Ce que c'est que d'être parents (2)

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Les jours, les mois passèrent, et Orphely se rendait compte qu'elle était venu de loin. Parce que maintenant, elle était responsable d'une petite fille qui avait vécu la même chose qu'elle et elle éduquait cette petite fille à devenir aussi forte qu'elle. Parce que maintenant, c'était une maman forte et accomplie, heureuse dans sa vie, avec un homme qui ferait tout pour elle.

Elle n'était plus cette adolescente qui n'aimait pas son corps, qui détestait sa vie. Elle gardait ses rondeurs et elle les assumait. Au final, elle n'a pas eu besoin de perdre du poids pour connaître le bonheur. Elle s'était juste entourée des bonnes personnes.

Et elle voulait que sa fille ait la même chose. Qu'elle soit bien entourée.

Ce fut pour cette raison qu'ils déménagèrent, dans une plus grande maison, avec plus de place. Et ce fut pour cette raison qu'ils accueillirent une autre petite fille, puis un petit garçon, puis un autre, puis une autre... Ils finirent par avoir sept enfants à l'âge de trente-cinq ans.

Maya, 14 ans; Valencia, 13 ans, Dimitri, 10 ans; Carter 6 ans; Hana, 4 ans, Rokia, 2 ans et le petit dernier, Julian, né il y a trois mois, le fruit de l'amour entre Orphely et Orwell.

Oui, elle était tombée enceinte. Ça n'était pas prévu, juste une soirée alcoolisé lors de la Saint-Valentin, mais Julian était un cadeau tombé du ciel. Orphely l'avait nommé après sa première amie, Julia, pour lui rendre hommage.

La nouvelle avait enchanté sa famille. Ses enfants, les plus grands, s'étaient tout d'abord montré réticents, ayant peur de se faire remplacer par une bébé qui n'avait pas été adopté, et il y eu beaucoup de disputes à ce sujet, mais au cours de ces trois derniers mois, Orwell et Orphely ne leur montrèrent que amour et patience.

Certains furent difficile à éduquer, surtout Valencia et Carter qui se montraient particulièrement hostile au début. Mais avec les années, ils s'étaient calmés.

C'était une famille très soudée. Orphely était contente de ce qu'elle avait construit avec Orwell.

-Maman, réveille-toi!

Hana sautait sur le lit de ses parents en riant, réveillant sa mère qui s'éveilla brusquement. Rokia la rejoignit après plusieurs minutes d'essai à monter sur le lit, trop grand pour ses petites jambes, et elle se mit à sauter avec sa grande sœur, riant joyeusement.

Orphely sourit en se redressant et elle prit ses filles dans ses bras en les embrassant.

-Joyeuse fête des mères!

Le reste de ses enfants entrèrent dans la grande chambre. Maya avait un plateau repas dans ses mains, Valencia portait une tasse de chocolat chaud dans les siennes, et les autres avaient chacun un cadeaux dans leurs mains, tout sourire.

Orphely sentit les larmes lui montées aux yeux. Voir tous ses enfants réunis en ce jour si spécial lui donnait du baume au cœur.

Maya déposa le plateau sur le lit et embrassa sa mère, les autres l'imitèrent, donnant un câlin et un bisou à leur maman. Orwell, appuyé contre le cadre de la porte, observait la scène avec un sourire, fier de sa petite famille.

-Oh, merci mes loulous...dit Orphely en séchant ses larmes. Vous êtes des amours.

-Câlin groupé! s'écria Carter en ouvrant ses bras et ses frères et sœurs, ainsi que son père, vinrent encerclé Orphely dans une étreinte ferme et chaleureuse.

-Aller laissez votre mère manger maintenant, dit Orwell et les enfants s'écartèrent.

-Elle peut pas ouvrir les cadeaux maintenant? Demanda Dimitri.

-Mais si, Orphely accepta en prenant celui de Dimitri. Voyons voir ça...

