Chapitre 2

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Je pose le premier pas hors de l'avion. Me voilà enfin arrivée en Italie et il fait vraiment très beau. Le soleil réchauffe ma peau alors que je décide d'enlever ma veste. Je ferme les yeux pour respirer l'air pur. Je rattache aussi mes cheveux comme avant mon entrée dans l'avion. Je ne sais pas du tout où aller, mais d'après la lettre que j'avais reçu du président de l'écurie Ferrari, une voiture m'attendait devant l'aéroport. 

     J'ai bien fait de ne pas prendre une grosse valise quand je vois tous les escaliers que je dois prendre. Et finalement, j'arrive enfin à trouver la voiture qui m'attend. Remarque, c'est difficile de ne pas la voir. Devant moi, je peux observer une magnifique Ferrari rouge. Même si dans mon monde ce genre de voiture est rare, j'imagine que pour une écurie telle que la Scuderia, c'est plutôt banal. 

     Un homme d'une cinquantaine d'années habillé d'un simple jean et d'un tee-shirt assorti à la voiture vient m'aider avec ma valise. Je monte dans la voiture alors qu'un frisson parcourt tout mon corps lorsque l'homme à mes côtés met le contact. J'entends ce bruit si indescriptible et je sens ces vibrations légères du moteur. C'est sûr que ce n'est pas une voiture banale.


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     Le trajet fut plus long que prévu. Mon conducteur à bien pris le temps de me faire visiter un peu la ville de Maranello. Quoi de mieux que de rentrer dans le monde de Ferrari qu'en allant dans cette ville. J'aime cette ambiance et bizarrement, je me sens déjà comme chez moi ce qui est sûrement dû au sang italien qui coule dans mes veines. 

     Je suis limite déçue de devoir quitter la voiture rouge. Mais je suis sûre que j'aurai encore l'occasion de monter dans l'une d'elles. Mon chauffeur m'emmène à l'intérieur du grand bâtiment qui n'est d'autre que le siège de l'écurie. Je commence légèrement à angoisser. Après tout, ce ne sont pas n'importe qui, et heureusement, je parle très bien anglais et j'ai aussi de bonnes bases d'Italien grâce à ma mère.

     Je suis de suite impressionné par le bâtiment. En effet, je me sens tellement petite face à cette gigantesque infrastructure moderne colorée de rouge et de noir. On ne peut pas le louper ça, c'est sûr. Ce bâtiment montre l'envergure et le pouvoir qu'à Ferrari en tant qu'écurie.

     On m'accompagne à l'intérieur et après avoir pris presque 10 minutes et plein de couloir, on arrive devant un porte sur laquelle je vois « sala riunioni » écrit dessus. On me dit de m'asseoir sur une chaise à côté et on m'indique aussi que le président à une grande réunion pour préparer la première course de la saison alors il viendra me voir quand celle-ci sera finie. De plus, on me dit que normalement, il ne devrait plus en avoir pour longtemps avant de partir.

     Je me retrouve seule dans ce long couloir à attendre. La plupart des pièces possèdent des vitres sauf celle-ci, ce qui indique que ce qui se passe là-dedans est sûrement important et confidentiel. J'en profite pour regarder autour de moi. Sur le mur qui me fait face, je peux voir des tableaux de différents souvenirs liés aux différentes années de l'écurie. 

     Je me lève en me disant que j'aurai largement le temps d'observer tout ça. Les images que je vois sont magnifiques. La plupart de celles-ci représentent des moments forts comme des victoires de championnat. Je m'arrête devant l'une d'elles. Je peux y voir un pilote soulever un trophée. Elle date de 1953 et elle est en noir et blanc. En dessous, on peut y voir écrit « Alberto Ascari : Champion du monde de F1 en 1953 ». C'est mon arrière-grand-père qui avait gagné son deuxième et dernier titre de champion du monde sous les couleurs de la Scuderia Ferrari. J'ai tellement de fierté en observant ce tableau.

Ma vie dans la Scuderia (Tome 1)Where stories live. Discover now