Mendoguerra depuis le début

Chapitre 40

◻Bonne lecture◻

Au petit matin Mendoza et Laguerra attelèrent leurs cheveux et partir en silence de la propriété. Une fois assez loin du château ils prirent le trot en direction de Barcelone. Ils avaient convenu d'inviter en premier Paula et sa famille puis la famille de Mendoza moment que tout deux appréhendait beaucoup. 

Il était seulement sept heures lorsqu'il arrivèrent devant la maison de Paula. Ils se dirigèrent vers les écuries où ils trouvèrent le mari de Paula, Francesco qui en les voyant  leur sourit et les salua. Il prit leurs cheveux et leur indiqua que sa femme était à l'étage.

En entrant dans la pièce ils la virent en train de nettoyer le salon avec un air déprimé ce qui fit rire Laguerra. Sa sœur de lait se retourna immédiatement et fit tomber son balais en apercevant l'espagnole.

Pa: Isabella !!!

Elles se coururent dans leurs bras comme deux petites filles.

L: Comment vas tu ?

Pa: Moi? Très bien mais j'imagine que si tu es venue c'est pour une autre raison  alors allez vous asseoir je vais ranger mon balais!

Le couplé obéit amusé et quand elle revient, elle s'assit en face d'eux et les regarda droit dans les yeux.

Pa: Je vous écoute.

L: Tout d'abord je voudrais....

Pa: Tut tut tut je te coupe tout de suite, dis moi clairement ce que tu veux!

L: Bien, Juan et moi allons nous marier et nous sommes ici pour t'inviter.

La jeune femme écarquilla ses yeux et manqua de tomber à la renverse.

Pa: Enfin!!! J'ai cru que tu finirais vielle fille, toi qui ne voulais jamais te marier!

Isabella lui sourit.

L: Il ne faut jamais dire jamais.

Pa: Tout à fait! Et moi je souhaite bonne chance à Juan car tu n'es pas une fille facile!

M: Ahah je crois que c'est pas la peine!

Pa: Bon c'est pas tout mais il faut fêter ça !

L: Je suis navrée nous ne pouvons pas rester, nous avons d'autres personnes à aller voir.

Pa: D'accord je comprend à bientôt alors!

L: Passe au château avec ta famille avant le mariage !

Pa: Promis!!

M: Au revoir !

Et ils repartirent avec leurs chevaux en direction de la maison natal de Mendoza. Le chemin était assez long, deux heures à cheval, car sa maison se trouvait dans un petit village sur une des collines surplombant Barcelone. Durant le trajet Mendoza restait fermé, le regard triste, ses mains serrées autours de ses rennes. Isabella le remarqua et se dit que c'était à son tour de l'aider.

L: Juan, qu'est-ce qui ne va pas?

M: Rien ça va ne t'inquiète pas....

Elle rapprocha son cheval du sien et posa sa main sur sa cuisse.

L: Tu sais tu peux tout me dire.

Il soupira et lui avoua:

M: Isabella, j'ai peur de revoir ma famille après tout ce temps, voilà sept ans que je ne les ais pas revu. Je leur ais envoyé régulièrement des nouvelles mais ça ne remplace pas la présence physique...

L: Tes parents t'aiment Juan ils seront heureux de te revoir c'est sûr, ils te pardonneront!

M: Peut être, mais je n'ais pas eu une relation facile avec eux...Ils ne voulaient pas que je devienne marin, je devais reprendre la boutique avec mon frère et me marier avec la fille du bijoutier. Je ne voulais pas de ce qu'ils me proposaient...Je n'avais que douze ans quand j'ai fugué pour partir à bord du bateau de Magellan. Ce fut pour moi une expérience inoubliable, et quand je reviens en Espagne, à quatorze ans mes parents me pardonnèrent mais ils n'avaient pas oubliés leur projet de mariage...  Pendant trois ans j'ai joué le jeu, repoussant chaque jour la date du mariage.....