Elle ouvrit tous les cadeaux de ses enfants. Des dessins principalement, des poèmes qu'ils récitèrent avec maladresses, des colliers de perles peinturées à moitié, une tasse avec son portrait et un carnet avec une photo de famille en couverture. Orphely remercia ses enfants en les embrassant encore une fois et ils sortirent de la chambre en braillant et en se chamaillant, prétendant que l'un avait fait le meilleur cadeau que l'autre.

Orwell prit un mouchoir sur la commode et le tendit à sa copine en s'asseyant sur le lit. Elle le prit et se moucha un bon coup.

-Ils se sont donné du mal pour te faire ces pancakes, dit-il en regardant son assiette qui contenait des pancakes brûlés et troués.

-Je vois ça, rit Orphely. C'est trop mignon, merci.

Ils s'embrassèrent et elle commença à manger.

-Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui?

-Rien de spécial. C'est mon jour de congé, je vais profiter avec mes enfants et mon homme.

-Bonne réponse.

Après son petit-déjeuner, Orphely eut droit à un bain chaud et moussant avec des pétales de rose et de la musique, puis elle eut un massage et une manicure et une pédicure par ses deux plus grandes filles, Maya et Valencia. Ensuite, elle s'occupa de son bébé, Julian, avec l'aide de Dimitri, et toute la famille mangea dans la salle à manger à l'heure du déjeuner. L'après-midi, Orwell alla déposer Valencia, Dimitri, Maya et Carter à leur activités alors qu'Orphely resta avec les trois plus petits. Elle reçut la visite de sa mère et de sa petite sœur qui avait maintenant 22 ans et qui étudiait la géographie à l'université de Gregstall City. Elles passèrent un petit moment ensemble, à discuter tout en s'occupant des enfants et quand elle repartirent, Orwell revint avec les grands.

En début de soirée, Orphely reçut des appels de ses amis et de sa belle-famille, ainsi que de son frère. Comme il y avait écolé le lendemain, les enfants allèrent se coucher à vingt heures, laissant les adultes seuls.

Orphely s'installa sur le canapé avec son chocolat chaud alors qu'Orwell surveillait leur bébé endormi dans son maxi-cosy.

-Alors, comment était ta journée? Il demanda.

-La meilleure de toutes! Merci encore.

Orwell sourit en attrapant les jambes de sa femme pour les poser sur ses cuisses. Puis, prenant un air plus sérieux, il se racla la gorge.

-J'ai une bonne nouvelle, il commença.

-Je t'écoute.

-J'ai racheté l'orphelinat de Gregstall City.

Orphely sursauta.

-Non?!

-Si! On commence les travaux dans une semaine, le temps de reloger les enfants dans le pensionnat de Mangrov City.

-Mon Dieu, Orwell, c'est fantastique! Il était temps! Ces pauvres enfants qui vivaient dans la misère...

-Ils seront plus à l'aise. J'ai également lancé des offres d'emploi pour trouver des éducateurs, des infirmières et des surveillants à temps plein.

-T'es le meilleur.

Orphely se redressa pour lui faire un bisou chaste. Orwell la prit dans ses bras en souriant.

-J'ai une autre bonne nouvelle.

-Ah?

Orwell plongea sa main à l'intérieur de sa veste et en sortit une petit boîte noire. Orphely haussa des sourcils.

-C'est un bijou?

-Mieux que ça.

Elle prit la petite boîte et l'ouvrit précautionneusement. En voyant la bague en diamant qui reposait fièrement entre les deux mini coussins. Elle mit sa main devant sa bouche ouverte, choquée, puis elle regarda Orwell qui souriait grandement.

-Orwell, elle souffla, commençant déjà à pleurer.

-Je crois qu'il est temps que tu deviennes ma femme, non?

Elle hocha vivement de la tête, ne pouvant parler. Orwell prit la bague et la passa à son doigt. Orphely l'observa un moment avant de se blottir contre son fiancé.

-Joyeux anniversaire, lui dit-il en la serrant fortement contre lui.

Ps: J'aime ton corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant