Chapitre 16 Gus

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BILLIE

Trois mois que je suis à Portland et je n'ai toujours pas reçu de lettre d'Éloïse ou de Célia. Mes courriers restent sans réponse, mes textos sont non remis. Ça commence à m'inquiéter. C'est bizarre.
M'auraient-elles oublié ? J'espère juste qu'elles vont bien.

Je suis retournée dans la chambre pour récupérer quelques affaires. En ce moment, je passe beaucoup de temps à la fraternité.
J'adore le temps qu'on passe ensemble. Katy passe également tout son temps avec Tom. Du coup on a un peu déserté le campus.
Elle m'accompagne on trouve la chambre ouverte.
— C'est bizarre, on a fermé à clefs la dernière fois non ?
— Oui je m'en souviens très bien.
On se regarde. La chambre a l'air en ordre mais je remarque aussitôt que Gus n'est plus à sa place. Mon dessin n'est plus accroché au mur. Je le trouve déchiré dans la poubelle, je récupère tous les morceaux et les fourre dans ma poche. Qui a fait ça ? Ma vue se brouille mais je ravale mes larmes.
J'essaye de rester impassible et de ne rien montrer à Katy qui vérifie que toutes ses affaires sont là.
— Ça va tout est là me dit-elle soulagée. Et toi ?
— Oui, oui, tout est ok.
— Bon on va signaler ça à l'administration !
— Oui je suis d'accord.
Katy appelle Tom et explique ce qui s'est passé. Elle le rassure en lui disant qu'on va bien.
Il vient nous chercher pour nous ramener à la fraternité.

Je monte mes affaires dans la chambre de Tyler. Je m'effondre. Qui pourrait vouloir une vieille peluche ? Et pourquoi avoir déchiré la lettre de Célia. Pourquoi ce sont mes affaires qui ont été visées ? Je commence à détester cette Fac.
Je sèche mes larmes en rangeant mes affaires dans sa penderie.
— Tu ne m'embrasses pas aujourd'hui ?
— Pardon, j'étais dans mes pensées. Bonjour.                Je l'embrasse rapidement sur les lèvres. Il cherche mon regard mais je baisse les yeux. J'ai envie d'un café dis-je en m'éloignant de lui.
— Hey ...
Il me rattrape par le poignet et me fait reculer jusqu'à lui. Je détourne le regard.
— Qu'est-ce qu'il y a ?
— Rien, tout va bien je t'assure.
— Regarde-moi !
Il sait que ça ne va pas. Je le regarde et lui souris en l'embrassant plus tendrement cette fois.
— J'ai vraiment envie d'un café, tu sais.
— Seulement, d'un café ?
Je me mords la lèvre.
— Arrête de faire ça ...
— Quoi ?
— Ce truc avec tes lèvres... Tu me rends complètement dingue à chaque fois.
— Quoi ça ? Je recommence
— Tu me cherches ?                                                             Il penche sa tête en souriant de toutes ses dents.

J'adore le taquiner. Je le tire par la main mais il m'attrape d'un bras ferme par la taille... Mon dos est contre son torse. Il ferme la porte avec son pied. Sa main me parcourt en descendant doucement. Il passe entre mes seins, descend jusqu'à mon ventre, il détache mon pantalon d'un geste sûr. Son visage près du mien, il m'embrasse la joue, il glisse sa main dans ma culotte en dentelle.                                                                                                                                                            Sa respiration se fait plus intense dans mon cou, je sens qu'il me regarde. Ses doigts trouvent ce qu'ils cherchent. Il frotte divinement ma zone sensible et fait pénétrer deux doigts en moi qu'il bouge en glissant toujours plus loin au fond. Je gémis et il me prend la bouche.                                 
J'ai envie de lui maintenant. Je me retourne et détache sa chemise, mes lèvres parcourent son large torse et je trouve son téton que je lèche, il gémit et caresse mes cheveux... Je déboutonne son jean et le fais glisser.                                                                                Mes doigts passent dans l'élastique de son boxer, je les descends très près de sa virilité et très doucement. Je ne le baisse pas. Je passe ma main sur sa verge tendue et comprimée, par-dessus le coton, j'insiste en faisant des mouvements de haut en bas en pressant mes doigts refermés autour de son membre en érection sous le tissu de plus en plus tendu, je caresse son gland toujours à travers l'étoffe de mon pouce.                                                                                                        — Si tu continues cette caresse, je vais exploser ma puce. Me dit-il en respirant très fort.               
Je relève les yeux, la bouche légèrement entrouverte. Il a son regard profond. Bordel ce regard. Je caresse ses fesses et je m'allonge sur le lit pour qu'il me rejoigne.                                                         
Je déglutis... Il m'observe, penché au-dessus de moi et me rejoint enfin pour m'embrasser tendrement. Il baisse son boxer puis reprend ses caresses et fini de descendre mon pantalon et ma culotte.
Il embrasse mon ventre puis mes hanches, descend avec sa bouche chaude et sensuelle jusqu'à la jointure de mes cuisses et se dirige vers mon entrejambe de plus en plus, jusqu'à lécher et aspirer goulument et pesamment mon clitoris ce qui me fait gémir et souffler encore plus fort de désir, il remonte vers ma poitrine, enlève mon top puis de sa main habile et douce, fait passer mon sein par-dessus le bonnet du soutien-gorge pour embrasser mon téton presque douloureux tant il est érigé sous l'excitation que son corps parfait provoque en moi, avant de remonter pour s'allonger doucement sur mon corps soulevé par ma respiration de plus en plus lascive et de reprendre ma bouche humide de ses lèvres si veloutées, je sens son membre gonflé et palpitant sur moi, qui appuie sur ma féminité.                                                                 
Il me possède en un coup de rein m'arrachant un gémissement voluptueux. Il continue de m'embrasser en me regardant... ses yeux sont humides, j'aime quand il est à moi comme ça. Je l'aime comme une malade.
Il me fait l'amour, tantôt brutal en poussant loin et tantôt doux comme des caresses, mes jambes le serrent toujours plus intensément. Mes mains caressent ses fesses fermes maintenant nues dont la peau est si douce.                                                                    Sa bouche est perdue dans le creux de mon cou, je sens sa respiration. Je ferme les yeux mais je les ouvre à nouveau lorsqu'il me tient le visage d'une main. Il éjacule en moi et j'étouffe mon gémissement de jouissance sur son épaule.                                              — Oh mon bébé... Je t'aime de trop, je pourrais plus me passer de toi.                                                     
Il m'embrasse doucement. On reste comme ça plusieurs minutes. Je continue de caresser la peau de son dos, alors que son pénis émet encore quelques légères pulsations en moi.                       
— T'avais pas envie d'un café, toi ?                                  — Reste un peu encore s'il te plaît, je suis bien comme ça avec toi. Je chuchote.                           
— Avec plaisir ma puce.
Je l'embrasse et le serre contre moi encore quelques instants trop courts à mon goût tout en lui caressant maintenant les cheveux.

Pour Les Yeux D'un Ange...Je Suis Là     Partie 1حيث تعيش القصص. اكتشف الآن