Chapitre 48

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◻Bonne lecture◻


Mendoza et Laguerra avaient fait leurs adieux aux enfants qui les avaient emmené jusqu'à Ormuz afin qu'ils puissent embarquer à bord d'un bateau.

La séparation avait été dure comme d'habitude mais le moment passé et une fois seule face au port les deux bretteurs retrouvèrent enfin ce sentient de liberté qui les avaient toujours animé dans toutes leurs entreprises. Ils se mirent en quête d'un bateau pouvant les amener en Europe.

Ils montèrent sur le pont d'un navire espagnol. Et interrogèrent le comandant.

M: Bonjour Monsieur, nous cherchons un bateau pouvons nous amener en Europe.

C: Ce bateau va à Barcelone, il reste cependant peut de place  dans le navire. Ce serait seulement pour vous Monsieur?

M: Pour moi et ma femme...

C: Désolé mais pas de femme à bord ça porte malheur!

 L: Comment osez...

Mendoza fit un geste à Isabella afin qu'elle se calme.

M: Je suis un ancien capitaine de Charles Quint et Laguerra sa plus fine lame. Elle connaît bien la mer et nous sommes tout deux près à vous aider pour embarquer dans cette traversée.

C: Mmmh, si ce que vous dites est vrai je veux bien vous prendre à bord mais si une attaque de pirate survient vous seriez obligés de nous défendre ! 

L: Marchez conclus! 

C: Bien je vous laisse la dernière cabine. Nous quitterons Ormuz dans un quart d'heure.

Les deux bretteurs remercièrent et partirent s'installer dans leur chambre. Elle était petite. Elle avait une table avec deux chaises, un bureau cloué au sol et un lit qui heureusement était assez grand pour deux.

Comme l'avait dit le commandant le bateau partit dans le quart d'heure et il s'éloigna rapidement au large car le vent soufflé fort dans les grandes voiles.

Mendoza et Laguerra sortirent sur le pont pour dire en revoir à la terre. La cape flottant dans le vent Mendoza entourait Laguerra de ses bras en souriant.

M: C'est repartit Isa, l'aventure recommence!

 L: Oui enfin!

Bientôt la terre ne fut plus qu'un trait gris à l'horizon  pour disparaître définitivement à leur yeux.


2 mois plus tard

L'aube se levait doucement sur le navire espagnol, il était maintenant près de l'Afrique mais avec la fine brume grise du matin on ne voyait pas à cent mètres.  Dans la fraicheur de la matinée, Isabella était adossée à la rembarde  du pont, elle fixait la grise horizon perdue dans ses pensée. 

Sur le pont personne ne venait déranger le calme du petit matin, seul le capitaine à la barre et Laguerra se trouvaient sur le pont. Elle paraissait soucieuse et en même temps heureuse, elle souriait tristement sans que l'on puisse deviner à quoi elle pensée. 

La porte d'une cabine s'ouvrit, Mendoza en sortit, sa cape au vent il regarda sa belle qu'il cherchait. Ne la trouvant pas dans son lit il avait deviné qu'elle était sortit. Cela fait près de deux semaines qu'elle se levait tôt pour partir voguer librement dans ses pensées. Le marin commençait à s'inquiéter de la mine triste mais à la fois joyeuse de sa bien aimée.

Il s'approcha d'elle silencieusement et la voyant  frissonner il lui déposa sa cape sur ses épaules.  Elle sursauta surprise puis lui sourit d'un air préoccupé et ouvrit la bouche comme pour dire quelques choses mais la referma dissuadé. 

M: Buenos dias mi corazon!

Il lui embrassa la joue amoureusement.

L: Bonjour Juan....

Il trouva sa réponse vague et voulant mettre fin au mystère qu'elle cachait il lui demanda pour le énième fois.

M: Tu es sûre que tout va bien? Tu m'inquiète Isabella!

L: Je...oui....

M: Tu mens Isa je te connaît par cœur... j'ai l'impression que tu me cache quelques chose...  

Elle se tourna alors vers lui et plongea son regard dans le sien. Ils se regardaient amoureusement, sans se détacher des yeux, une larme coula le long de la joue d'Isabella. Mendoza voyant que cette larme était aussi joyeuse que triste prit la main de sa bien aimée et tout en continuant à se regardait elle lui avoua...

L: Je....je suis enceinte Juan...

Le marin lui lâcha la main, ses yeux s'arrondir pour ensuite sourire en laissant échapper des larmes de joie. Il enlaça alors sa femme qui fit tomber une cascade de larmes sur ses joues rosées.  

M: Oh Isa! Mon Isabella tu fais de moi le plus comblé des hommes! 

L: C'est vrai? Tu es heureux?

M: Bien sûr!!!! Je vais avoir un enfant de la femme la plus précieuse au monde! 

L: Oh Juan! J'avais si peur!

M: Mais je t'aime Isa et je suis aujourd'hui le plus heureux des hommes!! C'est le plus beau cadeau que tu puisse me faire mi amor !

Et pour lui montrer encore plus d'amour il l'embrassa amoureusement...

Alors que le soleil  se levait à peine il venait d'apprendre la plus belle chose, de leur amour aussi puissant que le soleil allait naître un enfant, un rayon de soleil, la plus belle preuve de leur amour!


A suivre....

Mendoguerra depuis le débutWhere stories live. Discover now