Chapitre 24

137 3 0
                                    

Lorsque l'on arrive à l'usine, tout le monde est déjà là en train de boire quelque chose. Beth me sourit quand elle me voit et me tend mon café préféré, bien chaud avec une touche de lait.


Beth : Tu as passé un bon moment à ce que je vois (dit-elle en me le chuchotant à l'oreille). On dirait que tu viens de poster une photo de ton mec. D'ailleurs, elle est très belle cette photo.


Elle me tend ensuite son téléphone et je vois sur celui-ci la photo de Charles que je viens juste de poster. Je souris en l'observant, c'est vrai que cette photo est vraiment belle.

Et j'ai passé un bon moment, mais mon sourire s'efface quand je vois une femme s'approcher de notre groupe et prendre Charles dans ses bras

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Et j'ai passé un bon moment, mais mon sourire s'efface quand je vois une femme s'approcher de notre groupe et prendre Charles dans ses bras.

Bien sûr qu'elle n'allait pas manquer l'occasion de voir son copain alors que celui-ci est dans son pays. Mes yeux ne veulent pas se détacher des deux alors que Madeleine laisse enfin de l'air à mon pilote préféré.

Celui-ci n'a pas l'air très à l'aise et cela se confirme quand il lui prend la main et qu'il l'amène à part pour discuter. Je sais très bien pourquoi il fait ça et je me sens carrément mal pour elle alors que je ne l'aime pas sans réellement la connaître d'ailleurs.

Je parlais tranquillement avec Beth et les garçons quand on entend tout à coup une dispute, des cris, un bruit sourd et autre paroles en italien que je ne redirais pas. Puis on voit Madeleine sortir du bâtiment, rapidement, sans un regard pour nous, les larmes aux yeux.

Charles revient ensuite lui aussi sa joue droite rouge. On dirait bien que leur conversation ne sait pas très bien terminée. Je le regarde avec l'air désolé alors que je ne le suis pas du tout bien au contraire.


Carlos S. : Tu lui as fait quoi pour qu'elle soit dans cet état-là ?
Charles L. : J'ai rompu avec elle... Sa réaction était exagérée, on n'est pas ensemble depuis trois ans quand même !
Antoine : Ah les femmes, tu sais comment elles sont (dit-il avec de jeter un petit cri quand je lui explose son bras gauche).
Malia : On y va ? On va être en retard.
Beth : Oui, change bien de sujet (me dit-elle en me regardant).


Nous prenons ensuite tous la direction de l'usine. On laisse Dario et Antoine et prenons la porte menant à la pièce que l'on va utiliser pour notre réunion. Une réunion qui sera importante après la semaine sans travail que l'on a tous eu.

Quand nous entrons, nous observons que nous sommes les derniers arrivés, mais la réunion n'a pas encore commencé alors tout va bien. On s'assoit tous à notre place et c'est Frédéric Vasseur qui commence à discuter.

On commence en premier lieu par reparler de la dernière course et je donne mes analyses à tout le monde, celles que j'ai faites dans l'avion avec Charles. Après plusieurs minutes où l'on compare tout cela, on met en lien mon travail avec ce qu'il s'est passé sur la piste. On me félicite pour mon travail et je suis contente d'avoir pu aider et faire en sorte que tout soit plus rapide ici.

La réunion est très intéressante et pertinente. Après celle-ci, nous allons devoir rejoindre les ingénieurs pour leur dire tout ce qui sera important pour eux, pour les futures améliorations de la voiture.

Avant cela, on dit au revoir à nos pilotes qui vont partir pour se préparer pour le week-end prochain. Je prends Carlos dans mes bras puis vient le tour de Charles. Il me prend dans ses bras.


Charles L. : Maintenant il n'y a plus rien pour se mettre entre toi et moi Ascari, tout est entre tes mains.


Il me chuchote cela à l'oreille puis s'en va en faisant un signe à tout le monde. Je le regarde partir puis me retourne pour regarder Beth complètement amorphe. Je savais bien qu'il avait laissé Madeleine pour moi, mais je ne pensais pas qu'il serait si direct.


Beth : Tu vas bien ?

Malia : Charles vient juste de me dire qu'il avait largué son Italienne pour moi et que j'avais maintenant le choix pour la suite.

Beth : Et bien, il est direct le petit, mais ce n'est pas étonnant. Et tu vas faire quoi ?

Malia : J'en sais rien, mais je compte bien réussir mon pari alors hors de question de craquer en première. Et puis c'est lui qui a eu un moment de faiblesse en premier.

Beth : Tu n'es pas croyable (dit-elle en rigolant).


Je rigole aussi puis on commence la "seconde réunion" avec les ingénieurs. Cela fait du bien de pouvoir être avec les ingénieurs, car finalement, on ne les vois que très rarement. Et puis sans mentir, ils sont vraiment tous incroyablement gentils. Il m'ont tout de suite tous très bien intégrés à l'équipe.


........................................................................................................................


La journée s'est terminée sur un petit repas sympa entre Beth et moi. J'aime vraiment beaucoup cette fille. Je me suis beaucoup attaché à elle en si peu de temps. Je la vois maintenant comme ma sœur et franchement, c'est quelque chose dont j'avais besoin. Je veux dire, j'avais vraiment besoin de quelqu'un sur qui compter ici dans mon nouveau monde.

Je décide ensuite de rentrer à mon hôtel, mais à peine arrivée devant la chambre que Ferrari me réserve quand je viens en Italie, je vois sa silhouette. Une silhouette que je reconnais très bien malgré plusieurs années sans voir cette personne.

Cette personne se retourne avec son sourire habituel alors que je fais un pas en arrière. Je n'ai pas envie de le revoir, pas après tout ce qu'il m'a fait. À cause de lui, je suis détruite et j'ai du mal à me reconstruire.

Je repense à mon passé et je n'ai qu'une envie, m'enfuir, mais je ne peux pas. Pourquoi il est là, pourquoi il vient ici alors que je me sens enfin heureuse et épanouie, pourquoi. Cette personne que je connais bien, s'avance vers moi avec une assurance que je n'aime pas.

Je suis comme paralysé, je ne peux plus bouger et mes yeux restent fixés sur lui. Ma main droite et dans ma poche, agrippée à mon téléphone, mais il est impossible pour moi de le prendre et d'appeler à l'aide, car c'est clairement ce que je devrais faire.

D'habitude, il y a beaucoup de passage dans cet hôtel très prisé, mais là, il n'y a personne, donc je ne peux pas demander de l'aide.

Plus que quelques pas et il sera devant moi, plus que quelques pas et il pourra me toucher, plus que quelques pas et je pourrai sentir son odeur.

Tout autour de moi, c'est comme arrêter. Même mon cerveau n'arrive plus à réfléchir correctement. Mes muscles se sont contractés, j'ai l'impression de ne plus être dans mon corps. Et finalement, il arrive devant moi, qu'à quelques centimètres et je ne peux m'empêcher de lâcher une larme.


Malia : Qu'est-ce que tu fais là, Peter ?





----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Coucou tout le monde, voilà la fin du chapitre 24. Les prochains chapitres vont être beaucoup plus sombres. Et nous allons enfin rencontrer Peter (qui je rappelle pour ceux qui l'auraient oublié est l'ex destructeur de Malia). J'avoue que je prends de plus en plus de plaisir à écrire cette histoire et je suis tellement contente de voir que vous êtes de plus en plus à lire celle-ci.

Ma vie dans la Scuderia (Tome 1)Where stories live. Discover now