16- Rencontre et Révélation

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Après plusieurs minutes, nous arrivons de nouveau à Poudlard. Mattheo m'accompagna jusqu'à ma chambre pour que je puisse y déposer mes tissus. Je rangeai mon sac à main et je me tournai vers Mattheo.

— On fait quoi maintenant ?

— Je vais te présenter les gars. Ils sont dans la pièce secrète, les Serpentard de notre niveau n'ont pas cours à cette heure-ci.

— Je suis vraiment obligé ? Demandais-je

— Oui, de toute façon, tu ne peux pas rester ici pour toujours. Va falloir que tu ailles à tes cours et au repas. Si tu ne les rencontres pas là, tu vas les rencontrer au souper.

— OK, c'est bon, arrête. Je vais venir.

Il commença à partir de ma chambre et je le suivis d'un pas lent n'ayant pas l'envie de les rencontrer.

Il se retourna alors et me regarda.
— Tu es sérieuse ? Depuis quand tu détestes voir du monde ?

— Je n'ai simplement pas envie de m'inviter dans ton groupe d'amis.

— Je t'ai déjà dit que c'était faux ! Dépêche-toi !

— Ok Ok ! Dit en le rejoignant.

Mattheo s'avança de quelques pas vers le mur du fond et chuchota quelque chose. Sûrement un mot de passe. Une porte apparut soudainement et nous y entra.

Nous arrivons alors dans une grande salle, bien entendu de teinte verte et noir. Elle ne ressemblait à rien à la salle commune. Elle était beaucoup plus chic.

Les lumières étaient de grand lustre de cristal. Les murs étaient couverts de chic papier peint. Néanmoins, un foyer et des canapés ornaient la salle. Il y avait une cuisine avec tout le nécessaire pour y préparer à manger, ce qui me surprit.

Il y avait de grandes fenêtres teintes pour que les gens à l'extérieur ne puissent nous voir.

La salle était sans aucun doute assez immense pour y accueillir plus d'une centaine de personnes.

Je cherchai des yeux les amis de mon frère, mais je ne l'ai vu nulle part.

Mattheo était toujours à mes côtés, immobiles. Il attendait que je finisse mon observation.

Soudain, je sentis une présence, un peu plus haut. Étrangement, ce n'était le même sentiment que d'habitude. On dirait qu'il fallait que j'y aille. Que mon destin s'y trouvait !

Mais cela ne pouvait pas être vrai... en fait, je crois...

Je décidai de laisser ces pensées de côté et d'écouter cette impression.

Je fermai les yeux, et je respirai un grand coup. Lorsque j'ouvrir de nouveau mes yeux, je remarquai une étoile orange sur un mur. Je me dirigeai alors vers celui-ci.

J'arrivai devant le mur et un trou, faisant office de porte apparue. Je traversai l'entrée et tombe face à face avec des escaliers en colimaçon. Les escaliers étaient faits de marbre et les murs étaient couverts du même papier peint que dans la salle.

J'entendis mon frère me demander de l'attendre. Mais je ne l'écoutai pas, je ne pouvais pas. Je commençai à monter les marches, mais il me rattrapa rapidement.

Étonnamment, il ne posa aucune question, mais je ne m'en plaindrais pas.

Arriver en haut des escaliers, je fus choquée par ce que je vis. Je me trouvais dans une pièce ronde où les mues et les fenêtres étaient en verre, ce qui permettait de voir le ciel. Mattheo qui était à mes côtés avança dans la pièce alors que je restais dans l'embrasure des escaliers.

— Salut, les gars. Disent mon frère.
Mattheo me regarda et me fit de gros yeux pour que j'avance ce que je fis.

— Oooh, tu nous as ramené ta sœur. Dis un grand brun en s'approchant un peu trop de moi à mon goût.

Je vis les yeux de Mattheo changer rapidement, il n'appréciait pas le comportement de son ami.

— Tu es encore plus jolie, que ce que ton frère nous a raconté dit-il en posant ses mains sur mes hanches. Et en se rapprochant de moi.

Son geste me fit perdre mes moyens.

Je le poussai violemment au mur et un couteau que je fis venir de la cuisine écorcha son cou.

Il avait un regard paniqué. Mon frère s'approcha de moi. Je sentis les regards de ses autres amis sur moi, mais ne m'en soucie pas. Montrer mes pouvoirs était le dernier de mes soucis.

— Rosemarie, laisse tomber, il... non en fait tu sais quoi continue il le mérite. dit-il
Je levai les yeux au ciel désespéré et je revins au jeune homme.
— Écoute-moi Nott, si tu oses me retoucher je te fais la promesse que ce couteau ferra plus que de t'écorcher la gorge ! C'EST CLAIRE ? M'exclamais-je

Il secoua légèrement la tête étant restreinte dans ses mouvements. Je le lâchai et je renvoyai le couteau à sa place.

— Qu'est-ce que c'était que ça et comment sais-tu son nom ? Me demanda, le seul blond, légèrement sous le choc.

Quand je croisai son regard un frisson me parcourut, mais je ne fis comme si de rien n'était arriver.

— Il me semble que je n'ai pas le choix de partager mon secret avec vous à présent. Commençai-je

— Donc, tout d'abord Draco, je connais vos prénoms, car je peux lire dans vos pensées et ce n'est pas de l'Occlumancie. Vous pouvez bloquer votre esprit pour qu'un sorcier n'y aille pas accès, mais pas avec moi. Ensuite, je peux contrôler l'énergie et finalement, j'ai des dons de pyrokinésie.

— La pyro-quoi demanda Théodore la main à sa George légèrement rouge.

— Pyrokinésie, elle contrôle le feu idiot ! Commença-t-il

— Vraiment désoler, pour son comportement. Je suis ravi de te rencontrer Rosemarie. Me dit Berkshire, en s'avança vers moi et me tendant sa main.

— Enchanté de te rencontrer, Lorenzo. Dis-je en lui serrant la main.

— Appelle-moi Enzo

Je hochai la tête

Je pense qu'il est clair que tu es une Riddle, n'est-ce pas Nott — s'exclamât Drago

Tout le monde éclata de rire excepté le concerné.

— Tu es chanceux Théo que ma sœur t'a laissé sans une égratignure. Parce que si sa n'aurait été que de moi tu n'aurais pas eu la même chance. Dis mon frère en sortant une cigarette.

— Je m'excuse sincèrement, Mesdemoiselles Riddle et Mattheo. Je ne le reverrais plus promis. Dis Théodore.

— As-tu si peur de moi que tu m'appelles mademoiselle ? Sérieusement, c'est correct, mais ne le refais pas. Appelle-moi Rosemarie. Dis-je

Je vis Mattheo lui faire un regard noir.

— Mattheo sérieux arrête ! Rajoutais-je

— OK, si c'est ce que tu veux, mais je l'aurais à L'ŒIL. Dit-il

On passa les deux heures suivantes à parler et il me racontait beaucoup d'anecdotes. Ils me promirent aussi de garder mes pouvoirs secrets, ce qui me soulagea. J'en appris davantage sur les amis de mon frère, ou plutôt mes nouveaux amis. L'heure du souper arriva, ce qui mit fin à notre discussion. Nous nous mettons alors tous en route vers la salle à manger.

Pas méchant, Juste blesséTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang