t'adore ! dis-je en le serrant dans mes bras.

– Pour info je suis toujours fâchée contre toi ! dit-il

– Non, tu ne l'es plus, tu m'aimes trop pour ça ! dis-je

— Je vais te pardonner seulement si tu acceptes sans chialer de rencontrer les gars à soir.

— OK dis-je, mais seulement pour toi... et mon tissu !

— Je ne me rappelle absolument pas que tu avais commencé la couture il y a 2 ans. C'est très beau ce que tu portes en passant.

— Merci, c'est justement une de mes créations.

— Tu as plus de talent que je le pensais. dit-il d'un air moqueur

Je le fixai d'un regard noir.

— Viens, qu'on en finisse avec ces stupides examens. M'exclamais-je en me dirigeant vers l'infirmerie suivie de Mattheo.

On arriva à l'infirmerie et madame Pomfresh me passa une tonne d'examens. Cela dura plus d'une heure. Et tout cela pour qu'on me dise que tout était beau et que j'étais de nouveau libre d'aller où bon me semble.

À peine avait-elle fini de m'annoncer le tout que j'étais déjà partie de l'infirmerie. Je n'allais pas attendre une seconde de plus. Je me dirigeai dans un local vide et fis apparaître ma bulle magique. J'en sortis un joli sac à main. Je refermai ma bulle, et je me dirigeai vers la porte. Je regardai si Mattheo m'avait rattrapée, mais aucune ne trace de lui. Je sortis alors de la pièce et je me dirigeai vers la sortie du château. Je n'avais aucunement l'intention d'attendre mon frère. Je n'ai besoin de personne, je ne vais pas me perdre et je peux très bien me défendre tout seule.

Enfin, j'étais arrivée. J'ouvris la porte et franchis les quelques pas qui me séparaient à l'extérieur. Je dévalai les escaliers à grande vitesse. Impossible que Mattheo me retrouve.

— ROSEMARIE BÉCA RIDDLE !

Je me stoppai immédiatement. J'étais dans le trouble, je le savais.

Je décidai de continuer mon chemin, mais je n'eus pas le temps de faire un pas que je l'entendis crier à nouveau.

— NE T'AVISE PAS DE BOUGER !

Je me stoppai nette. Je fermai les yeux et pris une grande respiration sachant ce qu'il allait suivre. Je me retournai et vis mon frère descendre d'un pas rapide et furieux les escaliers. Il arriva en quelque seconde à mes côtés.

Cet œil était noir de rage ainsi que tout son visage.

— Écoute, je suis désolée. Je sais que tu es en colère contre moi, mais peux-tu comprendre que je déteste avoir besoin d'être accompagnée ? Ce n'est absolument pas contre toi que j'ai fait cela. Je n'ai simplement pas besoin de personnes. J'ai l'impression qu'en imposant que tu m'accompagnes, qu'on me sous-estime. Je sais me défendre, je n'ai besoin de personne. dise je

Cet œil reprit leurs couleurs naturelles et son visage s'adoucit. Il semblait avoir compris.

— Je comprends, je l'aurais pris de la même façon, mais on doit écouter ce qu'il a dit... Malheureusement. Dit-il en semblant haïr le directeur.

— Tu veux bien oublier tout cela et venir avec moi stp ? dise avec un air auquel il ne peut rien me refuser.

— Oui, mais on va manger avant, tu n'as pas mangé depuis un moment, et je sais comment rentrer dans les cuisines. dit-il

— Pas besoin, j'ai de la nourriture avec moi, on n'a pas besoin de rentrer au château.

Je fis apparaître ma bulle magique, et j'en sortis deux sandwiches. J'en lançai un à mon frère, choquée de mon sortilège.

Je commençai à marcher, mais je me rendis compte qu'il n'avançait pas.

— Tu viens ou tu restes planté là ? demandais-je en croquant une boucher de mon sandwich.

Il se remit aussitôt de son choc et me rejoignit. Nous marchons alors pendant plusieurs minutes avant d'arriver à pré au lard.

Pas méchant, Juste blesséWhere stories live. Discover now