Pour Les Yeux D'un Ange...Je Suis Là Partie 1

Chapitre 28 Rêvée

TYLER

Je me réveille, je n'ai pas aussi bien dormi depuis longtemps. Une panique m'envahit soudain quand je ne trouve pas Billie près de moi. Est-ce que je l'ai rêvé ?
Non, c'était bien trop réel ... Ça ne peut pas être mon, connard, de cerveau en bordel.
Je me lève et je descends confus et flippé. Une odeur de pancakes s'échappe de la cuisine. Je me précipite pour voir qui est responsable de cette bonne odeur.   

Ce n'était pas un rêve, elle est là, magnifique avec un short en jean noir et un petit débardeur orange, elle prépare le petit déjeuner.                                                  Elle ne le faisait jamais avant. Elle prenait juste un café.
— Ça sent bon.
Elle sursaute en faisant tomber un pancake sur le sol.
— Tu m'as fait peur. (Elle rigole) Je voulais te faire une surprise. Surprise !!
Je m'approche d'elle pour l'embrasser et je la serre dans mes bras. Elle est là.
— Tu es ma plus belle surprise, bébé. (Je frotte mon nez au sien) J'ai cru que je t'avais rêvé quand je ne t'ai pas vu en me réveillant.
— Ne me laisse plus jamais mon ange. J'ai eu trop peur que tu ne te réveilles jamais. Et je ne pouvais pas venir te voir, je n'avais pas de nouvelles.                  Elle pleure à sanglots.
— Je ne te laisserai plus jamais, tu peux me croire. Je suis tellement désolé.

Je tiens son beau visage entre mes mains et je plonge mon regard dans le sien. Elle se hisse pour m'embrasser doucement. Putain ça m'a manqué. Je déglutis cette culpabilité me rongera toujours. Elle se retourne brusquement.
— Merde !
Elle rigole en regardant le pancake qui a cramé et fait une grimace trop mignonne, malgré les larmes encore sur ses joues.
— Oups ! Je ris aussi.
— On mange ? Je ne sais pas si c'est bon je te préviens.                                                                                  Je mords de bon cœur dans un pancake tout chaud recouvert de sirop d'érable.
— Merde !
— Quoi ? C'est pas bon ?
Je vois la déception apparaître sur son beau visage.
— Si, si justement ! On dirait ceux que me faisait ma mère.
Son sourire revient quand elle me voit en dévorer un autre, l'embrasser puis encore un autre. Elle en mange deux et je suis si content qu'elle ait retrouvé un appétit normal. Je la tiens près de moi et lui pose un baiser dans le cou alors que j'ai la bouche pleine, ça la fait rire. Je lui souris en la regardant.

Elle me prend par la main et me pousse dans le canapé. Elle s'installe sur mes genoux et se love dans mes bras qui l'enserrent naturellement. Elle pose sa tête sur mon torse. C'est un bonheur pour moi quand elle fait ça.                                                                              — Je ne savais pas que c'était toi dans l'ambulance.
— Quoi ?
Elle est plongée dans ses souvenirs. Ses yeux se ferment. Des larmes perlent aux coins de ses paupières.
— York roulait très vite, j'étais allongée sur le siège arrière, il pleuvait de plus en plus fort. Au bout d'un moment la voiture a fait des embardées et on a percuté un arbre. Quand j'ai regardé York, il était sonné au volant. C'est là que j'en ai profité pour m'enfuir, j'ai couru sous la pluie, il faisait noir. Je ne sais pas si c'était l'énergie du désespoir mais j'ai couru très vite, il me courait après.                                                                                                                                      À un moment, j'ai ressenti une douleur dans ma poitrine qui m'a fait ralentir, j'étais essoufflée. J'avais peur qu'il me rattrape, je l'entendais de plus en plus près mais quand j'ai vu une voiture de police qui s'est arrêtée, j'ai su que j'étais sauvée.                                    J'étais trempée, j'avais froid. Ensuite il m'a ramené vers Stephen que je ne connaissais pas encore... J'ai remarqué une ambulance qui partait. (Elle soupire) Je ne savais pas à ce moment-là que c'était pour toi mon ange.