Chapitre 41

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◻Bonne lecture◻


Mendoza se réveilla en sursaut vers quatre heures du matin et il faisait toujours nuit.  Il prit quelques instants pour se rappeler qu'il était chez ses parents. Il avait chaud, son frond était en sueur. Il se leva sans faire de bruit et ouvrit la fenêtre pour faire pénétrer l'ai frais de la nuit et s'y accouda en essayant de chasser son cauchemars. 

Il avait rêvé de ce rêve qu'il avait si souvent fait dans cette même chambre, dans ce même lit....Il avait rêvé de ce jour, ce jour fatal où il était rentré et qu'il avait trouvé la maison vide....Il revenait de sa deuxième fugue, l'une des plus longues et il n'y avait personne chez lui...Il avait donc attendu et il avait vu sa famille revenir la mine triste, les yeux rougeauds....Il avait vu Lucia qui venait d'avoir six ans, la veille, avec de larges cernes sous les yeux, des larmes séchés sur ses joues qui avait perdu leur couleurs... Quand elle l'avait vu, elle avait couru dans ses bras en pleurant....Elle....elle disait....qu'elle était seule....qu'Andréa l'avait abandonnée....alors il avait compris et il avait pleurait avec sa petite sœur.... il avait versé des larmes de souffrances, d'incompréhension et de chagrin....mais il s 'en voulait surtout de n'avoir pas été là...pour elle....pour la voir partir....pour son enterrement...pour soutenir Lucia....il avait eut si mal qu'il rêvait de ce jour fatal de très nombreuses fois.... et avec sa nouvelle mission de protéger les enfants il avait oublié ce mauvais rêve...jusqu'à cette nuit....

Mendoza pleurait maintenant la tête en ses mains, il était assis sur le rebord de la fenêtre et il ne sentit pas la main posée sur son épaule. C'était Laguerra qui l'avait entendu et avait failli pleurer en voyant le marin dans cet état. Elle ne l'avait jamais vu aussi peiné et elle s'était donc lever pour allez le réconforter.

Comme elle vit qu'il ne l'avait pas remarqué elle lui embrassa la joue ce qui lui fit enfin tourner la tête.

En voyant Laguerra il sourit tristement et d'un geste il essuya ses larmes mais elle lui prit sa main pour l'en empêcher.

L: Tu n'as pas besoin de le cacher, pleurer fait du bien...

M: Je sais...de toute manière il m'est impossible de te cacher quelque chose...je suis désolé de t'avoir réveillé...

L: Ce n'est pas grave tu veux me dire ce qui t'a réveillé?

Il descendit de sa fenêtre et alla s'assoir sur son lit. Elle s'assit au près de lui et l'écouta:

M: J'ai fait un cauchemar...celui que je faisais souvent avant....c'est ça qui m'a réveillé...

L: Je comprends ce que tu ressens...en retournant au chateau j'ai aussi refais tout mes anciens cauchemar, c'est dur mais ils nous font affronter le passé pour nous aidé à avancer....

M: Tu as raison Isabella je  ne devrais plus m'en faire.... je suis encore désolé de t'avoir réveillé...

L: Je te dis que c'est pas grave Juan, tu veux aller te recoucher? 

M: Non je n'arriverais pas à me redormir mais vas-y toi!

L: Un fois que je suis réveillé je le reste. De toute manière il va est six heures et il va bientôt faire jours.

Mendoguerra depuis le débutWhere stories live. Discover now