Chapitre 39

98 3 0
                                    

Photo : Plage privée de Thessalonique.


Après avoir mangé, nous nous sommes préparés pour la sortie, c'est-à-dire que nous nous sommes mis en maillot et avons mis des tenues par dessus. J'ai choisi un maillot de bain rouge et j'ai mis une robe de la même couleur par dessus. Kika m'a dit que j'étais vraiment une vraie membre de Ferrari ce qui m'a fait rire.

Avant de partir, Charles a rajouté son grain de sel en me mettant sa casquette Ferrari sur la tête. Ce geste m'a rappelé nos vacances en Italie quand il avait fait la même chose. Ce souvenir me fait sourire.

Nous partons donc tous les quatre pour une après-midi de rêve. Le trajet n'est pas très long, c'est moi qui est pris le volant cette fois-ci.

Lorsque nous arrivons à la plage, il n'y a personne. Ce n'est pas une plage privée pour rien, vous me direz. En-tout-cas l'endroit est magnifique, voire paradisiaque. On y installe de grandes serviettes et on ne perd pas de temps pour se mettre en maillot de bain.

Kika et moi sommes les premières prêtes vu que l'on avait des robes. On n'attend pas les garçons et fonçons directement dans l'eau transparente. Celle-ci est chaude, mais pas trop. Elle est juste parfaite.

Nous n'attendons pas longtemps avant de voir les garçons arriver. Bien sûr, la première chose que nous faisons, c'est s'éclabousser. J'ai même essayé de couler Charles, mais c'étais peine perdu, car c'est lui qui m'a fait boire la tasse.

Ce moment est comme plongé dans le temps. L'heure passe à une vitesse qu'on ne voit même pas que le soleil se couche peu à peu. Kika et Pierre décident d'aller se sécher sur la serviette. Moi, je reste avec mon Charles dans l'eau.

Il met ses mains sur ma taille et me regarde dans les yeux. Je fais de même sauf que je ne mets pas mes mains sur sa taille, mais mes bras autour de son cou. Nous sommes bien là, à se regarder, à profiter de ce cadre idyllique.


Charles L. : Alors, comment tu trouves tes vacances pour l'instant ?

Malia : C'est parfait.


Il me sourit et après plusieurs minutes, nous décidons de sortir de l'eau. Mais nous n'allons pas se mettre sur la serviette. Nous prévenons nos amis que nous allons faire un tour. Le soleil n'est plus qu'à quelques minutes de disparaître, nous avons encore le temps de trouver un coin pour le regarder s'éteindre.

Quand on arrive à l'endroit parfait, on s'assoit tous les deux sur le sable. Pendant le trajet, nous avons eu le temps de nous sécher alors tout va bien.

Je prends la main de mon monégasque et met ma tête sur son épaule. Nous restons silencieux pendant ce coucher de soleil. C'est le moment le plus romantique que j'ai vécu. Je ne pense à plus rien, même plus à mon altercation avec Peter qui sera un problème plus tard.

Lorsque tout se termine, je plonge mon regard dans l'homme à mes côtés et l'embrasse tendrement. Il me caresse doucement la cuisse en faisant de légers cercles avec ses doigts.


Malia : Merci (lui dis-je).

Charles L. : Merci pour quoi ?

Malia : Pour tout ça. Pour ces moments magiques que je vis, pour le bonheur que je vis avec toi. Je suis vraiment heureuse à tes côtés et ça fait très longtemps que je n'avais pas eu ce sentiment de bien-être et de sécurité.

Charles L. : Je suis aussi très heureux avec toi Malia.


Une légère larme commence à couler le long de ma joue, une larme de bonheur d'avoir ce que j'ai depuis que j'ai rejoint la formule 1. Mais cette larme ne tombe pas. Charles l'enlève avec sa main en ne me quittant pas des yeux ce qui me fait rire.

Ma vie dans la Scuderia (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant