7e période: la vie de couple

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Un nouveau départ

Quelques années plus tard...

Orwell mit fin à son rendez-vous après avoir serré la main à ses nouveaux associés. Ils se saluèrent et il raccompagna les hommes d'affaire à la sortie de son bureau. Il jeta un coup d'œil à sa montre et soupira.

Il devrait peut-être arrêté d'accepter des rendez-vous après dix-huit heures. Ils finissaient toujours pas s'éterniser jusqu'à vingt-deux heures, comme celui-ci en l'occurrence, et comme il avait désormais quelqu'un qui l'attendait à la maison chaque soirs, il avait envie de finir à des heures convenables.

Xavier était déjà parti. Vince et Orphely aussi. Il rangea rapidement son bureau, prit ses affaires et quitta l'entreprise à grand pas. En arrivant chez lui, il fut accueilli par une masse de poils qui sauta sur lui à peine le pied posé dans le salon.

Le chien, un saint-bernard, se mit à lécher et mordiller ses bras, la queue bougeant dans tous les sens. Orwell se débattit un moment, jouant un peu avec lui, avant de le calmer pour ne pas qu'il abime son costume. Il caressa le chien et il se rendit dans sa cuisine pour lui donner son repas du soir. Après ça, il monta dans sa chambre. Il sourit en voyant sa petite-amie, assise sur le lit, ordinateur portable entre les jambes, le regard fixé sur l'écran.

Elle ne leva même pas ses yeux pour le regarder. Orwell déposa ses affaires dans un coin, retira sa veste et ses chaussures et il s'approcha d'elle. Ce fut quand il l'entoura de ses bras qu'elle sursauta et qu'elle le regarda enfin.

-Hey, dit-il en l'embrassant.

-Hey, répondit Orphely en souriant. Tu rentres tard.

-Oui. Mon rendez-vous avec les frères Carson s'est éternisé. On arrivait pas à trouver un accord commun, alors on a passé beaucoup de temps à discuter.

-Et alors, ils ont accepté?

-Oui, on pourra étendre nos activités dans leur ville. Je vais me débarbouiller, tu m'attends?

-Oui, mais dépêche-toi, je suis fatiguée.

Orwell l'embrassa une deuxième fois et il s'éclipsa dans la salle de bain.

Le couple avait maintenant vingt-huit ans, presque vingt-neuf, et ça ne faisait que deux ans qu'il vivait ensemble. Ce fut Orphely qui proposa à Orwell d'emménager avec lui, à sa plus grand surprise -car il pensait qu'il allait devoir lui demander- et son plus grand bonheur, parce qu'elle le voulait et aussi parce que son bail était arrivé à terme. Alors elle avait emménagé avec lui.

Au début, ce fut un peu gênant, ils se découvraient l'un et l'autre, reconnaissaient les habitudes de chacun, les tics, la routine... Et puis, il finirent par avoir leur routine, à faire des choses ensemble. Ils se réveillaient souvent à la même heure, partageaient un petit-déjeuner, prenaient des douches séparément et se rendaient au travail ensemble quand leur planning concordaient. Puis le soir, quand ils rentraient ensemble, ce qui n'arrivaient pas souvent, ils prenaient un bain ensemble -avec des extras certaines fois- et ils finissaient pas diner quand l'un ne devait pas absolument travailler pour la soirée.

Orwell aimait beaucoup cette routine qu'ils avaient. Orphely aussi. Elle eut peur, à un moment, qu'ils tombent dans une routine monotone dont elle se serait ennuyée, mais ce ne fut pas le cas. Entre les sorties en couple, les dîners romantiques, les visites mensuelles de la famille, le chien et les parties de jambes en l'air à une fréquence satisfaisante dans la semaine, elle ne pouvait pas s'ennuyer.

Orwell était si gentil, si patient, si aimant. C'était l'homme parfait.

Orphely était si belle, si attentionnée, si forte. C'est la femme parfaite.

Ps: J'aime ton corpsWhere stories live. Discover now