Chapitre 46

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◻ Bonne lecture ◻


Deux semaines après la visite du notaire, les bretteurs se promener tranquillement aux alentours du fort. Depuis la fin du la construction de la base de l'ordre du condor, les journée étaient particulièrement calme et les espagnols avait plus de temps libre.

Isabella s'arrêta, le regard à moitié dans le vide, elle fixait la cascade, en pensant.

Elle pensait à sa rencontre avec Mendoza. Aujourd'hui cela faisait un an. Un an qu'il avait réussi à percer sa carapace qu'elle s'était efforcé de construire à la mort de son père. Un an qu'il avait fait vibrer son cœur. Un an qu'il était devenu son capitaine, le seul qui pouvait la guider sur le fleuve de l'amour... Elle lui avait livré tous ses secrets, elle pourtant si mystérieuse et maintenant il en était le gardien... Oui cela faisait un an que ce duel lui avait révélé ce qu'était l'amour... 

Un an qu'elle avait eu le coup de foudre pour son Juan. Ce marin à la cape bleu qui avec sa loyauté, son honneur, sa générosité et son habilité lui avait tapé en plein cœur pour le lui prendre à tout jamais.

De son côté Mendoza la fixait. Il la regardait en se rappelant ce jour où il l'avait vu pour la première fois, d'abord étonné de voir une femme se battre il avait été ensuite impressionné par sa grandeur d'âme, ses talents d'escrimeuse, et  sa beauté.

 Cela faisait un an qu'elle était entré dans son cœur pour le faire battre et en prendre le contrôle. Un an qu'elle avait percé sa carapace comme il lui avait dit à Zimbabwe et un an qu'elle le faisait rêver. Il n'aurait jamais penser savoir ce qu'était l'amour mais grâce à elle, il avait découvert ce si beau et inexplicable sentiment.

Il l'aimait pour sa grandeur d'esprit, son intelligence,  son don à manier les mots aussi bien que les armes, son sens de l'honneur, sa capacités à tenir ses serments jusqu'à ce sacrifier pour eux, et son esprit de guerrière. 

Il l'aimait pour ses qualités mais aussi pour ses défauts comme sa distance et sa froideur qu'elle pouvait montrer à l'égard d'une personne. Son côté mystérieux qui l'avait agacé tant de fois et sa férocité, sans oublier bien sûr son tempérament têtue. Mais il l'aimait comme ça avec ses défauts, car ils faisaient d'elle la femme unique qu'elle était. 

Il l'aimait aussi pour sa beauté extérieur qui avait fait rêver plus d'un homme. Pour lui c'était la femme parfaite, l'élue, de son cœur, son âme sœur. C'était l'Unique, la Magnifique, la Sublime Isabella Laguerra. Celle qui lui avait volé son cœur à tout jamais.

Il pouvait la regarder sans cesse, sans jamais ce lasser. Il la voyait pensante, un petit sourire au coin des lèvres, c'était sa femme, son Isa et il bénissait le jour de ce duel.

M: A quoi penses-tu?

Elle se retourna et vit le visage de son marin illuminer d'un sourire.

L: Je peux te retourner la question!

M: C'est vrai....

L: Tu te souviens de ce jour?

M: Oui bien sûr! Tu avais finit à l'eau!

L: Pff...Peut-être mais tu me donnes une revanche?

M: Avec plaisir ma belle!

L: Alors le dernier à la cascade commencent son duel mouillé!

Et ils se mirent à courir, se poursuivant comme deux adolescents. Un éclat de rire cristallin fusa dans le ciel bleu, suivit par le rire grave du marin.

De la fenêtre du fort Athanaos les regardait, se rappelant  son première amour. Il était heureux pour sa nièce car elle était heureuse et c'est ce qui compté à ses yeux.

Le duel durait depuis une bonne heure. Les deux bretteurs se surpassaient enchainant les acrobatie et les feintes le rendant encore plus beau que les précédant. Ils commençaient à fatiguer mais aucun des deux ne voulait le montrer. Ils étaient d'égal à égal et ils savaient qu'aucun des deux ne lâcherais l'affaire.

Alors ils s'approchèrent de l'eau, attendant le bon moment pour pousser l'autre dans la cascade.

L: Tu sais...

M: Non quoi?

Le marin déconcentré par sa compagne desserra sa garde et Isabella en profita pour le pousser dans l'eau.

L: Je vais gagné!

Mais au moment de la chute, Mendoza l'attrapa par le bras et l'entraîna avec lui. Ils tombèrent tout deux dans l'eau froide en rigolant.

M: Egalité! Tu ne m'a pas eu!

L:Tricheur!

Elle l'arrosa en guise de vengeance et une nouvelle fois leur rire se mélangèrent dans le ciel bleu.

Il sortirent trempés et s'allongèrent à l'ombre d'un arbre sur la cape de Mendoza. Dans une synchronisation parfaite ils retirèrent leurs bottes. Une marre d'eau se créa alors sur le sol.  Mendoza enleva  son haut tandis qu'Isabella enleva son corset et son pantalon, elle se retrouva donc en chemise. 

Elle se blottit ensuite dans les bras de Mendoza pour se réchauffer. Qu'est ce qu'elle aimait être dans ses bras! Elle ressentait sa chaleur, humait son parfum et se sentait en sécurité, c'était son cocon d'amour!

M:Isa...

L: Oui?

M: Tu sais que tu ais la femme de ma vie...

L:Mooh....tu veux me faire pleurer mon capitaine?

Le marin se défendit.

M: Noon!

L: Moi je peux faire mieux!

M: Ah oui? J'attends de voir ça mi corazon...

Elle posa délicatement ses lèvres contre les siennes. Il répondit à son baiser avec encore plus d'amour. Il passa sa main dans ses cheveux et défit son chignon tandis qu'elle passait ses mains dans son dos, s'abandonnant  totalement à ce baiser. Ils restèrent enlacé le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'ils n'aient plus d'air. Ils se séparèrent pour reprendre leur souffle. Les yeux dans les yeux ils se fixaient avec passion.

M: Tu es la plus belle chose qui soit arrivé dans ma vie Isa....

La bretteuse lui répondit par un baiser avant de lui dire.

L: Toi aussi Juan...il y a un an je n'aurais jamais cru être ta femme...

M: Mon Isabella Mendoza...

Il l'embrassa et lui glissa.

M: Je t'aime...

L: Moi aussi mi amor...



A suivre....




Voici mon chapitre😉

J'espère qu'il vous aura plu💜

Bisous et bonne journée😘



969 mots

Mendoguerra depuis le débutWhere stories live. Discover now