4- Stresse et Souvenir

181 10 0
                                    


Encore une fois, j'arrivais à l'endroit espérer en très peu de temps et sans souci. La grande porte de bois était très imposante. Mais à vrai dire, elle n'avait rien de bien extraordinaire. Elle était similaire aux portes du manoir, c'est-à-dire sombre et ordinaire.

Je restai tout de même de marbre devant celle-ci, mais seulement quelques instants.

Je sentis alors mon angoisse que je croyais avoir enfuie au fond de moi revenir. Cet instant qui suivra déterminera mon destin. C'est-à-dire la vie ou la mort. J'ai beau toute essayer le stress de ma répartition, prends toujours le dessus sur moi ! J'ai essayé, de me convaincre que je serais obligatoirement à Serpentard, car mon frère y est, mais aucun résultat. Ma peur reste là et me fige devant cette porte qui me semble soudainement plus imposante qu'auparavant.

Pourquoi la minute d'avant je suis déterminée et la seconde suivante je voudrais retourner me cacher dans mon manoir ?

Je secoue vivement la tête pour me sortir de toutes ces pensées. Je dois y rentrer, je n'ai pas le choix. Mais pour ça, il faut tout d'abord que je me calme.

Je pris alors mon collier dans mes mains. C'était un collier très simple. Il s'agit d'une toute petite pierre verte. Il m'est arrivé de remarquer que lorsque je fais appel à mes dons de pyrokinésie, elle change vers l'orange, mais cela ne dure jamais longtemps que je ne suis plus certaine que cela s'est réellement passé. Bref, je prends mon collier dans mes mains.

Ce collier m'est très cher, c'est un cadeau de ma mère. En faite, quand j'avais 7 ans mon père m'avait enfermée dans une pièce sans grande importance. Il avait une réunion avec ses partisans donc je savais que j'y étais pour un moment. Donc je me suis mise à fouiller la pièce de fond en comble dans quel but ? Je n'en sais rien. Peut-être cherchait un trésor ? Si c'était le cas, je pense que je peux dire que ces missions accomplies.

En effet, après plusieurs heures sans avoir fait de trouvailles je ne désespérais pas. Je me mis à déplacer tout ce que je pouvais. Je me rappelle à quel point les meubles étaient lourds surtout pour un être de sept ans. J'aurais aimé utiliser ma baguette, mais bien entendu mon père me l'avait confisqué.

C'est donc après avoir bougé une vingtaine de vieux meubles plus affreux les uns que les autres que j'arrivai face au dernier. Il était vieux, et semblait avoir été brûlé. Malgré son piteux état, il avait dû être très majestueux quelques années plus tôt.

Ce fut le meuble le plus lourd de tout. On aurait dit qu'il avait été collé au sol. J'y avais tellement de force que mes pouvoirs de pyrokinésie s'étaient activés et avais commencé à brûler le bois. On y voyait deux traces de petite main. Mais heureusement, je finis par le déplacer.

Je regardai en arrière de celui-ci avec espoir. Mais au premier coup d'œil, je ne vis rien. Ma déception était sûrement apparente. Je vis alors un petit trou dans le mur. Je regardai par celui-ci et vis une vieille boîte poussiéreuse.

Je donnai un coup de poing dans le mur élargissant alors le trou. Ma main me faisait souffrir. Je n'avais pas osé utiliser mes pouvoirs, car je ne savais pas les contrôler et je ne souhaitais nullement brûler le manoir. Donc c'était le seul moyen. Je ravalai mes larmes et sortis la boîte du trou.

Je soufflai dessus et une tonne de poussière s'envola me fessant éternuer au passage. Je pus alors apercevoir un message sur la boîte. C'était écrit sur morceaux de papier désormais vieux et puis coller sur la boîte on pouvait y lire.




 C'était écrit sur morceaux de papier désormais vieux et puis coller sur la boîte on pouvait y lire

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

(À MA CHÈRE FILLE,ROSEMARIE RIDDLE DE MAMAN)

Les larmes me viennent aux yeux. Ma mère m'avait laissé quelque chose, je l'ouvris et en sortit le collier. Le plus magnifique collier de tous les temps. Il était placé dans une chic boîte de velours vert.

Depuis ce jour, je porte ce collier tous les jours. Il me fait tellement penser à ma maman. Soudain, je m'aperçois que je suis calme. Comme je l'avais espéré, ce doux souvenir m'a calmée.

Il est temps de faire mon entrée. Je brandis ma baguette malgré qu'elle n'allait m'être d'aucune utilité. Elle allait simplement me permettre de cacher mes pouvoirs. Je me postai bien droite puis je remuai ma main. La porte s'ouvrit alors toute grande laissant les autres étudiants m'apercevoir.

Pas méchant, Juste blesséWhere stories live. Discover now