18- Impulsivité

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Je me réveillai, le lendemain matin, je me suis levée tôt étant donné que c'est ma première journée de cours.

Je filai dans la douche, puis j'enfilai mon uniforme. Une jupe plissée, une chemise blanche et un gilet au logo de Serpentard. Et bien sûr la cravate que je faillis oublier.

Je me maquillai légèrement, et je brossai mes cheveux blonds.

Je sortis tous mes cahier et matériel nécessaire à mes cours. Mais je l'ai mis de coter, j'irais les chercher après le déjeuner. J'enfilai mes souliers et sortis de mon dortoir.

En ouvrant la porte, je vis des milliers morceau de verres étaler au sol. J'avais complètement oublié ce qui était arrivé hier suite à la chicane.

J'utilisai un sortilège pour redonner au morceau leur état d'avant. Puis je me dirigeai à la grande salle.

Une fois rendue, je remarquai qu'il y avait très peu d'élèves. Mon frère et ses amis n'étaient toujours pas là. De toute façon, je ne suis pas sûre que j'aurais été m'assoir avec eux.

Je regardai la pièce du regard et je remarquai le trio, Hermione, Ron et Harry.

Hermione me remarqua et me fit signe de les rejoindre sur le regard peu convaincu du Weasley.

Je les rejoignis de ce pas, et je les saluai. Ils, ou plutôt Hermione et Harry, m'invitèrent à manger avec eu. Ce que j'acceptai joyeusement.

Tout en déjeuna, nous discutons. J'appris que j'avais les mêmes cours qu'eux. Ce qui fit le bonheur de moi et Hermione.

Soudain, mon frère et ses copains arrivèrent. Je les vis me chercher du regard. Théodore fut le premier à m'apercevoir, et il en avertissa les autres, qui me regardaient alors aussi.

Mattheo me fixa d'un regard noir, mais beaucoup moins noir que d'habitude.

— Ton frère et ses copains n'ont pas l'air d'apprécier que tu sois avec nous. Dis Hermione.

— Je le sais et je m'en fous. Je n'ai aucun compte à rendre à personne. Et, je peux faire ce que bon me semble. Dise en apercevant Lorenzo, qui me regardait d'un regard d'approuvent. Je regardai Draco, il me regardait, mais semblait être mal à l'aise, de la situation. Son regard me balayait, puis le plancher.

Je me sentais mal pour lui et Hermione s'en rendit compte, mais ne dit rien.

Les garçons s'en allèrent enfin s'assoir, mais en chemin le regard de moi et le blond se croisèrent. Il semblait soulager. Face à son doux visage, je ne pus m'empêcher de sourire légèrement et je vis la même chose se produire sur son visage.

Quand je détournai le regard, je vis Hermione me regarder un sourire aux lèvres. Elle avait tout vu.

-
J'allais chercher mes livres et je rejoignis Hermione qui m'attendait à l'entrée de la salle commune des Serpentard.

Nous marchions quelques mètres en silence avant qu'elle commence à parler.

— Il se passe quelque chose entre toi et Draco n'est-ce pas ?

— Je ne sais pas trop dise

— Rosemarie, tu es amoureuse de lui, ton sourire quand tu le regardais ne ment pas !

— C'est vrai qu'il a cette attraction bizarre entre lui et moi, mais on s'est très peu parlé. Et je ne pense pas qu'on peut décrire cela comme de l'amour.

— Tu cherches une excuse. On n'a pas besoin de connaitre l'autre pour avoir le coup de foudre. Il faut que tu te l'avoues !

— En fait, je n'en sais rien, Hermione. Je ne sais même pas ce qu'est l'amour.

— Tu n'as jamais eu de petit copain ?

— Hermione, j'ai passé les quinze dernières Années enfermées dans un manoir et cette semaine c'était la première fois que je sortais de celui-ci.

— Attend ? Tu es sérieuse ?

Je secouai la tête de haut en bas

— Je suis tellement désolée. Dit-elle en me prenant dans ses bras.

— Merci, Hermione, merci pour tout. Tu sais quoi, nous deux, c'est comme un coup de foudre amical. Dit en riant.

— Tout à fait ! dit-elle en rigolant.

Nous continuons notre chemin jusqu'à notre cours de l'histoire de la magie.

-
Le cours était enfin terminé. Pour être honnête, ce cours était une vraie torture. Le prof était ennuyant. Même Hermione qui à ce que j'ai pu constater était très studieuse était sur le point de s'endormir.

Hermione, Harry, Ron et moi nous dirigions alors vers notre second cours. Lorsque je m'apprêtais à sortir de la classe, je fus arrêtée par Mattheo. Je leur fis signe de continuer leur chemin.

Je le fixai en attente d'une réponse à ce geste
Il ne prononça aucun mot, avant d'avoir fermé la porte de la classe maintenant vide.

— Il faut qu'on parle, tu fais une grave erreur en leur parlant. Si père, apprend que tu es amis avec Weasley, Potter et Granger. Surtout qu'elle n'est rien qu'une sale sang de bourbe.

Je ne pus retenir mon geste. Je lui frappai mon poing au visage. Et cela me procura beaucoup de bien.

Il saigna du nez dû au coup et me regarda sous le choc et frustré en même temps.

— Si tu ne peux accepter que je refuse de suivre les stupides idées de notre père, ne m'adresse plus la parole. Tant que tu ne l'accepterais pas, je ne veux rien savoir de toi. Quitte ma vie, j'ai passé deux ans sans toi, je peux passer les prochaines sans toi aussi ! Criai-je

Je me dirigeai vers la porte, je m'apprêtais à l'ouvrir, mais je me stoppai et je me tournai vers lui.

— Et n'ose plus jamais la traiter de sang de bourbe. Connard...

J'ouvrir aussi tôt la porte, et je la claquai. Il m'avait mise tellement en colère. Ma main me faisait mal, mais la colère était beaucoup plus imposante et la douleur ne me préoccupait pas.

Je rangeai mes livres dans ma bulle magique et je courus dehors. Il faisait légèrement froid dehors, mais cela me faisait du bien.

J'avançai rapidement vers le lac noir. J'avais entendu dans un livre qu'une petite grotte se cachait par ici. Je remarquai rapidement une grotte que je franchis sans peur.

J'arrivai devant une petite mare avec un chemin de pierre. Je le franchis et me retrouvèrent sous un majestueux arbre aux feuilles rose près d'une calme rivière au reflet rose bleu et mauve.


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Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant