Chapitre 32

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⚠️⚠️TW :CONTIENS DE LA VIOLENCE⚠️⚠️

Quand j'ouvre la porte, je tombe sur Peter. Je n'ai pas le temps de refermer la porte qu'il rentre dans ma chambre d'hôtel et qu'il referme celle-ci derrière lui. Je n'ai aucune sortie possible, aucun moyen de m'enfuir, je suis prise comme un raz.

Quand je vois son visage, je sens tout de suite qu'il n'est pas dans son état normal, qu'il a dû trop boire où prendre ces choses qui le rendent violent. J'ai donc tout de suite peur. Je cherche mon téléphone des yeux et me rappelle que je l'ai oublié dans la salle de bain.

Je pourrai essayer de courir vers celle-ci, mais je me ferai très vite rattraper et ça ne pourrait qu'envenimer la situation déjà critique. Mais il faut tout de même que je réagisse où il pourrait perdre patience.


Malia : Peter, qu'est-ce que tu fais là ?

Peter : Je t'ai vu sur les réseaux sociaux, avec ce gars. Ils mentent tous ! (dit-il un peu trop fort ce qui me fait sursauter). Tu ne seras jamais avec lui, parce que tu es à moi.

Malia : Je ne suis plus à toi Peter.

Peter : SI ! T'es à moi (dit-il en s'approchant de moi ce qui me fait reculer). N'aie pas peur ma belle, je ne vais pas te faire de mal, je ne veux plus te faire de mal... La dernière fois, c'était un accident.

Malia : Un accident ? T'es complètement fou. Tu m'a balancé sur cette table.

Peter : NE DIS PAS DE MENSONGE !


Il se rapproche de moi, beaucoup trop. Je recule à chaque fois, mais là, je sens le mur contre mon dos et tout mon corps se met en alerte. Je n'ai plus d'espace pour reculer. Je suis complètement démuni et je regrette mon choix d'avoir dit à Pierre que je les rejoindrais là-bas, car si seulement ils étaient venus me chercher, j'aurais pu gagner du temps, mais là, je ne peux rien faire.


Malia : Va t'en je t'en pris Peter (dis-je alors que mes yeux commencent à être humides).

Peter : Partir ? Mais pourquoi je partirai mon cœur.


Il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi. Il met ses mains sur le mur de part et d'autre de mon visage. Je suis maintenant enfermée. Il tente de m'embrasser, mais je le repousse. C'est à ce moment-là que son visage change et que je comprends l'erreur que je viens de faire.

Sans que je ne puisse réagir, il me gifle violemment sur mon visage. Je me mets immédiatement à terre comme pour me protéger même si je sais très bien que cela ne servirait à rien. Il se rapproche de moi et prend mes poignets tellement fort qu'une trace rouge ne met pas longtemps à apparaître.

Ils les tirent pour que je me relève et pour que je puisse lui faire face. Je lui obéi parce que je n'ai pas d'autres choix. Cette fois-ci, mes joues sont gorgées d'eau salée et mes yeux laissent tomber les larmes sans hésitation.

J'aimerais pouvoir m'enfuir, ou du moins devenir invisible, mais c'est impossible.J'aimerais pouvoir m'enfuir, ou du moins devenir invisible, mais c'est impossible.


Peter : REGARDE-MOI MALIA ! (il me crie cela dessus). Tu vas où comme ça ? Tu voulais faire ta pute, c'est ça ? Comme la dernière fois ? C'est hors de question que tu sortes, tu m'entends.


J'ai de plus en plus peur de ce qu'il pourrait me faire. Et comme si mon corps se souvenait, la douleur à ma cuisse me revient comme un électrochoc. J'ai le temps de regarder l'heure sur le réveil de la chambre, il indique 20H36. Je suis désormais en retard ce qui veut dire que les garçons vont peut-être venir en se demandant ce que je fais. Daren sait que je ne suis jamais en retard. Mais en attendant, je suis livré à moi-même.

Peter serre encore plus ses mains alors que j'ai clairement déjà les poignées en feu. Il voit que j'ai perdu le contact visuel alors il lâche l'un de mes poignées pour mettre sa main sur ma gorge alors qu'il me plaque contre le mur.

Il met son doigt sur ma lèvre. En le retirant, je vois qu'il est rouge de sang. Je ne m'étais même pas rendu compte que sa classe m'avait explosé la lèvre. Je regarde derrière lui et vois la porte de ma salle de bain qui est ouverte.

Si j'arrive à m'échapper, j'ai peut-être une chance. De toute façon, ce n'est plus comme tout à l'heure, maintenant, je n'ai plus rien à perdre. Dans un élan de courage, je lui lance un coup de genou bien placé et lorsqu'il me lâche de douleur, je fonce vers la pièce d'en face.

Je n'ai pas beaucoup de chemin à faire, mais je suis épuisé et j'ai mal. Ma cuisse est douloureuse alors qu'elle n'a rien eu. C'est ma tête qui se remémore la douleur que j'avais ressentie dans le passé. Je n'esquive pas le lit et grimpe dessus. Je ne regarde pas en arrière, je ne veux pas perdre de temps.

Je sais que s'il m'attrape, je suis morte, il va tellement me frapper que j'y resterai sûrement. Mais il ne me reste plus que quelques centimètres. Je sens sa présence qui n'est pas loin. Encore un tout petit peu, l'adrénaline me tient debout.

Finalement, j'atteins la salle de bain et j'ai même le temps de fermer la porte à clé avant d'entendre des coups violents qui sont portés à celle-ci.


Peter : MALIA !!! OUVRE LA PORTE. TOUT DE SUITE !


Je l'entends frapper encore et encore, crier et m'insulter. Je me suis recroquevillé dans un coin, je ne bouge plus et je pleure toutes les larmes de mon corps. J'ai mon téléphone dans mes mains, j'ai réussi à envoyer un message groupé aux garçons en leur disant de vite venir, que c'était urgent sans leur dire exactement mon problème. Je veux être sûr que l'un deux le voit et me sauve.

Le bruit s'est arrêté. Mais je reste là, je ne veux pas sortir par peur qu'il soit encore là et qu'il attende seulement que je décide de sortir.

Le temps semble être long, très long. J'ai l'impression d'attendre des heures. J'ai pris le peignoir de l'hôtel, car j'ai froid, très froid et je n'ai pas d'autres habits ici.


PDV de Charles : 


J'étais tranquillement au restaurant avec les autres, nous attendions Malia. Elle était en retard ce qui d'après Daren n'était pas normal. Mais il se peut que le taxi avait du retard donc nous n'avons pas été très inquiet.

Seulement, quand nos trois téléphones ont sonné en même temps, et que nous avons vu le message urgent de Malia, cela a carrément changé. On s'est tous regardé avant de s'organiser. Pierre allait rester ici avec Kika et j'irai avec Daren voir ce qu'il se passe.

Nous avons donc pris le premier taxi qui a mis beaucoup trop de temps à venir d'après moi. J'étais vraiment angoissé. Je n'avais jamais eu de message comme ça de Malia. Mais ce qui m'angoisse le plus, c'est l'attitude de Daren qui ne donnait pas beaucoup d'espoir de blague.



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Coucou tout le monde, voilà la fin du chapitre 32. Ce chapitre était assez dur à écrire et je pense qu'il doit l'être aussi à lire. 

Ma vie dans la Scuderia (Tome 1)Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz