42- Exténuer

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Après une bonne heure, Harry réussit à convaincre Hermione. Nous élaborons notre plan. Tout cela aura lieu demain, lundi. Une fois le plan élaborer, je les laissai pour aller retrouver Mattheo.

J'arrivai à mon dortoir, Mattheo m'attendait dans ma chambre pour savoir ce que nous avions trouvé.

— Enfin ! Je pensais que tu n'arrivais jamais. Avez-vous trouvé quelque chose ? Me questionna, mon frère.

Je roulai des yeux vis-à-vis à son impatience avant de lui répondre.

— Oui, on trouvera. Par contre, on doit récupérer un livre dans le bureau du directeur. Pour te résumer, le livre contenant tous les éléments a été retiré de la bibliothèque.

— D'accord, vous avez établi un plan ou un truc du genre ?

Je lui expliquai alors le plan que le trio et moi avions établi. Il approuva notre plan.

— Je suis certain qu'Hermione peut le distraire à elle tout seul. Mais il est certain que c'est plus prudent si le trio le distrait ensemble. Ajouta celui-ci.

Je rigolai un peu, sachant très bien qu'il serait totalement possible pour Hermione de le distraire à elle seule.

— Bon, pour l'instant on peut ne rien faire d'autre. Dis-je.

Je remarquai alors que mon frère me regardait avec une étrange attention. Il semblait observer méticuleusement mon visage. Cela m'énerva légèrement, mais je ne disais rien. J'étais trop épuisée pour m'énerver avec lui. Je n'avais pratiquement pas dormi et ma rencontre inattendue avec Draco m'avait totalement épuisée. Je n'avais pas la force de dire quoi que ce soit.

— Ça va ? Tu sembles exténuer. Me questionna mon jumeau inquiet.

— Je le suis. Je n'ai pratiquement pas dormi à cause de notre réunion. Après j'ai eu le malheur de voir Draco. Il m'a questionné et je n'ai pas eu d'autres choix que de le repousser. Je me sens si mal Mattheo.

Les larmes commencèrent lentement à couler sur mes joues. Je n'avais pas la force de les retenir, j'étais exténuée de tout ce qui m'arrivait.

Mattheo ne dit rien, mais je le voyais à son expression qu'il était triste de ce qu'il m'arrivât. Il me serra doucement dans ces bras. Je me sentis alors un brin mieux.

— Merci Mattheo. Dis-je doucement.

— Ce n'est rien. Je vais te laisser te reposer et je viendrai te porter à manger plus tard. Dit-il

J'approuvai délicatement de la tête. Mattheo s'en alla pendant que je m'endormais lentement dans un profond sommeil.

Des coups à ma porte me réveillèrent. La personne qui n'était nul autre que mon frère entra.

— Tu as l'air d'aller beaucoup mieux. Sinon je t'ai apporté à souper. Je suis venu au diner, mais tu dormais. Donc, j'ai préféré te laisser dormir.

— Merci. Quelle heure est-il ? demandais-je d'une voix endormie.

— 19 h. Je vais te laisser manger, et te reposer. Tu en as besoin, en outres pour la mission. Aussi, Enzo voulait venir te voir, mais je lui ai dit que ce n'était pas une bonne idée. Il s'inquiète pour toi, lui aussi. Je te laisse. Bonne nuit.

J'approuvai de nouveau de la tête n'ayant pas la force de parler. Je mangeai un peu, n'ayant pas très faim, puis je retournai à mon lit. Je m'endormis en un instant.

Pas méchant, Juste blesséWhere stories live. Discover now