Chapitre 17

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Ils avancèrent dans le couloir noir et silencieux. Ce silence rendait l'endroit impressionnant et mystérieux. Ils arrivèrent au bout du couloir devant une porte de bois presque identique à celle des autres. On la reconnaissait grâce aux boiseries en forme de fleures situé dans ses deux coins du haut. Laguerra pris une grande inspiration et posa sa main sur la poignée d'ivoire. Elle essaya de la tournée mais en vain. La porte était toujours fermé. Elle prit donc l'épingle dans ses cheveux et après avoir murmurée

-Je suis désolée mais je dois savoir...

Elle la déverrouilla, celle-ci grinça et d'un geste, Laguerra l'ouvrit entièrement et elle découvrit enfin ce qui ce caché derrière cette porte qui avait fait sa curiosité et sa peur de son enfance.

-C'est sa chambre! La chambre de ma mère...

Mendoza pris doucement sa main.

-C'est une magnifique chambre et immense!

-Oui...

Ils passèrent le pas de la porte et le plancher de bois verni craqua sous leur pied. Mendoza alla allumer les chandeliers accrochés aux murs pour éclairer la pièce.

C'était une vaste de chambre avec un grand lit à baldaquin, les draps étaient fait, on avait l'impression qu'ils attendaient que quelqu'un. Les murs étaient blancs, avec quelques tableaux. Isabella ne put s'empêcher de pleurer en les voyant. Ils représentaient, le mariage de ses parents, sa mère en tant que jeune fille, sa mère enceinte d'elle, il y avait aussi un tableau d'une toute petite fille d'environ cinq ans. Mendoza reconnu Laguerra.

-Isa c'est toi?

-Non, c'est ma mère regarde.

Elle montra l'inscription en bas du tableau "Arianna..." 

Ils continuèrent leur exploration. Isabella se dirigea vers un bureau d'acacia.  Elle osa s'asseoir sur la chaise et ouvrit un tiroir. Elle en sortit un paquet de lettres jaunies par le temps. Elle en ouvra une et poussa un cri de surprise en la lisant.

-Oh!! Juan vient voir!

-Qu'est-ce?

-Les lettres que mes parents s'envoyaient quand ils se faisaient la cour...

-Incroyable!

Elle les reposa dans le tiroir se promettant de revenir les lires et elle ouvrit un autre tiroir plus petit. Dans celui-ci il y avait une petite boîte fermé. Isabella la sortit et l'examina.

-Il n'y a pas de serrure...

-Surement un mécanisme cachée...

Elle examina les inscriptions, un A, un F et un L, pas de doutes s'était les initiales de ses parents réunit. Elle appuya sur les trois en même temps et la boîte s'ouvrit.

-Encore des lettres?  se demanda t'elle perplexe. 

Elle en pris une, l'écriture était très belle et elle commença à la lire à voix haute et plus elle avançait dans la lecture plus ses yeux se brouillaient de larmes et avant la fin elle éclata en sanglots dans les bras de Mendoza...

Mon très cher enfant, 

C'est maman qui t'écris, ton père ne veux pas, il trouve ça stupide mais j'insiste. Au moment ou tu dois lire mes lettres tu dois être une belle jeune femme ou un beau jeune homme, je serais peut être à côté de toi pour te les lires ou bien tu serras sans moi...  Au moment où je t'écris je suis malade, j'ai une très grosse grippe, et je crains que je ne m'en sortirais pas. C'est pour ça que j'écris, ça fais bizarre car je te sens bougée dans mon ventre.... Je me dis qu'au moins si il m'arrivait quoi que se soit tu aurais toujours une trace de moi,  de ta mère qui t'aime très fort mon enfant. Sache que si je part ce n'est pas de ta faute, je sais que tu le croiras sûrement mais tu n'y ais pour rien, tu es le plus beau cadeau de ma vie, je t'aime plus que tout...Avec ton père nous avons décidé ton prénom, si tu es une fille tu dois t'appeler Isabella ou bien Pablo. Moi je pense que tu es une fille mais pardonne moi si je me suis trompée. J'espère que tu es heureux ou heureuse, je te dis encore une fois que je t'aime et que l'amour ne meurt pas, que quoi qui t'arrive tu seras toujours le plus cadeau de ma vie.

Mendoguerra depuis le débutWhere stories live. Discover now