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Chapitre 16

La journée passa au ralentie, c'était comme si mon cerveau avait décidé de me faire du mal de l'intérieur en me faisant stresser jusqu'à temps que Matthew me dise sa réponse. J'avais du attendre 1 semaine, jusqu'au jour où il vint me voir en fin d'après-midi chez moi. On était entré dans ma chambre et après un long silence, il me prit la main et me regarda droit dans les yeux, bizarrement je n'arrivais pas à décrire ce que je voyais dans son regard, d'habitude, j'arrive à deviner en regardant juste ses yeux marrons mais là, je n'arrivais pas.

Matt: Je vais partir.

Béatrice: Tu...pars?

Matt: T'en dis quoi ?

Béatrice: Ben à vrai dire, je pensais pas que tu allais choisir ça..

Matt: Non, je rigole je reste....

Béatrice: Mais puisque qu'on en parle, moi aussi je pars.

Il rigola puis remarqua ce que je venais de dire, je fis les gros yeux, c'était pas prévu qu'il dise ça. Je commençais à stresser un peu même beaucoup.

Matt: Tu pars où?

Béatrice: Nul part.

Matt: Tu viens de dire que toi aussi tu pars. Bae me prends pas pour un con, je sais ce que j'ai entendu.

Je respirai fort puis m'allongeai en fermant les yeux.

Béatrice: Après l'accouchement de ma mère, mon père m'a proposé de venir avec eux si jamais je le souhaitais.

Matt: Et où ça?

Béatrice: Canada, ils emménagent dans notre ancienne maison.

Matt: Ah ouais quand même. C'est loin.

Béatrice: Mais j'y vais pas. Puisque tu restes ici, donc j'y reste.

Matt: Et tu comptais me le dire quand ?

Je pouvais sentir dans sa voix de la colère, pourquoi était-il dans cet état alors qu'au final on reste tous les deux. Je n'osai pas répondre, je sais qu'il trouverait une réponse à tout ce que je vais dire et de plus je n'ai pas envie de me disputer avec lui, on ne s'est pas encore disputé depuis qu'on s'est mis ensemble et ça serait dommage de nous faire descendre de notre petit nuage pour quelque chose d'aussi débile. Je me remise dans ma position assise et mis mes mains autour de lui, il ne réagissait pas, c'était un peu inquiétant qu'il ne fasse rien.

Béatrice: Je ne voulais pas te le dire parce que je savais que ça aurait un impact sur ta décision.

Matt: Bae....tu veux habiter avec nous ?

Béatrice: Oui si vous le voulez, mon père m'a dit que si ça n'allait pas, il pouvait me trouver un petit minuscule appartement contenant qu'une seule pièce.

Matt: Tu n'essayerais pas de me convaincre de venir habiter avec nous?

Béatrice: Peut-être....

Matt: Ca ne posera pas de problème aux garçons et à Maggie.

Je souris et l'embrassai, on a faillit passer près d'une catastrophe, il m'allongea sur mon lit et continua ses baisers. Voilà que je retrouvais nos petits moments qu'à nous, c'était romantique sans l'être pour autant.

Matt: J'ai hâte que ta mère fasse sortir Meredith.

Je rigolai, tous le monde avait pris l'habitude de l'appeler Meredith depuis que mes parents avaient décrété qu'elle allait se nommer de cette sorte. Karl serait ravi de l'entendre, il me manque énormément. Des fois je pleure le soir parce que c'est trop dur à surmonter et des fois je l'oublie presque, c'est triste d'y penser mais grâce à Matthew des fois, j'arrive à penser à autre chose.

*2 semaines plus tard*

Nous étions assis sur le canapé quand je reçu un appel de mon père qui m'annoncé la naissance de Meredith, je commençai à crier sur les garçons pour qu'on ne perde pas une minute, on courra dans la voiture puis Carter appuya sur l'accélérateur. Quand on arriva dans l'hôpital, c'était comme l'apocalypse, tous le monde courait, tous le monde parlait fort. On arriva à l'heure mais je n'avais pas le droit d'entrer, ce fut surement les heures les plus longues de toute ma vie. Mais après finit l'accouchement et que ma petite-soeur s'est remise de ses aventures, je pus rentrer dans la chambre de ma mère, elle était allongée sur son lit dans ses bras, elle avait une couverture où à l'intérieur se trouvait le petit ange qu'on attendait. J'eus un soulagement en la voyant, ce n'était peut-être pas ma gosse mais c'était comme si c'était moi qui l'avait faite.

Béatrice: Salut toi...

Le bébé avait les yeux fermés, elle prit mon petit doigt et essaya de le mettre dans sa bouche, des larmes de joie sortir de mes yeux. Je restai sur le canapé avec Meredith quand ma mère fut trop fatiguée pour la tenir, elle s'endormit rapidement surement épuisée par les efforts qu'elle avait du donner cette journée. Je jouais avec les mains de celle-ci quand une présence inhabituelle s'assit près de moi.

...: Elle est très mignonne.

Béatrice: C'est vrai...

...: Salut Meredith.

Béatrice: Je crois qu'elle t'aurait apprécier.

...: Bien sur ! Elle commence à dormir...je pense que je vais faire de même.

Béatrice: Bonne nuit Karl...