22- Reméde Miracle

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Une fois qu'Hermione fut rentrée dans la salle de classe, je me dirigeai vers mon dortoir.

En chemin, je vis deux élèves de Serdaigle m'observer. Il semblait décourager, et je savais exactement la raison .

Il devait s'agir d'enfant de parent Mangemort. Les serviteurs de mon père ne sont pas tous d'anciens élèves ayant été à Serpentard. Et leur façon de me regarder et leur chandail à manche longue alors qu'il fait très chaud me poussent à cette réflexion.

Mon père sera mis au courant de mon amitié avec le trio beaucoup plus rapidement que je le pensais.

Mais je ne m'énerve pas trop avec cela. Je n'aurais qu'à lui dire que je me suis rapprochée d'eux pour ainsi récolter des informations.

Je repensai alors, à quel point, j'étais heureuse de savoir comment cacher ma marque des ténèbres sans porter un certain type de vêtements. J'avais réussi à trouver une formule très difficile et qui peut être dangereuse si elle est mal prononcée pour la camoufler. Ainsi, je peux porter ce que je veux sans contrainte.

De toute façon, en tant que fille du seigneur des ténèbres, les gens savent forcément que j'en suis une.

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J'arrivai alors à mon dortoir. J'ouvris la porte, et je rentrai dans ma chambre. Je me dirigeai vers mon divan se trouvant à l'extrémité opposée de l'endroit où se trouvait mon lit.

— Rosemarie, il faut qu'on parle.

Je sursautai, et les torches s'éteignirent une demi-seconde. Je me retournai vers mon lit, l'endroit d'où la voix provenait. J'aperçus alors Mattheo.

— Tu es sérieux ! Tu m'as fait peur ! Tu ne peux pas rentrer où tu veux quand tu le veux ! dis-je.

— Je suis désolé, mais tu ne veux pas me parler ! Il fallait bien que je réussisse à te voir. Répondit-il.

— Justement, Part ! Je t'ai dit de disparaître de ma vie tout aussi longtemps que tu n'accepteras pas que je parle au trio ! Crie-je.

— Justement ! Tu m'as fait réaliser que j'agis comme notre imbécile de père. Mais je veux juste te protéger. Moi, je ne le dirais pas, mais quelqu'un d'autre le fera. Et tu sais comme moi ce que les conséquents seront. Et je n'ai pas envie que ça t'arrive ! dit-il.

— Tu es vraiment sincère ?

— Oui, et je vais t'aider si père, te cause des ennuis à cause de ça. Et, ils sont nos alliés. Leur but est aussi d'éliminer Voldemort. C'est un avantage pour nous.

— Un avantage à double tranchant. Dis-je

— Oui, mais ça reste un avantage. Ajouta Mattheo.

— J'espère que je ne t'ai pas trop fait mal en te frappant.

— Je dirais que c'est plutôt mon orgueil qui en a pris un coup. Tu frappes tout de même assez fort. Répondit-il.

— Vient, je vais t'enlever tout se sang au visage.  Dis-je en le tirant par la main dans ma salle de bain,

— C'est correct, ce n'est pas nécessaire.

— Arrête de chialer deux secondes. Tu ne peux pas rester de même. Dise-je

J'enlevai tout le sang restant sur son visage. Puis je nettoyai les quelques plaies que j'avais causées. Je remarquai alors quelque chose.

— Mattheo, depuis quand as-tu une cicatrice au nez ? demandais-je me doutant qu'il s'était battu avec quelqu'un.

— Oh, ce n'est rien. Ça fait longtemps. Répondit-il

— Arrête de me mentir, elle est très visible et tu ne l'avais pas hier ! Avec qui tu t'es battu ?

— Nott.

Je le regardai avec des gros yeux sachant très bien la raison qui l'avait poussée à attaquer ce dernier.

— Arrête de me regarder comme ça ! C'est de sa faute, il l'a cherché. Il n'aurait pas dû te toucher. Et, je lui est faite comprendre ce qui arrive quand on ne respecte pas ça ! dit-il sur la défensive.

— Tu regrettes ?

— De m'être battue ?

— Non, de t'avoir battu avec un de tes meilleurs amis.

— Non, personne ne te touchera comme il la faite. Peu importe qui ça aurait été, je l'aurais faite pareil.

— Tu ne changeras jamais, toujours à te battre. Dis-je en souriant.

— C'était nécessaire. Il avait besoin d'une bonne leçon ! répliqua-t-il.

— Et tu penses qu'il va rester ton ami après ça ? lui demandais-je.

— Ce n'est pas la première fois que je me bats avec lui. On s'est tous battu ensemble au moins une fois. Rajouta Mattheo.

— C'est une drôle de relation que vous avez en tout cas. Dis-je en finissant de désinfecter ses plaies.

— En pensant, demain, vendredi on organise un party. Tu vas pouvoir voir ce que c'est.

— Enzo m'a expliqué ce que c'est. Ça semble amusant. Ah et j'y pense, il faut que je te dise quelque chose. Dis-je.

— Qu'est-ce que tu as fait Rosemarie ?

— En fait, j'ai peut-être dit à Enzo qu'on avait passé plusieurs années enfermées. Je lui est demandé de ne rien dire. Dise-Je.

— Ne t'en fais pas. Enzo ne le dira pas, tu peux lui faire confiance. Il est très loyal, il respectera sa promesse. Me répondit Mattheo.

— Merci, j'ai eu peur d'avoir fait une gaffe. Dis-je.

— S'il y en a bien un à qui tu ne dois pas dire de truc du genre à mon sujet c'est Nott. Je l'aime bien quand il ne t'approche pas trop, mais des fois c'est un vrai connard. Dit-il en sortant une cigarette de ses poches.

— Tu ne comptes pas fumer ici ? Dis-je

— Où veux tu que j'aille ? Les profs surveillent partout.

— Je m'en fous ! Pas question que ma chambre empeste ! Et fais comme moi et ne fume plus !

— Comment ça tu ne fume plus ? Hier, tu as bien volé une de mes cigarettes ! dit-il.

— Oui, tu as raison. Mais c'est pour savoir si le remède avait marché. J'ai utilisé une potion pour arrêter de fumer et je voulais voir si cela fonctionnait.

— Et, ça fonctionne ? Me demanda-t-il intrigué.

— Oui idiot. C'était dégoûtant.

— C'est bon, je ne fumerais pas ici.  Dit-il en rangée son paquet de cigarettes.

— Merci, mais tu devrais arrêter de fumer.

— Ça me permet d'oublier mes problèmes. Et tu le sais, on en a des tas. Dis Mattheo.

— Mais moi, je connais un meilleur remède. Dis-je, en me dirigeait vers mon armoire.

— Et que peut donc être ce fameux remède. Se moqua mon frère.

— L'alcool ! Dise-je en lui tenant une bouteille d'alcool quelconque.

— Comment tu as eu ça ?

— Je les voler, à quelqu'un au manoir. C'est ce que je fais depuis deux ans.

— Je n'aurais jamais pensé ça de toi. Dit-il en buvant une gorgée.

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant