12- Des Part- quoi ???

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— Mattheo, je ne comprends pas. Qu'est-ce qu'il t'a dit ? lui demandait finalement.

— Il m'a menti ! Il m'a dit que tu ne voulais plus me parler. Et toi tu me dis tout le contraire. Et le pire, c'est qu'à chaque fois, que je venais au manoir, et je lui demandais où tu étais, il me disait que tu étais parti, je ne sais où, car tu ne voulais soi-disant pas me voir.   commença-t-il

— Tout ça, c'était des mensonges. Et ça veut aussi dire qu'à chaque fois que je venais il t'enfermait et j'imagine que tu n'as jamais sorti dehors avant aujourd'hui ! Tout ce temps, que moi j'aie passé ici toi tu l'as passé enfermé et je ne m'en suis jamais rendu compte. Cria-t-il avant d'essayer de reprendre son souffle.

— Mattheo... Dise, en m'approcha de lui.

— Écoute-moi, je ne vais pas te mentir, oui il m'a enfermée quand tu étais là et il ne m'a jamais laissé sortir. Mais ce n'est pas ta faute. Je sais que tu t'en veux, mais de toute façon on ne pouvait rien faire. Maintenant tout ça c'est fini on est de nouveau réunis et on va se venger. Comme tu m'as dit, on va le vaincre, ensemble. Dit en prenant son visage dans mes mains.

Il secoua la tête en signe d'approbation.
— Je suis sûre que les gars vont t'aimer.

— Non non non ! Je ne vais pas m'incruster dans votre gang ! Dise je

— Première, tu ne vas pas t'incruster.Et tu es obligée de t'y joindre. Comme tu as dit, c'est ma famille et toi tu es aussi ma famille donc tu nous rejoins.  dis Mattheo

— Je ne suis pas sûre qu'eux seraient d'accord avec toi.

— Arrête d'essayer de trouver un moyen de ne pas te rejoindre à nous. Et pour information on a tous les deux le même caractère je ne vois pas, pourquoi, il ne te voudrait pas.

— Peut-être parce que je suis une fille ?! Dis-je

— Tu te trompes, c'est plus tôt un avantage. Mais tu n'en fais pas, ils n'essayeront rien, je les ai avertis. Dit-il les yeux noirs en disant la dernière phrase.

— OK, si tu y tiens tant.

— Tu n'avais pas réellement le choix. Ajouta-t-il

— J'ai remarqué ! Dis-je en riant.

Je fis disparaître ma bulle qui nous entourait et puis nous nous dirigions vers le lit au j'étais. Je m'assis sur le lit et Mattheo prit place sur la chaise à mes côtés.
Un court silence se fit entendre. Mais je le brisai aussitôt. Je devais le faire pour que notre amitié redevienne comme avant, et aussi, car je suis curieuse sur la vie de mon frère.

— Tu veux me parler de tes amis s'il te plaît, j'aimerais en savoir un peu plus sur ceux avec qui mon frère traîne. Dis-je

—  Toujours aussi curieuse à ce que je vois !

Je le frappai avec un livre qui se trouvait sur la table à mes côtés.

— Aie ! Cria-t-il

— Tu le méritais ! dise

— OK, OK ! Mais si tu me frappes une fois de plus je ne réponds pas à ta question. dit-il

— C'est bon, j'arrête ! dit en lançant le livre loin de moi sans grande attention

— Bon, il a Théodore Nott, Lorenzo Berkshire, mais on l'appelle tous Enzo et il a Draco Malfoy. dit-il

— Et vous êtes dans le même dortoir ? Demandais-je

— Ouais, mais seules depuis quelques jours. Dit-il

— Comment ça depuis quelques jours ? Demandait je

— Draco et Enzo étaient le dortoir voisin au tient, et moi et Théo dans le tien. Dit-il

— Donc, tu savais que je venais à Poudlard ?

— Non, ils nous ont simplement ordonné de changer de dortoir sans explication. Dumbledore avait clairement prédit que tu étais à Serpentard. dit-il

— Ce n'est pas vraiment une prédiction, idiot. Tu sais comme moi que c'est Serpentard ou la mort. Répondîtes.

— Je te rappelle que c'est l'idiot ici qui t'a sauvé la vie.

— Tu restes un idiot, mais mon idiot préféré ! M'exclamera.

— Et toi, tu es mon idiote préférée. Répliqua-t-il

— Eille !

— Je me demandais aussi pourquoi nos dortoirs sont séparés des autres. Demandais-je

— On faisait trop peur aux premières années et ils sont allés se plaindre au directeur et il nous a construit des dortoirs isolés. Me répondit Mattheo.

— Et tu vas voir, ça apporte plein d'avantages. Personne d'autre que nous ne peuvent ouvrir la porte même pas les prof. donc on peut faire ce qu'on veut. Et le meilleur c'est qu'on a même une pièce secrète, on y organise nos meilleurs partys. Tu vas voir ça. Rajoutait Mattheo.

— Des quoi ? Des parts-quoi ? Demandais-je n'ayant absolument pas compris de quoi il parlait.

— Des partys, tu sais les genres de fêtes, où on déconne, on danse et on boit. Rajoutait Mattheo, un peu troublé de mon incompréhension.

— Mattheo, c'est la première fois que je sors du manoir.  Je ne suis jamais allée à un Party de toute ma vie. Dit.

Shit! Désolée, j'avais complètement oublié. Ça doit être un gros choc tout ça. répondit-il

— Ce n'est pas vraiment choquant. C'est stressant. Je ne connais rien, et je vais avoir l'aire stupide devant tout le monde. Il n'a rien de plus humiliant pour un Riddle ! Avouais-je

— Ne t'en fais pas, je vais t'aider, on a les mêmes cours, je vais rester avec toi. Et si quelqu'un veut t'humilier, il aura affaire à moi ! dit Mattheo de façons très protecteur.

— Merci Mattheo. Dis-je

— Je suis là pour ça, dors maintenant, sinon tu vas être épuisé. Dis Mattheo.

— Tu vas rester avec moi ? Lui demandais-je.

— Oui, je te le promets. Dors maintenant. Me répond-il.

Je m'allongeai dans mon lit, ou plutôt celui de l'infirmerie, et je fermai les yeux.

— Bonne nuit Mattheo. Chuchotais-je

— Bonne nuit Rosemarie. Chuchotait Mattheo.

Tout cela m'avait épuisée. Il me fallut donc, seulement quelques secondes avant de sombrer dans un profond sommeil.

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant