Chapitre 41

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Nous sommes rentrés depuis trois jours maintenant. Demain, je pars pour Miami pour retrouver Max Verstappen pour un événement. Je suis contente de le revoir, et puis même si Charles va me manquer, je vais pouvoir faire quelque chose d'incroyable.

Mais pour l'instant, j'essaye de faire cuire une barquette de lasagne pour que Charles puisse directement manger en rentrant et puisse se poser quelques minutes avant de repartir au travail.

Quand je pense à cela, je souris. On a vraiment l'air d'être un couple normal qui vit ensemble depuis des années et qui ont des boulots banals. Sauf que ce n'est pas le cas, car mon homme à moi est pilote de formule 1 et que je travaille à ses côtés dans la plus grande écurie du monde, juste ça.

Je sens des bras m'entourer et une tête se poser sur mon épaule. J'étais tellement dans mes pensées que je n'ai pas entendu les clés et la porte s'ouvrir. J'ai laissé des clés au monégasque pour qu'il puisse rentrer et sortir comme il veut. On va dire que pendant une semaine, on s'entraîne à vivre ensemble et je dois dire que j'aime vraiment ça.


Charles L. : Ça sent vachement bon ce que tu fais (me chuchote-t-il à l'oreille).

Malia : Je ne promets pas que ce sera bon, mais déjà, ce n'est pas cramé.

Charles L. : C'est une évolution par rapport à hier.


Je me retourne et le frappe gentiment ce qui le fait rire. Je le regarde ensuite et l'embrasse tendrement. Je suis vraiment devenu dépendante à ce mec.


Malia : J'ai envie de rester avec toi.

Charles L. : C'est juste un jour, ou deux, je t'appellerai tout le temps. Tu vas passer un bon moment, tu auras plein de trucs à me raconter. Mais tu vas beaucoup me manquer. Qui va me préparer mes repas ?

Malia : Tu as intérêt à me harceler ! Et je suis sûr que c'est meilleur à la cafétéria.

Charles L. : Très probablement, mais ce n'est pas toi qui l'auras fait.


Il me fait sourire encore plus alors qu'il me prend dans ses bras. Maintenant j'en suis sûr, ces jours avec lui on été incroyable et tout ce que je suis lui appartient. Ma raison et mon corps et à ce monégasque et mon cœur lui est destiné. Je ne veux en aucun cas quelqu'un d'autre, seulement lui.

Il me fait un bisou sur le front avant d'aller mettre la table. Je ramène le repas et on mange ensemble. Comme depuis deux jours, il me raconte tout ce qu'il a fait et je l'écoute comme si tout ce qu'il disait pouvait changer le monde.


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Nous sommes mercredi, je suis dans l'avion direction Miami. Je vais bientôt atterrir. Dès que je vais poser mes pieds sur le sol, tout va aller très vite. L'événement commence dans 3H00 ce qui ne me laisse pas vraiment le temps.

Comme je l'avais prévu, dès que l'avion se pose, c'est une course contre la montre qui commence. Mon taxis m'attend à la sortie de l'aéroport et m'amène directement à mon hôtel. Je prends rapidement la clé de ma chambre et monte au 5ème étage.

L'hôtel est vraiment magnifique, très luxueux, même si je n'ai pas forcément le temps de tout observer. Cependant, je prends tout de même le temps de bien voir la chambre dans laquelle je vais dormir. Elle est très simple, il y a un lit double, les tons sont blanc et crème, et il y a une petite salle de bain attenante, parfait pour une nuit.

Je vais directement prendre ma douche et me prépare. Je m'habille d'un ensemble avec un pantalon moitié en jean, moitié d'une autre matière marron. J'ai une veste de blaser assortie et des baskets vertes. Je me maquille très légèrement pour rester naturelle.

Je regarde ma montre, il me reste une heure. Je décide donc d'appeler vite fait Charles pour lui dire que je suis arrivée. Il est un peu plus de minuit en Italie vu qu'il y a 6 heures de décalages horaires mais le monégasque ma dit qu'il fallait quand même que je l'appel.


Appel Charles : 

Charles L. : Allo belle blonde (me dit-il avec la voix fatiguée).

Malia : Salut, je suis désolé de te déranger si tard.

Charles L. : Tu ne me déranges jamais.

Malia : Je voulais juste te dire que je suis à l'hôtel et que je vais bientôt partir pour l'événement.

Charles L. : C'est super, ton vol c'est bien passé ?

Malia : Ça pouvait aller, sauf si on prend en compte le bébé qui n'a pas arrêté de pleurer. Je crois que je m'habitue beaucoup trop au vol privé (dis-je en rigolant).

Charles L. : Madame devient exigeante !

Malia : Je vais devoir te laisser (dis-je en regardant l'heure).

Charles L. : Envoie-moi un message quand tu es rentré à l'hôtel après tout ça. Et appel moi quand tu seras réveillé aussi.

Malia : D'accord. Tu me manques.

Charles L. : Toi aussi, tu me manques, le lit est vide sans toi.


Je souris avant de raccrocher. Je n'ai clairement pas envie de me coucher en sachant que je serai toute seule. Je me suis pas mal habituer à sa présence.

Je me ressaisis, prends mon petit sac et sort pour rejoindre le taxis. C'est la même personne au volant donc l'homme à du m'attendre. Le trajet se fait en silence ce qui me fait clairement beaucoup de bien.

Je sais directement quand j'arrive. L'endroit est complètement dingue. Il y a beaucoup de monde dehors, sûrement des gens qui ne vont pas rentrer, mais qui attende que les gens connus arrivent ce que je ne suis pas.

J'envoie un message à Max pour lui dire que j'arrive. Le stress commence à monter de plus en plus. Je ne suis pas habitué à tout ce monde, tout cet engouement.

Il y a plein de journalistes et des photographes qui ne perdent pas une miette de ce qu'il se passe. Comment je vais devoir réagir ? Sachant que personne me connaît, peut-être que je pourrais demander au chauffeur de se mettre un peu plus loin pour que je puisse sortir en toute discrétion ?

Mais je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il s'arrête juste devant un long tapis rouge. Merde, tous les photographes se sont tourné vers la voiture. Ils attendent tous que je sorte et que je sois "la" star qu'ils attendent depuis plusieurs minutes.

Comment je vais les décevoir quand je vais sortir. Mais de toute façon, je n'ai pas le choix, ça serait encore pire de rester de longues minutes dans la voiture. Je prends de longues respirations, essaye de calmer mon cœur qui bat à 1000 à l'heure.

Je mets ma main sur la portière et s'apprête à l'ouvrir quand celle-ci s'ouvre. Quelqu'un vient de l'ouvrir, mais je ne sais pas qui peut être cette personne, et cela, ma mis un booste de stress en plus.



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Coucou tout le monde, voilà la fin du chapitre 41. C'est le retour de la Formule 1 !!!!!! Je suis tellement excité. Ça m'avais vraiment beaucoup manqué. Pensez-vous que Ferrari peut faire une bonne saison cette année ?

Ma vie dans la Scuderia (Tome 1)Where stories live. Discover now