Chapitre 44

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◻Bonne lecture◻


Le condor se posa à côté du village. Déjà les habitants se pressaient autours de l'oiseau doré, on apercevait Gunjan qui attendait sa sœur, Indali lui envoyé des signes depuis la vitre, elle était ravi de revenir chez elle et de retrouver sa famille, surtout si Tao restait avec elle!

Nos amis descendirent sous les cris de joies des villageois. Indali courut embrasser son frère et Tao fut assaillit de bambins qui lui demandèrent des nouvelles de Pedro et Sancho. Mendoza descendit à son tour suivit de Laguerra. D'un coup le silence tomba, ils regardèrent l'ancien bras droit du nain roux avec haine ce qui brisa le cœur de la pauvre bretteuse. Elle s'en voulait atrocement de ce qu'elle avait fait vivre à ses gens, même si elle n'avait fait que suivre les ordres d'Ambrosius elle les avait fait souffrir et jamais elle n'arriverait à se pardonner.

Alors voyant la réaction des habitant Mendoza prit la parole:

M: Mes amis voici ma femme Isabella! Je sais que vous la connaissez déjà et que vous lui en voulait mais croyait moi elle ne faisait qu'obéir aux ordres et elle est aujourd'hui de notre côtés, elle ne vous fera jamais de mal!

Gunjan: Il dit vrai, elle ne nous a pas dénoncé quand nous étions cachés dans les arbres, nous pouvons lui faire confiance!

Les villageois acclamèrent alors Laguerra et l'accueillirent parmi eux. Ils leurs mirent à disposition des maisons. Une pour Tao et l'autre pour le couple. 

Les jours suivants ils passèrent leur temps entre l'aménagement de l'ordre du condor et le fort. Ils étaient tellement occupés qu'ils n'avaient même pas le temps pour un duel amical ou autres occupations.

Au bout de deux mois tout fut enfin finit. L'ordre du condor était officiellement créé et installé.  Tao avait voulut faire une base secrétée et bien protégée. Alors il l'avait installé sous le temple mémoire, pour y entre il fallait mettre un bracelet en orichalque dans un orifice sur le sol, seul les membres de l'ordre du condor le possédaient, pour le moment ils étaient cinq, Indali, Tao, Mendoza, Laguerra et Athanaos qui les avait rejoint en Inde. Ensuite le sol s'ouvrait et un ascensionneur les faisait descendre dans la première salle de la base. Elle était assez grande et comptait une vingtaine de pièces dont deux plus importantes que les autres, c'était l'atelier de Tao et la salle aux artéfacts, cette dernière se trouvait sous l'atelier de Tao. Lui seul pouvait l'ouvrir grâce à un système de reconnaissance facial ce qui rendait l'endroit surprotégé. 

Le jour où la base fut terminée les villageois organisèrent une grande fête. Les danses s'enchaînaient autours du feu et les enfants étaient excités comme des puces  couraient dans tous les sens.  

Après plusieurs danses Mendoza entraîna Laguerra dans les bois à l'écart pour avoir un moment d'intimité. Ils n'avaient pas réussi à en avoir avec la construction de la base et ils étaient bien content que le chantier soit terminé. 

Le marin dégaina son épée et salua.

M: Me faîtes vous l'honneur señora Mendoza?

L: Avec plaisir Capitaine...

Le combat commença, ils donnaient tout ce qu'ils pouvaient et se défoulaient. Le duel dura une heure et après un entrechoquement de lame ils s'arrêtèrent à bout de souffle.

L: Bravo...je n'ais pas réussi...à te battre 

M: Moi...non plus...

L: En tout cas ça fait du bien!

M: Oui, ça m'avait manquer d'entendre ta lame contre la mienne!

Ils continuèrent à parler en marchand et sans s'en rendre compte ils arrivèrent devant le fort à l'endroit même de leur rencontre. Ils se turent alors émus, ils revoyaient leur premier combat où la flamme de l'amour était apparut pour la première fois dans leur cœur. 

Ils s'assirent sur un rocher. Laguerra posa sa tête dans le creux de l'épaule de Mendoza.

M: Tu te rappelle de ce jour?

L: Bien sûr! C'est le jour où j'ai découvert l'amour mi capitan...

M: J'étais le premier dans ton cœur? 

L: Oui le premier et le dernier...et moi, j'était la première?

M: Oui ma Isa et la dernière aussi...

Ils s'embrassèrent alors tendrement s'enlaçant avec amour. Ils étaient dans un nid d'amour que personne ne pouvait briser, ils étaient dans une bulle où seuls eux deux comptaient.

Et dans la nuit noir ils n'aperçurent pas la personne qui les observait derrière un buisson....


A suivre...

706 mots

Mendoguerra depuis le débutWhere stories live. Discover now